Michelin, licenciements : honte de rien de la part des serviteurs

Mot en six lettre du mépris patronal ?

 

 

Les 1 200 salariés des usines Michelin de Cholet et de Vannes ont reçu le 19 décembre par courriel un message personnel du PDG Florent Menegaux, le même qu’il a envoyé à tous les salariés des sites français : « Mes très chers collègues, en cette fin d’année, la première chose que je tiens à vous dire, c’est : merci ! Grâce à votre engagement, à vos efforts, (…) Michelin sera toujours Michelin. (…) Je souhaite à vous tous et à vos proches mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. »

         On comprend qu’il n’ait pas envoyé cela en version papier, les futurs licenciés lui auraient trouvé un usage et un seul.

 

Stellantis : Leurs caisses sont pleines

Le pôvre et les pauvres

 

 

Alors que les salaires sont au plancher dans le groupe et chez les sous-traitants, sans parler des travailleurs licenciés qui partent avec presque rien, Tavares va toucher plusieurs dizaines de millions d’euros suite à sa démission forcée. Parachute doré pour le DG, parachute troué pour les travailleurs : c’est l’inverse qu’il faudra imposer !

 

Tavares, le licencieur licencié

Les directeurs passent, la soif de profit des actionnaires reste

 

 

Aucun travailleur ne regrettera Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, éjecté par les principaux actionnaires du groupe, qu’il a pourtant bien servis. En aggravant la pression sur les ouvriers, en licenciant, en liquidant des sous-traitants, en fermant des sites, il leur a fait gagner des dizaines de milliards.

         Les actionnaires ont changé d’employé pour faire ce sale boulot. Il n’y a rien à en attendre pour les travailleurs : les directeurs passent, la soif de profit des Peugeot et Agnelli reste.