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dimanche 21 avril 2024

Palestine, répression : une condamnation révoltante !

 

L’unité nationale, c’est la dictature contre ceux qui ne veulent pas marcher au pas

 

 

Jean Paul Delescaut, secrétaire général de l'Union départementale CGT du Nord vient d'être condamné pour « apologie du terrorisme » à un an de prison avec sursis et 5 000 € d'amende.

         Pour la Justice, dénoncer le sort de la population palestinienne, le blocus permanent et les guerres de l'État d'Israël contre Gaza, c’est du terrorisme. En interdisant, il y a six mois, des manifestations dénonçant le début du massacre des Gazaouis, le gouvernement avait donné le ton.

         Dans sa marche à guerre, l’État français montre que l’unité nationale, c’est la dictature contre ceux qui ne veulent pas marcher au pas.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui dimanche 21 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 22 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

15 euros jusqu’à ce soir 21 avril : mdommarie@aol.com

 


mardi 9 avril 2024

Liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs lors des élections européennes : venez soutenir nos candidats

 

Avec la liste de Lutte ouvrière, à Paris le 26 avril

 


 

Pour les élections européennes, la liste Lutte ouvrière mène campagne contre ce système capitaliste qui ne fait qu’engendrer des crises et des guerres. Elle affirme que les travailleurs de tous les pays doivent prendre le pouvoir pour mettre fin à ce système et offrir à l’humanité un autre avenir. Pour défendre ce programme, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier tiendront un

MEETING, le vendredi 26 avril à 20h,

Grande salle de la Mutualité, 24, rue Saint-Victor
75005 Paris. Métro : Maubert Mutualité. (Entrée gratuite.)

 

Venez les écouter et les soutenir.

mardi 2 avril 2024

Éducation, à Argenteuil comme ailleurs, bien des raisons de faire grève le 2 avril !

Plusieurs écoles seront à nouveau fermées à Argenteuil aujourd’hui. Le mécontentement des personnels de l’Éducation nationale n’a aucune raison de faiblir. Depuis le début de l’année scolaire, profitant des appels à la grève, c’est une grande majorité des enseignants et des agents de l’Éducation qui ont tenu à le montrer, en faisant grève un jour, deux, trois jours, voire davantage. Ces journées ont été l’occasion de discuter non seulement du sombre état des lieux, mais de la façon dont les travailleurs de ce secteur pourront demain faire reculer le gouvernement.DM

 

  • Assemblées générales de grévistes, à partir de 10h :
    – Secteur ARGENTEUIL & Val-d’Oise Sud, Espace Mandela, 82 boulevard du Général Leclerc.
    Manifestation parisienne : 14h, RER Luxembourg.
  • Assemblée générale IDF : 18h, Bourse du travail de Paris (Salle Croizat).

 

Un article de notre hebdomadaire

Bien des raisons de faire grève le 2 avril !

Le 2 avril, les syndicats SNES-FSU, SUD Education, FO et CGT Éduc’action appellent à une nouvelle journée de grève. Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs », annoncées dans un arrêté du 17 mars, en particulier les groupes de niveau en collège. Ils dénoncent aussi l’insuffisance des salaires et des moyens alloués à l’école.

 


Pour répondre à ce qu’il qualifiait en décembre de « vraie urgence nationale », Attal s’obstine à vouloir imposer des groupes de niveau, rebaptisés groupes « de besoins », qui n’instaurent rien moins qu’un tri social des élèves, tri que refusent à juste titre personnel et parents. Constituer des groupes réduits à une quinzaine de collégiens de 6e et 5e – dans une première étape – pourrait sembler une bonne chose, s’il ne s’agissait pas d’isoler pendant de longues périodes des élèves en difficulté, et parallèlement d’entasser d’autres élèves de même niveau dans des classes surchargées. En effet, outre la stigmatisation que les premiers ne pourraient manquer de ressentir, les autres enfants n’auront pas droit à un encadrement renforcé, aucune embauche n’étant prévue.

Les journées de grève et les manifestations qui ont eu lieu précédemment dans l’éducation, en particulier la mobilisation qui dure depuis le 26 février dans les établissements de Seine-Saint- Denis, montrent que les problèmes, auxquels le « choc des savoirs » ajoute une couche, sont multiples et facilement identifiables. Le manque de moyens, financiers d’abord, se traduit par un manque criant d’adultes, professeurs, assistants d’éducation, AESH – accompagnants d’élèves en situation de handicap – agents, infirmières et assistantes sociales. Et, comme des images saisissantes l’ont montré en Seine-Saint-Denis et à Marseille, ce sont des locaux délabrés qui servent fréquemment de cadre à l’enseignement. Plafonds qui s’écroulent, fuites, fenêtres hors d’usage, chauffage insuffisant… Ces bâtiments dégradés se rencontrent, comme par hasard, dans les quartiers populaires et non dans établissements plus cossus des centres-villes.

Le gouvernement a beau prétendre que les milliards d’économie annoncés ne toucheront pas à l’éducation, la ministre elle-même a beau arguer que les 700 millions d’annulation récente de crédits sont strictement pris sur « la réserve de précaution », il reste la suppression prévue pour la rentrée 2024 de plus de 1 100 postes d’assistants d’éducation, et les menaces pesant sur des milliers de postes en écoles primaires, en collèges et en lycées. C’est un vol manifeste auquel il est urgent de riposter.

                                                   Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2904)