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mardi 23 avril 2024

La campagne de Lutte ouvrière dans les élections européennes : dans les usines et les quartiers populaires

La campagne de Lutte ouvrière : dans les usines et les quartiers populaires

Publié le 17/04/2024

Dans les médias, la campagne électorale des européennes a officiellement commencé lundi 15 avril, avec la mise en place du principe de « l’équité » entre les listes. En fait, ce mot ne signifie rien.

Ceux qui occupent la place sur les plateaux de télévision et à la radio continueront de le faire, car équité ne veut surtout pas dire égalité de temps de parole. Quant à la presse écrite, elle n’est assujettie à aucune règle.

Les temps de parole seront certes mesurés précisément, mais les chaînes sont priées de respecter dans leurs invitations « la représentativité des listes de candidats et des partis ». Selon quels critères ? « En fonction des résultats obtenus lors de la dernière élection des représentants au Parlement européen et aux plus récentes élections, et en fonction des indications de sondages d’opinion », explique l’ARCOM, l’institut prétendant veiller au pluralisme dans le domaine de l’audiovisuel. Il ajoute qu’il faut « également tenir compte de la contribution de chacune des listes de candidats et de leurs soutiens à l’animation du débat électoral ».

Ce cadre extrêmement flou permet aux chaînes de télévision de faire ce qu’elles veulent, et confie aux grands partis politiques un monopole sur l’opinion publique, malgré tout le rejet qu’en réalité ils peuvent susciter. Ainsi, tout contribue à ce que les électeurs soient convaincus de n’avoir le choix qu’entre des candidats qui, tout en se critiquant et parfois en s’insultant, sont « tous les mêmes ». En effet ils se retrouvent dans la volonté d’accepter cette société dont ils prétendent être des responsables. Cette prétention est un mensonge grossier, car les maîtres de cette société sont les grands capitalistes, qui ne soumettent pas leur pouvoir au vote. Même lorsqu’ils ne se mêlent pas directement d’élections, ils savent dicter leur politique à ceux qui se font élire.

Dans cette situation, beaucoup de travailleurs s’abstiennent, voire ne sont même plus inscrits sur les listes électorales. Mais s’abstenir, c’est se taire. Le bulletin de vote pour la liste Lutte ouvrière veut être un moyen de dire que l’on accepte pas cette société qui rend l’immense majorité de plus en plus misérable, alors que la classe capitaliste s’enrichit comme jamais. Il veut être un moyen d’affirmer que la classe ouvrière représente des millions de personnes qui font tout tourner et que cette classe, en collaboration avec toutes les autres couches opprimées, dirigerait la société d’une façon infiniment plus rationnelle que la bourgeoisie, car elle le ferait dans l’intérêt général et non pas pour le profit d’une infime minorité. Il veut être un moyen de dénoncer la marche à la guerre que sont en train de nous imposer ceux qui nous dirigent, et qui mène à la catastrophe.

Le vote Lutte ouvrière sera sans doute une voix moins forte que celles qui défendent ce système, derrière Macron, Le Pen et bien d’autres. Mais cette voix venant du camp des travailleurs sera la seule représentant une perspective d’avenir pour l’humanité. Tous ceux qui feront le geste de voter Lutte ouvrière, et d’entraîner leurs proches à le faire, contribueront à la renforcer.

                                                 Pierre Royan (Lutte ouvrière n°2907)

 

mardi 9 avril 2024

Liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs lors des élections européennes : venez soutenir nos candidats

 

Avec la liste de Lutte ouvrière, à Paris le 26 avril

 


 

Pour les élections européennes, la liste Lutte ouvrière mène campagne contre ce système capitaliste qui ne fait qu’engendrer des crises et des guerres. Elle affirme que les travailleurs de tous les pays doivent prendre le pouvoir pour mettre fin à ce système et offrir à l’humanité un autre avenir. Pour défendre ce programme, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier tiendront un

MEETING, le vendredi 26 avril à 20h,

Grande salle de la Mutualité, 24, rue Saint-Victor
75005 Paris. Métro : Maubert Mutualité. (Entrée gratuite.)

 

Venez les écouter et les soutenir.

dimanche 31 mars 2024

Bardella : candidat à gouverner pour les capitalistes. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

Bardella : candidat à gouverner pour les capitalistes

Tête de liste RN aux Européennes, Jordan Bardella, a tenu son deuxième meeting de campagne à Montbéliard. D’après la presse, le public comptait 2 000 personnes souvent jeunes, venues de toute la région et même de Moselle et d’Alsace.

Publié le 27/03/2024À quelques centaines de mètres du berceau de Peugeot, devenu PSA et aujourd’hui Stellantis, Bardella a exalté « la France du travail »… sans dire un mot contre la famille Peugeot et le groupe Stellantis, alors que l’usine Peugeot de Sochaux-Montbéliard est passée en quelques dizaines d’années de 40 000 à 5 000 travailleurs du fait des suppressions d’emplois et de la sous-traitance.

Riches à milliards, les Peugeot, comme tout le grand patronat, sont responsables des suppressions d’emplois, du chômage, de la précarité, des cadences de fous que les travailleurs subissent. Mais Bardella et le RN s’en prennent aux immigrés pour masquer cette réalité-là. « On paye, on paye pour qui ? Pour ceux qui ne travaillent pas, pour les migrants » a déclaré Bardella à son meeting. En même temps, les énormes profits que vient d’annoncer le groupe Stellantis – dont les Peugeot sont actionnaires – ont représenté 18,6 milliards d’euros, soit le salaire annuel de 465 000 salariés, payés 2 000 euros cotisations sociales incluses. Les grosses sociétés du CAC 40 ont vu leurs profits exploser. Voilà en fait pour qui « on paye » : là sont ceux qui font payer et exploitent les travailleurs et toutes les classes populaires.

Le RN veut arriver au pouvoir, autrement dit gérer la société pour le compte de ses vrais maîtres, les Peugeot, les Dassault, les Bolloré et autres grandes familles bourgeoises. Pour masquer les vrais responsables de l’exploitation et du délabrement de la société capitaliste, il désigne des boucs émissaires, l’Europe ou les immigrés. Si des gens comme Le Pen ou Bardella arrivaient au pouvoir, comme tous les autres politiciens, les Ciotti, Le Maire et Macron, ils gouverneraient dans l’intérêt du grand patronat et de la finance.

Voilà donc les nouveaux bonimenteurs politiciens, après Mitterrand qui voulait « changer la vie », Hollande qui disait « mon ennemi c’est la finance », et Sarkozy qui parlait de « moraliser le capitalisme ». Mentir et amuser la galerie pendant que la grande bourgeoisie pille la société, c’est tout un métier.

Au pouvoir, Bardella-Le Pen prendraient la suite, en divisant encore davantage les travailleurs en fonction de leur origine. Il faut plus que jamais se souvenir des paroles de l’Internationale : « Il n’y a pas de sauveur suprême, travailleurs sauvons-nous nous- mêmes. »

                                              Étienne Hourdin (Lutte ouvrière n°2904)