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lundi 29 janvier 2024

CCAS et gestion municipale, quand des notables, de « gauche » cette fois, acceptent de s’attaquer aux services publics utiles à la population, en particulier essentiels pour les anciens

 

Pas de « socialisme » de notables qui vaille sous la dure loi du budget capitaliste

 

Oh que non !
 

Le Centre Communal d'Action Sociale de Clermont-Ferrand (63) dont la municipalité a la responsabilité accuse une dette cumulée d'environ 10 millions d'euros. Son président, le maire PS de Clermont, Olivier. Bianchi, montre du doigt les conséquences de la Covid et de l'inflation, mais surtout, le recours à l'intérim dû à l'absentéisme et le "coût" du Ségur de la santé. En clair ce serait la faute des salariés du CCAS.

         Cela permet d'occulter le désengagement de l'Etat dans le financement des collectivités, notamment sous Hollande, et la dégradation des conditions de travail responsable des arrêts maladie.    

         Le maire a donc choisi de supprimer l'accès au service d'aide et d'accompagnement à domicile à plusieurs centaines d'usagers. Ils ont dû, du jour au lendemain, se tourner vers le privé ; pour ceux qui en ont eu les moyens et qui ont trouvé une place. De plus, 28 salariés se retrouvent sans travail, leur contrat n'étant pas renouvelé.

         Tant que survivra cette société capitaliste prônant la rentabilité et le profit, jusque dans les services publics, notables ou pas, il n'y aura pas de salut pour les usagers ni pour les travailleurs.

dimanche 28 janvier 2024

Éducation, personnels d’entretien des lycées, la réalité de la politique de gestionite des notables

Quand le PS fait le ménage dans les emplois des lycées poitevins

 

Lycée Victor Hugo à Poitiers

Alain Rousset, président PS de la région Nouvelle-Aquitaine, sous prétexte de restrictions budgétaires, veut supprimer des emplois régionaux parmi les travailleurs qui assurent l’entretien des locaux des lycées sur Poitiers.

         Ainsi, dans le lycée Victor Hugo du centre-ville, 4 des 27 postes sont promis à disparaître. En fonction de « savants calculs », il est considéré qu’un agent peut assurer l’entretien de 1 700 m2, sans prendre en compte les particularités de cet établissement qui est aussi un internat. Supprimer des postes et vouloir augmenter la charge de travail des agents, dont 17 ont plus de 55 ans, témoigne du peu de considération dont ils font l’objet de la part de ce responsable socialiste.

         Mais les travailleurs concernés ne l’entendent pas de cette oreille et, la semaine passée, ils se sont mobilisés avec l’opération médiatisée « Tous en chaussettes ! », demandant aux élèves et aux enseignants volontaires d’enlever leurs chaussures sur la matinée. Cette action, qui a eu le mérite de faire réagir lycéens, enseignants et parents, montre que, face à cette attaque, ces travailleurs n’entendent pas se laisser faire.

 

lundi 4 décembre 2023

Violences. Le drame de Crépol et le mépris social de ce genre de personnage. Une correspondance locale.

Romans-sur-Isère : le mépris social d’une élue

29 Novembre 2023

Marie-Hélène Thoraval, la maire LR de Romans-sur-Isère, conseillère régionale sur la liste de Laurent Wauquiez, a déposé sa petite crotte de mépris social devant les caméras de télévision.

Alors que ce sont des petits nazis qui sont venus dans le quartier populaire de la Monnaie pour commettre des violences, elle s’est contentée de condamner vaguement « quelque forme de violence que ce soit, qu’elle soit d’un côté ou de l’autre »… Elle s’est ensuite empressée de reprendre avec gourmandise l’expression « ensauvagement » prononcée par Élisabeth Borne pour déverser son fiel contre les habitants du quartier. Comme d’autres politiciens de son monde, cette élue, qui ne connaît pas les fins de mois difficiles, appelle « à mettre les parents de délinquants face à leurs responsabilités ».

Les habitants de la Monnaie sont dans l’immense majorité des travailleurs, en activité, à la retraite, au chômage, ou alternant des petits boulots précaires : ouvriers, agents d’entretien, soignants, aides à ­domicile, techniciens, télé­conseillers, travailleurs de la logistique... Ils font partie de la classe ouvrière, sans laquelle aucune entreprise et aucun service public ne fonctionnent, et ils créent les richesses de la société.

Pourtant la maire les considère comme des assistés, sinon des délinquants, quand elle évoque « 150 millions d’euros injectés dans le quartier depuis 2014 ». On sent que devoir construire des crèches, des écoles ou rénover des bâtiments vieillissants, dans ce quartier ouvrier et immigré, lui fait mal au ventre. C’est pourtant le minimum.

En fait, elle ne s’intéresse à ce quartier que pour sa démagogie électorale. Son fonds de commerce est de mettre des caméras de vidéo­surveillance ou un numéro de téléphone « Allô Mme le Maire » pour signaler les incivilités… tout en expulsant les syndicats de la Maison des syndicats, propriété de la commune.

                                                 Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2887)

 

Achetez, lisez Lutte ouvrière. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient et sur bien d’autres sujets. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Lundi 4 décembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 5 décembre, centre commercial de la cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 6 décembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous encore lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.