Allons lui dire nombreux ce que nous pensons !
Le maire est tout fier de
respecter, selon lui, une de ses promesses électorales, celle de rencontrer
régulièrement les habitants. C’est bien la seule promesse électorale qu’il
tient, et on verra même s’il l’a tient jusqu’au bout. Entre nous, c’est bien la
moindre des choses.
Il
veut nous parler des comités de quartier et des impôts. Sur ces points, gageons
qu’il n’aura pas grand-chose à nous dire. Pour les comités de quartier, c’est
la loi du genre de ne pouvoir décider de rien d’essentiel. Quant aux impôts, lui
content, il peut nous répéter qu’à l’automne prochain, la note à payer sera
aussi salée qu’à l’automne passé, et qu’il n’a pas rétabli l’abattement
justement décrié, cela ne nous mettra pas pour autant de baume sur notre budget.
Il
veut nous parler de la dissolution de l’Agglomération et du Grand Paris. Il a
créé un gros-gros problème, et il vient nous demander ce que nous pensons de ce
problème. Car ces décisions prises unilatéralement, sans discussion, qui ne
figuraient pas dans son programme électoral, sont grosses de danger, pour les
personnels, pour les habitants, pour nos impôts, pour les services publics, du
nettoyage, des ordures ménagères, des parcs communaux, de la culture… les habitants
ont effectivement d’importantes inquiétudes à exprimer sur ces terrains, et ils
doivent utiliser l’occasion pour les exprimer.
Mais
ils ont aussi bien d’autres questions à poser et de réprobations à exprimer.
Pour n’en rester qu’à ce que nous évoquions sur ce blog ces trois derniers
jours : la liquidation du principe « une classe-une atsem », l’extinction
prévue de l’aide à domicile municipale, la fin de la boucherie Bernard.
Il
y a une occasion de prendre la parole, de près, prenons là.