Argenteuil, jeunesse, quand une adjointe en parle sans lui donner les moyens de se faire entendre

 

La jeunesse est l’avenir du monde… sans démagogie à son propos

 

 Quand à nouveau la jeunesse reprendra la parole. Ici en Mai 68

Selon la deuxième adjointe-au maire d’Argenteuil, en charge de l’éducation et de la jeunesse, cette dernière représenterait plus de 40% de la population d’Argenteuil. C’est ce qu’elle a déclaré lors de son intervention à l’occasion de la réunion portant sur « La Seine pour Horizon » de jeudi dernier. Elle a évoqué qu’il ne fallait pas l’oublier, sous-entendant que c’était le cas de ceux qui s’étaient opposés au projet Héloïse dorénavant abandonné. Selon elle, pour leurs loisirs, les jeunes fuient Argenteuil. Que la question est de leur offrir une réponse locale réelle à leurs aspirations.

         Ce qui est bien dommage, c’est que la salle était pour l’essentiel composée de têtes chenues et que de jeunes, d’adolescents ou de jeunes adultes, il n’y en avait point. Madame la deuxième adjointe a sans doute une réponse à ce sujet. Quels efforts ont été faits pour les faire venir et ainsi pouvoir entendre leur avis par les services municipaux relevant de sa délégation ? Cette absence est déjà tout un problème à résoudre.

         Effectivement, il faudrait déjà connaître les aspirations de cette jeunesse. Quels moyens se donne-t-on pour y parvenir ?

         Autre question : quelle attitude, qu’elle voie, quel contenu, adultes et acteurs de la vie sociale doivent-ils proposer à la jeunesse ?

         Voilà de beaux sujets à approfondir, ce qui vaudrait bien mieux que de prétendre exprimer à sa place ce que pense et veut la jeunesse de notre ville, dans la diversité aussi de ses composantes. DM