Affichage des articles dont le libellé est Argentine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Argentine. Afficher tous les articles

samedi 11 mai 2024

Lutte de classe en Argentine : une grève réussie.

L’ « attentat » des bourgeois et de leurs valets contre la condition des pauvres !

 

Crédit photo : Midia NINJA

Une tête de l'emploi

Jeudi 9 mai, les travailleurs ont répondu nombreux à l’appel à la grève lancé par les trois plus grands syndicats, dans les transports, les services publics et les commerces. C’est une réaction à la politique du gouvernement Milei, qui appelle « ajustement » les 15 000 icenciements auxquels il vient de procéder dans le secteur public, et qui taille à la hache – ou plutôt à la tronçonneuse – dans les droits de tous les travailleurs.

         Les porte-parole du gouvernement ont beau dénigrer le mouvement en parlant de la grève comme d’un « attentat » contre la liberté des pauvres d’aller gagner leur pain, la classe ouvrière argentine relève la tête. Et elle n’a pas dit son dernier mot !

mercredi 3 janvier 2024

Argentine : protestations contre la politique de Milei

 

Lutte entre deux classes

 

 

Des rassemblements se multiplient à Buenos Aires contre la politique du nouveau président argentin d’extrême droite, Javier Milei.

Il vient de décréter que les loyers seraient fixés librement par les propriétaires. Et promet la restriction du droit de grève, le droit de tuer pour la police, et la privatisation d’entreprises publiques.

Milei sert les intérêts des riches et tâche de plaire aux financiers américains qui étranglent l’économie argentine. Mais il se peut qu’il trouve les travailleurs mobilisés sur sa route.

mardi 21 novembre 2023

Argentine : le président change, la crise reste

La seule issue pour les exploités reste dans leurs luttes collectives

 

Milei au forum de Davos, en 2014 (crédit photo : World Economic Forum)

En Argentine, Javier Milei, candidat d’extrême droite dans le style de Trump ou de Bolsonaro, vient de remporter le second tour de l’élection présidentielle. Dans un pays où l’inflation atteint les 150 % et où la vie des classes populaires se dégrade au fil des coups portés par le FMI, ses outrances et ses promesses de lendemains qui chantent lui ont permis de s’attirer, entre autres, les voix de travailleurs déboussolés, et dégoûtés des partis politiques en place.

         Évidemment l’arrivée à la présidence de ce démagogue surnommé « le fou » n’accouchera d’aucun miracle pour le monde du travail, et accompagnera l’aggravation du sort des plus précaires. Car ce sont bien les bourgeoisies argentine et états-unienne qui continueront à tirer leurs profits des richesses naturelles et de l’exploitation des travailleurs.

         La seule issue pour les exploités reste dans leurs luttes collectives. Pas le faux choix qui leur est proposé entre deux représentants des classes dominantes qui les fouleront aux pieds, comme le disait déjà Marx en son temps.