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mardi 14 juin 2022

Argenteuil-Bezons, bilan des Législatives, 1er tour (1). La question et la nécessité de l’unité de la classe ouvrière

Papiers différents, papiers ou pas, une seule classe ouvrière

 

Il est des chiffres concernant Argenteuil à propos desquels nous devons réfléchir pour notre activité militante.

         Argenteuil est une commune de 115 000 habitants. On peut estimer à 30 000 le nombre d’habitants mineurs. Il reste 85 000 majeurs qui devraient disposer du droit de vote. Mais il n’y a que 53 000 personnes inscrits sur les listes électorales. Cela signifie qu’il y en a plus de 30 000 qui ne le sont pas. Soit ils ne sont pas inscrits, soit ils ne le sont plus. Cela concerne sans doute plusieurs milliers d’habitants, disons 5000. Si l’on part de cette hypothèse, il y a 25 000 personnes ne disposant pas de la nationalité française et qui, en conséquence, ne peuvent voter, en tout cas aux élections législatives.

         Durant nos activités de campagne, nous avons pu mesurer l’amertume de nombreuses travailleuses et travailleurs étrangers frustrés de ne pas pouvoir voter alors qu’ils paient des impôts et travaillent pour certains depuis des décennies et des décennies dans le pays.

         Nous partageons leur amertume. La « gauche » leur avait promis avant 1981 ce droit de vote. Comme pour bien d’autres choses, elle n’a pas tenu parole. C’est pourtant donc une revendication qui reste plus que jamais d’actualité.

         Lors de nos discussions, je crois que nous avons pu souvent convaincre que nous, les communistes révolutionnaires, dans cette campagne, nous nous adressions aux travailleurs, et non à ceux d’entre eux munis d’une carte d’identité française. Travailleurs français, étrangers, sans papiers, demain dans les luttes du monde du travail, nous serons complètement au coude à coude, pour imposer les revendications et nos objectifs. Car il n’y a qu’une seule classe ouvrière. DM

 

Une rencontre à la librairie Le Presse-Papier

 Ce soir mardi 14 juin à 18 h.30

Avec Christian Astolfi pour son livre, beau et très utile pour des militants du monde du travail :

« De notre monde emporté » 

 

dimanche 22 mai 2022

Argenteuil-Bezons, Législatives (10), aller à la rencontre des travailleurs en permanence

 

L’essentiel, une rencontre militante en permanence

 

        

Une nouvelle permanence électorale vient d’être inaugurée hier. C’est celle de Paul Vannier, le candidat de l’Union de la gauche.  Elle est la troisième sur Argenteuil.

         Les candidats qui ont une chance de l’emporter se sentent le besoin d’avoir une permanence. Ils en installent une, sur la base de leurs chances notables de pouvoir s’en faire rembourser le coût s’ils obtiennent plus de 5% des suffrages. C’est la loi, il n’y a rien sur ce plan à leur reprocher.

         Bien évidemment, dans les circonstances actuelles, avec pourtant des candidats investis totalement dans les combats de la population, nos espoirs sont faibles de franchir cette barre.

         Mais si nous pouvions l’envisager, aurions-nous besoin d’un local de permanence électorale ? Cela correspond-il à un véritable besoin pour les candidats ? Lorsque nous avons l’occasion de passer devant le local de l’un ou de l’autre, nous n’avons jamais l’impression d’y voir foule. Il y a bien à l’intérieur celui qui la tient… lorsqu’elle est ouverte.

         En tout cas, nos permanences, nous les tenons mois après mois dans la rue. Qu’il vente ou qu’il neige, il y en a une dizaine chaque semaine sur Argenteuil, temps électoraux ou pas. Et finalement, nous y allons à la rencontre des habitants et des travailleurs cent fois plus que si nous les invitions à franchir le seuil d’une permanence. Aujourd’hui, pour ma part j’en tiendrai deux, l’une de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre, puis comme d’habitude, de 11 heure à midi, à l’entrée du marché Héloïse. DM

lundi 19 juin 2017

Communiqué de Nathalie ARTHAUD au soir du deuxième tour des élections législatives


