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vendredi 11 octobre 2024

Accidents du travail, l’intégrité de notre vie ou celle du profit il ne devrait pas y avoir à choisir. Mais la réalité... exemple...

 

Chez Bonduelle Meuse, un accident qui n’aurait pas dû arriver

 

 

A l’entreprise Bonduelle de Maizey menacée de fermeture, une ouvrière a eu un poignet cassé et la perte de sensibilité sur une de ses mains suite à un accident de travail en juin 2022 alors qu’elle nettoyait un tapis la nuit. 

         Lors de l’audience du tribunal, l’inspectrice du travail a souligné les manquements à la sécurité sur la machine. De plus l’ouvrière n’avait pas été formée en raison du manque d’effectif. Et une partie du personnel était en réunion. On est bien loin de la faute à pas de chance !

         Le parquet a requis 1 000 € d’amende « car il faut tout de même perdre en compte la santé financière de l’entreprise ». Un comble pour Bonduelle un groupe qui se porte bien !

vendredi 27 septembre 2024

Médicaments : petite amende pour Big Pharma

Servier, Sandoz, Novartis… le « beau monde » du profit maxi

 

 

Onze laboratoires pharmaceutiques ont été sanctionnés par l'Agence nationale du médicament pour avoir provoqué des pénuries de certains médicaments en ne prévoyant pas de stocks suffisants.

         Au total, l'ensemble des amendes s'élève à 8 millions d'euros, ce qui n’est presque rien pour ces entreprises très profitables pour leurs actionnaires. Parmi les condamnés, on trouve Biogaran, filiale du groupe Servier, déjà condamné dans l'affaire du Mediator ; Sanofi, plus de 5 milliards de bénéfices en 2023 ; ou encore Sandoz, qui appartenait jusqu'à récemment à la richissime entreprise Novartis.

         Cette petite tape sur les doigts ne les empêchera pas de continuer à ne produire qu'en fonction de leur rentabilité, et non des besoins des malades. Les gros yeux de l'État, c'est du cinéma !

 

jeudi 26 septembre 2024

Police, mort de Steve : ni responsables, ni coupables ?

L’État ne reconnaîtra jamais ses drames, ou dans 70 ans

 

 

Arguant qu’il n’aurait pas donné l’ordre de lancer des gaz lacrymogènes, un tribunal a prononcé la relaxe du commissaire Chassaing, jugé pour la mort de Steve Maia Caniço, repoussé et noyé dans la Loire lors d’une charge policière brutale sur des quais près de Nantes lors de la fête de la musique en 2019.

         La mise en examen s’était arrêtée au commissaire - qui a poursuivi sa carrière - exonérant d’emblée le préfet de Loire-Atlantique de l’époque et son directeur de cabinet.

         Ce n’est certainement pas l’État, sa hiérarchie policière et sa justice, qui débarrasseront la société des brutes en uniforme.