Coupe du monde 2026 de foot : après le Qatar, le Mexique

Droit au but, sans témoin

 

Photo : Rodrigo Soldon

La Fifa a refusé au syndicat mondial des travailleurs du bâtiment l’accès au chantier du stade Azteca à Mexico, qui va accueillir des matchs de la Coupe du monde 2026.

         La Fifa s’est déjà lavé les mains des morts parmi les travailleurs immigrés bâtisseurs des stades au Qatar. Son président, Gianni Infantino, présent à l’investiture de Trump, estime inutile de s’embarrasser avec des syndicats : la machine à fric qu’est le Mondial doit continuer de tourner à plein régime sans le moindre grain de sable.

 

Migrants en Amérique centrale : effondrement et impasse du capitalisme

 

Liberté de circulation pour tous les travailleurs !

 

 

Depuis cet été, le nombre de migrants sur les routes du Mexique augmente selon l’Organisation internationale de la migration. Chaque jour 6 000 personnes, fuyant la précarité et l'insécurité de pays dont l'économie s'écroule, entrent sur le territoire mexicain par le sud, et s'ajoutent aux Mexicains qui veulent partir vers le nord.

         Les autorités américaines tentent de barricader leur frontière avec le Mexique, dont la principale compagnie ferroviaire essaye d’éviter de transporter des migrants.

         Puisque le capitalisme est incapable de leur offrir un avenir : liberté de circulation pour tous les travailleurs !

Street Art à Argenteuil, oui bien sûr, mais l’Art dans tous ses états vaut le détour et les moyens

 

La culture pour tous n’est pas une affaire de préférence personnelle

Détail de la fresque de Diégo Rivera « Man at the crossroads » à Bellas Artes » à Mexico

         L’art de la rue est à la mode à Argenteuil. Cela tombe bien puisque c’est à notre goût. C’est incontestablement un pan de la culture. Cet art continue la tradition des grandes fresques, marquée en particulier par celles des grands peintres mexicains.

         Donc il n’y a rien à dire. Sauf que nous aimerions que tous les aspects de la culture soient aussi bien traités par la municipalité. On a comme l’impression que ses différents aspects sont suivis différemment selon qu’ils sont du goût ou pas des élus municipaux. Cela ne vaut pas seulement pour le « Street art », mais se traduit par des choix et une information bien différente pour les uns ou pour les autres. Si ça plaît, l’information est soignée, sinon elle est totalement bâclée.

         En attendant, lors de la rénovation des salles du complexe Jean Vilar, une place pourra être réservée sans souci à cet art de la fresque en extérieur comme en intérieur. DM