Argenteuil, « nature », un site remarquable, Profitons-en !

 

Un plus exceptionnel local

 

C'est terminé pour l'essentiel
 

Argenteuil est une ville populaire avec bien des qualités mais aussi les soucis afférents à une ville marquée par bien des indices de la pauvreté d’une partie importante de la population. En revanche, elle bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle dans la cuvette parisienne. Elle est bordée par un feston de collines surplombant la région parisienne.

         Cette ligne de collines a été exploitée pour son gypse durant le dernier millénaire. Hormis du côté de la commune voisine Cormeilles-en-Parisis, cette exploitation a cessé. Les carrières locales ont commencé à être comblées depuis des décennies. Ces remblais rendaient impropres la construction et l’urbanisation. La contrainte industrielle est devenue une ressource environnementale positive, gérée par une agence liée à la Région.

         Dernièrement, la dernière tranche de remblaiement sur le bas d’Orgemont donnant sur la rue de la République s’est achevée. Un nouvel espace est dorénavant lui aussi ouvert au public, offrant, de la butte des Châtaigniers à l’espace au-dessus de Balmont un espace exceptionnel très important de vue remarquable et de nature, pour la marche et la détente.

         Voilà une situation dont nous devons profiter. Elle offre à chacun la possibilité de joies individuelles mais aussi et surtout de réunions collectives pour le bonheur de tous. Oui, profitons-en ! DM

Argenteuil, la Butte d’Orgemont, un espace « naturel » exceptionnel à préserver

 

Oui, mais la propriété capitaliste est là pour faire obstacle

 

 

Sur la Butte...

Photo Tam tam colonie

Depuis plusieurs années, un litige oppose un propriétaire d’une parcelle importante périphérique de la Butte d’Orgemont et la municipalité d’une part, et une fraction très importante des habitants du quartier, à majorité très pavillonnaire, de l’autre. Si la faune logeant sur cette parcelle –hérissons, crapauds calamites, écureuils et autres, ne voit pas d’un bon œil la liquidation de leur espace de vie et d’existence, ce sont surtout les habitants du quartier qui se mobilisent. Ces derniers sont regroupés au sein de L’Association de protection et de sauvegarde de la butte d’Orgement/Collectif pour la défense de la Butte d’Orgemont.

         Certes le mieux serait la préservation de cet espace. Son urbanisation avec en particulier la perspective de trois immeubles importants ferait effectivement tache à la marge de cette Butte d’Orgemont que l’exploitation des carrières a protégée jusqu’à aujourd’hui et offert à la Ville un espace exceptionnel donnant sur Paris et la cuvette parisienne.

         Nous comprenons donc le combat des habitants qui s’inscrit dans une société capitaliste où la domination de la propriété privée et des promoteurs est reine. Nous indiquons donc ci-dessous les éléments pour ceux qui voudraient joindre leur signature à la pétition de cette association.

 

         Pour finir, nous avons une remarque tout de même et donc un désaccord. L’Association écrit : « … Œuvrer pour le cadre de vie, ce n’est pas augmenter les bouchons sur l’avenue de Stalingrad ou installer des populations fragiles (maison de retraite, Ehpad, crèches) près de l’autoroute A15… ».

         Étonnant cet adjectif « fragiles ». Et puis, s’il ne s’agissait que de l’installation d’une maison de retraite, d’un Ehpad, d’une crèche, dans cet espace exceptionnel de nature et à proximité de Grand frais, je crois qu’il n’y aurait aucun problème. DM

Nature surexploitée, espèces menacées

 

Une condition des oiseaux pas meilleure que celle des travailleurs

 

Réunis depuis le 12 février à Samarcande pour une conférence sur la conservation des espèces migratrices, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : du fait de la surexploitation des ressources naturelles par les grandes entreprises, de nombreux oiseaux, poissons et reptiles voient leurs habitats réduits voire détruits. En conséquence, leur population a chuté considérablement depuis un demi-siècle. Sur plus d’un millier d’espèces menacées, une sur cinq pourrait disparaître totalement.

         La recherche du profit n’en finit pas de faire des ravages. C’est le capitalisme qu’il faudrait faire disparaître !