Après le 2e tour des élections législatives

Macron a donc la large majorité qu’il souhaitait à l’Assemblée nationale. Il pourra prendre toutes les mesures qu’il voudra. La future Assemblée de béni-oui-oui sera entièrement derrière lui.
La nouvelle majorité se vante d’avoir écarté les notables de la politique dont l’alternance sous les étiquettes LR ou PS a tenu lieu de démocratie pendant le demi-siècle passé. Ce n’est que partiellement vrai tant une partie de ces notables a pu se recycler en faisant allégeance à Macron. Elle se vante d’avoir fait une large place à l’Assemblée nationale à ce qu’ils appellent la « société civile ». Mais au vu de l’appartenance sociale des députés – entrepreneurs, start-upers en tout genre, directeurs de sociétés, hauts cadres d’entreprises, propriétaires immobiliers-, c’est une façon de confirmer que leur société, c’est celle des bourgeois petits et moyens, dirigée en fonction des intérêts de la grande bourgeoisie capitaliste.
L’électorat populaire, les travailleurs, les chômeurs, les retraités du monde du travail, s’est tenu largement à l’écart de ces élections. L’abstention moyenne – déjà un record au premier tour, 51,3 %, plus forte encore au deuxième, 56,6 % – dissimule la réalité sociale : dans les quartiers populaires, elle a dépassé les 60 %, voire plus de 70 %. Il faut ajouter aux abstentions les votes blancs et nuls, ainsi que tous ceux dans les quartiers populaires qui sont tellement dégoûtés des élections qui ne changent rien à leur sort qu’ils ne sont même plus inscrits sur les listes électorales.
Ce n’est pas pour rien que Macron a réussi à entraîner une partie significative des politiciens de la droite. Ce dont la droite a rêvé et que Hollande a commencé à réaliser avec les lois El Khomri, Macron se prépare à le pousser jusqu’au bout en démolissant ce qui, dans la législation du travail, protégeait un tant soit peu les travailleurs contre l’avidité patronale.
Le gouvernement Macron-Philippe est un gouvernement de guerre sociale dont l’objectif est de permettre au grand patronat et aux financiers, avec l’aide de l’Etat, de prélever sur les classes exploitées de quoi continuer à s’enrichir, alors qu’une fraction croissante de la population tombe dans la pauvreté.
Entre les deux tours, le principal argument des partis déchus de la gauche gouvernementale mais aussi du PCF et de La France insoumise a été « qu’il ne faut pas laisser les mains libres à Macron ». Lamentable plaidoyer de ces partis qui se posent en avocats des classes populaires au Parlement, mais qui veulent surtout sauver quelques places de députés. Mais Macron a déjà annoncé qu’il gouvernera par ordonnances, et les travailleurs ont fait l’expérience, lorsqu’ils ont montré leur refus des lois El Khomri que l’exécutif a de toute façon tous les moyens avec le 49.3 de passer outre la contestation parlementaire, si contestation il y a.
Ce n’est pas par des joutes parlementaires, mais par la force collective de la classe ouvrière, que l’offensive du gouvernement et du grand patronat pourra être stoppée.
La préoccupation de tous ceux qui se placent dans le camp des travailleurs doit être de contribuer à ce que l’explosion sociale, provoquée par l’avidité de la classe capitaliste et l’arrogance de son gouvernement, soit guidée par la conscience des travailleurs de leurs intérêts communs qui les opposent au grand capital.
Il ne faut pas que cette force collective soit détournée vers des voies de garage ou, pire, dévoyée au point d’opposer les travailleurs les uns aux autres en fonction de leurs origines ou de leurs catégories.
Il est indispensable que les travailleurs se donnent un parti qui représente leurs intérêts politiques. Un parti d’autant plus décidé à mener jusqu’au bout les luttes, petites et grandes, des travailleurs qu’il a pour objectif fondamental le renversement de la dictature du grand capital sur la société, l’expropriation de la grande bourgeoisie, la fin de l’économie basée sur l’exploitation et la recherche du profit privé, pour une économie basée sur la propriété collective et organisée en fonction des besoins de tous.

Nathalie ARTHAUD, le 18.6.17

samedi 17 juin 2017

Argenteuil-Bezons, 5ème circonscription du Val d'Oise, F Lazaar, P. Doucet : les couleuvres d'hier n'excusent pas les couleuvres de demain


Représentants du capital, d’hier ou de demain, pas une question de style

 

Notre article de notre blog « lo argenteuil » intitulé « Gonflé ! » a obtenu un beau succès hier sur les réseaux sociaux et a été « partagé » de nombreuses fois. Comme de bien entendu, nous nous en réjouissons, en postant néanmoins le présent bémol.

         Notre article portait sur un des derniers tracts de l’encore-député dénonçant à travers la candidature de sa rivale d’En marche toutes les attaques que prépare ouvertement Macron contre le monde du travail. Des attaques en préparation, bien réelles et indiscutables. Ce qu’il y avait de cocasse, si l’on peut dire, c’est que l’on pouvait pratiquement transposer, point à point, les différents éléments de ce tableau noir des attaques de demain aux attaques bien réelles d’hier que, de 2012 à 2017, l’encore député Philippe Doucet a été le défenseur très zélé ! Mais cela, celui-ci, victime sans doute des vapeurs de la peinture utilisée pour se repeindre en rose et en homme dit de « gauche », l’a complètement contourné. Dans ce tract, l’opération était tellement grosse, que l’on ne pouvait que s’esclaffer et dire : « gonflé ! »

         Bien évidemment, les partisans de la rivale de ce dimanche de l’encore député s’en sont donné à cœur joie à la vue du caméléon de première classe. C’est humain, mais que ceux d’entre eux qui veulent réfléchir n’oublient pas que si les attaques de Macron font sourire lorsqu’elles sont dénoncées par P. Doucet, elles sont néanmoins bien réelles, et que, pour notre part, nous appelons le monde du travail à se préparer dès maintenant à les contrer.

