Les travailleurs font fonctionner la société, ils doivent la diriger
Il faut avoir le pied ferme et regarder devant soi pour circuler depuis des semaines dans la partie de l’avenue Gabriel Péri en travaux. Le parcours n’est pas évident et change de jour en jour. En y regardant de plus près, on se demande parfois quelle est la logique des travaux, et donc des parcours proposés. Bon, soit, c’est des travaux.
En revanche, ce qui éclate aux yeux des passants est que rien ne se fait sans les travailleurs qui œuvrent sur le site. Ils y sont nombreux, et c’est rondement mené.
Dans nos discussions, revient régulièrement l’antienne qu’il n’y a plus de travailleurs. Ce genre de propos relèvent de ce qui ne dépasse pas le bout de son nez. Certes, dans le pays, les caractéristiques du monde ouvrier ont évolué comme elles n’ont pas cessé de le faire depuis deux siècles. Parmi d’autres, en tout cas, il suffit de voir ces dizaines de travailleurs du bâtiments, ouvriers et chefs d’équipes, pour constater que c’est bien eux qui font fonctionner et avancer la société, et ni les rentiers, ni les actionnaires, ni les spéculateurs qui ne font que récupérer une partie de la valeur de ce que produisent les premiers., Une récupération qui s’effectue avec l’aide de leurs serviteurs de l’État bien sûr. DM


