Affichage des articles dont le libellé est défense de Jean Vilar. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est défense de Jean Vilar. Afficher tous les articles

mercredi 5 mars 2025

Argenteuil, associatif, politique, rêve de l’édile et besoin d’une vraie salle des fêtes communale (2)

 

La catastrophe de la neutralisation de la salle des fêtes communale

 

Salon des numismates, naguère...

Dans son « grand » interview, le maire d’Argenteuil répond à une question sur l’avenir de l’espace Jean Vilar de la façon suivante : « L’espace Jean-Vilar devenu techniquement obsolète, doit être repensé. Ce lieu a rendu beaucoup de services comme salle des fêtes et espace de réunion, mais nous devons réfléchir à son avenir. Je me demande si la salle de spectacle ne doit pas être déplacée pour laisser place à une île Héloïse totalement verte… ».

         Cela fait 35 ans pour le moins que le complexe Jean Vilar, plutôt sa grande salle Jean Vilar, a été abandonnée par les municipalités successives. Elle n’a pas été entretenue comme il fallait. Les réparations nécessaires au fil des ans n’ont pas été effectuées en temps voulu.

         Lorsque nous l’utilisâmes pour la première fois en 1991 pour y mener notre banquet Lutte ouvrière annuel, nous découvrîmes que la vaisselle avait été pillée, que les feux n’étaient pas entretenus comme il fallait, que le système de chauffage avait besoin d’une rénovation… Et depuis...

         La neutralisation du complexe depuis trois ans est une catastrophe associative pour la commune, ce complexe étant totalement adapté pour des grandes réunions, pour des salons de l’emploi, pour des évènements culturels. En conséquence, les grandes réunions ne se tiennent plus. Les salons de l’emploi ou autres se font à une échelle réduite ou à grands frais comme le dernièr autour du marché Héloïse. Le Salon numismatique a migré. Autre évènement mondial, Les Cinglés du cinéma ont disparu. Il faut l’acharnement extraordinaire de Sous les couvertures pour mener son Salon du Livre et des Lecteurs...

         Quant aux « grands » spectacles, que la municipalité, pour commencer, soit déjà capable de remplir le Figuier blanc à toutes les séances, qu’elle utilise au mieux la salle Sochon de Joliot-Curie, et la salle Saint-Just du Val-Nord qui ne sert à pas grand-chose.

         Quand on veut noyer son chien, on l’accuse paraît-il d’avoir la rage. À Argenteuil, quand on veut tuer la vie associative, on accuse son grand lieu d’obsolescence. Catastrophique ! DM

samedi 1 mars 2025

Argenteuil, affaire Jean Vilar, de renvoi en renvoi, le signe que ça ne va pas

 

Les voilà devenus escargots

 

Elle est à nouveau utile aux Argenteuillais quand ?

Après l’abandon par la municipalité du projet « Jean Vilar » qu’elle avait concocté avec le promoteur Fiminco, ce dernier considère qu’elle a subi un dommage. De ce fait, elle a porté l’affaire devant les tribunaux pour la désignation ou pas d’un expert qui définira ou pas la réalité de ce dommage et son ampleur.

         L’affaire devait être jugée à Pontoise début décembre. Fiminco a alors demandé le renvoi. Une deuxième session était prévue il y a quelques jours. Une nouvelle fois, le promoteur a demandé le renvoi. Une troisième session est donc à nouveau prévue début avril...

         Outre le fait que cela doit tout de même agacer les magistrats, c’est tout de même étrange que celui qui se plaignait de l’allongement des délais allonge à son tour ceux de la procédure. Mais comprend qui peut…

         En attendant, nombreux sont ceux qui à Argenteuil viennent d’apprendre avec délice que les travaux de l’A69 étaient suspendus. Comme qoi l’action en justice seulement sur le plan de l’application du droit adjoint à l’activité déterminante sur le terrain, peuvent permettre d’obtenir les succès que les intérêts de la société imposent. DM

mardi 25 février 2025

Argenteuil, l’extraordinaire combat du Comité Jean Vilar pour l’abandon du projet Fiminco

 

Quand la municipalité d’Argenteuil ne veut pas reconnaître la dette morale qu’elle doit au Comité Jean Vilar

 

La Gazette, le 20 mai 2019

Il y a le « grand oral » des élèves de terminale, la « Grande librairie » de la télévision, mais il y a aussi la « grande interview » du maire d’Argenteuil dans la brochure « La Seine pour horizon » que nous avons commencé à évoquer hier. Passons.

         Commençons pour aujourd’hui par un aspect qui concerne les milliers et les milliers d’Argenteuillais qui ont partagé le combat du Comité Jean Vilar pour l’abandon du projet Fiminco et qui pèseront lourd lors des prochaines élections municipales.

         À la question : « Avançons maintenant le long de la Seine pour rejoindre L’île Héloïse. Que va-t-il s’y passer dans les mois à venir ? », Georges Mothron répond : « Sans refaire toute l’histoire du projet porté par le promoteur Fiminco ces dix dernières années, le temps perdu avec les nombreux recours nous a conduits à revoir notre copie avec mes collègues du Conseil municipal. L’objectif est désormais de prendre davantage de hauteur sur l’ensemble du projet et de mieux intégrer la Seine dans notre réflexion. »

         Drôle de sujet-verbe de la part de l’édile : « le temps perdu avec les nombreux recours nous a conduits à revoir… ». C’est le temps perdu qui a conduit à cela ? Donc pas une réflexion sur l’absurdité d’un tel projet ?

         Une absurdité mise en évidence dès son annonce subreptice et dans les années qui ont suivi, par une panoplie d’arguments et de centaines de pages que la municipalité n’a ni voulu écouté ni voulu entendre !

         L’édile veut maintenant « prendre de la hauteur ». Plus que les 43 mètres du projet Fiminco ?

         Si à la fin des années 1960 il y avait eu un Comité contre la RN 311, la Ville d’Argenteuil n’en serait pas là à rêver à nouveau de la « Seine pour horizon ». Vraiment merci en 2025 au Comité Jean Vilar, à ses analyses et à son combat. DM