         Leur candidate a dans cette campagne été bien discrète sur tout cela qui est le fonds du chef Macron, lequel entend à lui faire jouer le rôle de « godillot ».

         Bien sûr, qui vivra verra, mais nous allons vite voir. A chacun, demain, d’en tirer les conclusions, et après-demain, à continuer à en discuter très sérieusement.

vendredi 16 juin 2017

Argenteuil : P. Doucet, F. Lazaar, deux candidats blanc bonnet et bonnet blanc du camp de la bourgeoisie


Gonflé !



Ce qui est extraordinaire avec P. Doucet, c’est qu’il est prêt à dire n’importe quoi, et le contraire de n’importe quoi et le contraire du contraire, sans fin…
         Dans un de ses derniers tracts désespérés, il supplie de ne pas regarder dans le « rétroviseur » et liste à l’encontre de son adversaire  un certain nombre de mauvais coups que celle-ci nous prépare. Mais il suffit de remplacer « Elue, la candidate d’En Marche votera et soutiendra » par : « Elu, P. Doucet, le député du PS a voté et a soutenu », pour que, quant au  reste, il n’y ait presque rien à changer. Voyons :
Il a soutenu : « Le 49-3 qui vaut les futurs ordonnances » ;
-la loi El Khomri ;
-la déchéance de la nationalité ;
-la suppression de la demi-part pour Maman qui est redevenue imposable et a perdu en conséquence le bénéfice de l’APL ;
-la suppression de nombreux postes de fonctionnaires ;
-le mépris des syndicats et du dialogue social ;
-le libéralisme assumé au profit des banques ;
-l’ubérisation de la société française dont il a été un fervent propagandiste ; 

-et localement, en lousdé, il a décidé la suppression de l’abattement de 20% sur la taxe d’habitation qui a aggravé la pression fiscale pour une partie importante de la population ;  

Oui, P. Doucet n’aime pas le rétroviseur qui lui montre le visage d’un carriériste qui a été prêt à toutes les compromissions durant les cinq années écoulées au plus grand profit de la bourgeoisie et qui nous rêve amnésiques.

D. MARIETTE qui face aux deux candidats locaux de la bourgeoisie s’abstiendra dimanche

mardi 13 juin 2017

Argenteuil-Bezons : remerciements de Lutte ouvrière et perspectives


Remerciements et perspectives


Nous remercions les 440 électeurs qui ont porté leur choix sur notre candidature dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons ». Ce nombre demeure certes très minoritaire, mais il est en augmentation, non seulement en pourcentage (de 1,06% en 2012 à 1,65 % hier), mais surtout, malgré une abstention croissante, en nombre, puisque notre résultat passe de 359 voix en 2012 à 440 voix hier.

         Au second tour, les électeurs n’auront le choix sur la circonscription qu’entre la candidate macronienne officielle, la jeune F. Lazaar à qui Macron réserve le rôle de devenir un « godillot » de service de sa politique, et le macronien déclaré, clientéliste et carriériste P. Doucet, qui voudrait faire oublier, entre autres, qu’il a été l’homme de Hollande et de Valls, chantre du 49-3, de la Loi travail, et du projet ignoble de « déchéance de la nationalité » ! Fondamentalement, le blanc bonnet du capital fait face au bonnet blanc du grand patronat, deux faces d’ennemis jurés des travailleurs.

         Comme le disait Nathalie Arthaud dans son communiqué d’hier au soir : « Tout en remerciant les travailleurs, les chômeurs, les retraités qui, en votant pour nos candidats, ont voulu affirmer leur appartenance au camp des travailleurs, nous les appelons à continuer à exprimer leurs convictions, les affermir, les propager. La conscience de faire partie de la classe des exploités aux intérêts fondamentalement opposés à ceux des exploiteurs est essentielle pour survivre dans cette jungle qu’est la société capitaliste.

C’est parce qu’il se place résolument sur le terrain de la conscience de classe que notre courant pourra et devra trouver, lors des réactions inévitables du monde du travail, l’influence qu’il ne peut pas gagner sur le seul terrain électoral.

Pour la grande bourgeoisie, les partis qui ont l’ambition de gérer ses affaires politiques ne sont qu’accessoires. Elle peut les garder, s’en détourner ou les rejeter lorsqu’ils sont trop usés. Sa mainmise sur la société, elle la doit à ses capitaux.

La force de la classe ouvrière ne peut, en revanche, se déployer que collectivement. Elle a besoin d’un parti qui incarne sa conscience de classe et qui représente résolument, en toutes circonstances, ses intérêts politiques. Rejoignez-nous pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire, indispensable pour se défendre au jour le jour, irremplaçable pour mettre fin à la dictature du grand capital sur la société et à l’exploitation ! »

                                                                          Argenteuil, le 12.06.17.