dimanche 30 juin 2019

Gilets jaunes : 33ème acte

Bien évidemment, la photo du jour de notre ami d’Argenteuil qui ne faiblit pas, et demeure fidèle depuis novembre à ses samedis parisiens de protestation et de colère.

 


Une rencontre

 


A la librairie Le Presse-papier, 26 avenue Gabriel Péri à Argenteuil, un rendez-vous ce mardi 2 juillet à 18 heures 30, avec une soirée entretien-échanges-dédicaces autour du livre « Les écœurés – mort d’un Gilet jaune » de Gérard Delteil en présence de l’auteur.
         Il s’agit de revenir, à la veille des vacances, sur ce mouvement des Gilets jaunes qui a incontestablement marqué le pays depuis novembre dernier.
         Pour écrire ce roman, Gérard Delteil n’a pu manquer de côtoyer sur les ronds-points comme ailleurs des acteurs de ce mouvement. A n’en pas douter, ils ont donné corps, avec justesse et complexité, aux personnages de ce roman.
         L’idée, lors de cet entretien que je mènerai, est d’approcher le phénomène Gilets jaunes, ce que les questions qui suivront permettront aussi de développer, avant les habituelles dédicaces. Dominique M.

Céréales : la canicule, une aubaine pour les spéculateurs


La fièvre des spéculateurs

 
                         Merci Wikipédia

Les fortes chaleurs et la sécheresse dans plusieurs pays sont l’occasion pour les spéculateurs sur les marchés des matières premières agricoles de faire monter les cours. Le blé et le maïs ont ainsi pris 20% à Chicago.
Encore une catastrophe pour l’humanité et la planète qui peut rapporter gros aux spéculateurs.

Ponts, viaducs, 25 000 ouvrages défaillants !


Vertigineux !

 


Un rapport du Sénat  vient de sortir qui  estime que 25 000 ponts sont défaillants à cause du manque d’entretien. D’après les experts, il faudrait consacrer 500 millions par an à leur entretien, alors que le budget actuel est de 45 millions… soit 90 000 euros par pont !
Evidemment, au moment où le gouvernement serre la ceinture de tous les services utiles à la population, consacrer l’argent nécessaire à l’entretien n’est pas au programme. C’est pourtant le seul moyen d’éviter des catastrophes comme celle qui s’est produite en août dernier avec la chute du pont Morandi à Gênes, qui provoqua 43 morts et des dizaines de blessés.

Argenteuil, piscine, le grand retard


Plouf !

 


Il y a chaque année, des centaines de victimes à cause de noyades (400 en 2018 !). Une part notable de la population ne sait toujours pas nager, ou ne nage pas correctement. Pour l’apprentissage de la natation, l’École et les associations sportives jouent un rôle essentiel. Par ailleurs, l’été en particulier, les piscines représentent un loisir guère onéreux pour les jeunes qui ne sont pas en vacances au loin.
         Argenteuil est sous-équipée en la matière, et cela depuis des décennies. Cette situation handicape les apprentissages, et le rôle du lieu durant les vacances estivales.
         La municipalité a décidé la réouverture du bassin mis en service en 1969 lors de l’inauguration de la piscine Youri Gagarine et qui pour diverses raisons a été désaffecté pendant de trop nombreuses années.
         Mais patatraque, des difficultés techniques et de chantier retardent  aujourd’hui la réouverture de ce bassin. Un retard et un surcoût important.
         Quelle malchance pour la municipalité ? Comment vraiment en est-on arrivé-là ?
         En tout cas, la mise en service est maintenant prévue en mars au lieu de septembre prochain ! Cela aura peut-être l’avantage pour la municipalité de gonfler son bilan juste à la veille des élections municipales. Par contre, et c’est ce qui compte, ce long retard va avoir des conséquences fâcheuses pour les scolaires et les activités sportives des clubs.

Argenteuil Vive le comité des sans papiers


Un long passé d’un engagement oh combien bénéfique




Il existe à Argenteuil depuis des décennies un Comité des sans-papiers qui mène une activité exceptionnelle dans ce domaine. Il a permis la régularisation de centaines et de centaines de sœurs et de frères de classe. Il est reconnu par les autorités administratives pour le sérieux avec lequel il conseille, oriente, et prépare les dossiers de régularisation.
         Des bâtons dans les roues entravèrent son activité au moment du premier mandat du maire actuel d’Argenteuil. Puis cette activité a été régularisée (!) par son successeur, et de fait par le maire actuel lors de son présent mandat.
         Lorsque nous évoquons son activité, nous pensons également à celle de RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) qui mène une activité de régularisation auprès des jeunes scolarisés, et qui est régulièrement sollicité, officieusement ou pas, par les établissements scolaires.
         En tout cas, chapeau, et il est évident que ce Comité et RESF doivent pouvoir continuer leurs activités dans les meilleures conditions et avec le soutien de tous. En tout cas, ils ont tout notre soutien. DM

samedi 29 juin 2019

EPR, EDF : le fiasco de l’EPR, mais pas des profits


EDF : le fiasco de l’EPR

 « Fiasco, nouveau coup dur, fatalité qui s’acharne sur l’EPR de Flamanville, etc. » c’est ainsi que la presse a qualifié la décision de l’Autorité de Sureté nucléaire (ASN) d’imposer à EDF de refaire huit soudures situées dans des endroits particulièrement inaccessibles du réacteur nucléaire en construction.
Il n’y a pourtant pas de fatalité dans l’histoire de ces soudures qui résume assez bien l’invraisemblable incompétence qui domine le chantier depuis le début.
Ces soudures ont été réa­lisées en usine, en 2012 et 2013, par Framatome (ex-Areva). Mais il semble qu’EDF n’avait pas transmis à Framatome les prescriptions exactes concernant les pourcentages des métaux à utiliser. Faute de quoi ces soudures risquent de mal se comporter en cas de chaleur intense.
Le problème a, semble-t-il, été détecté en 2015 en usine, mais l’ASN n’en a été informée qu’en 2017. En avril 2018, l’ASN dénonçait des « défaillances humaines et organisationnelles », « un manque de rigueur des fournisseurs » et « une insuffisance du système de surveillance mis en place par EDF ».
On aurait pu s’attendre à ce qu’EDF fasse refaire en usine les soudures incriminées. Certes, cela aurait pris un peu de temps, mais EDF a préféré choisir la pire des solutions : passer outre et donc introduire les soudures dans le corps du réacteur, en espérant que l’ASN laisserait faire. Dans une usine ordinaire cela aurait peut-être pu passer, mais le nucléaire heureusement est sous surveillance.
En fin de compte l’ASN a refusé d’homologuer l’installation, et EDF n’a plus qu’à faire refaire correctement les soudures de ses tuyauteries situées au cœur du réacteur, un énorme travail qui prendra beaucoup de temps et d’argent.
Cette affaire est à l’image de la façon dont le chantier de l’EPR a été géré depuis le début. Il a démarré en 2007 et était prévu pour durer cinq ans, jusqu’en 2012, et coûter 3,5 milliards d’euros. Mais, en 2008, lors d’une inspection de routine, l’ASN découvrait que le radier devant supporter la centrale présentait des fissures, que le ferraillage était parfois absent, et que certaines soudures étaient de mauvaise qualité. Cette partie des travaux se faisait sous la direction de Bouygues. L’ASN a alors parlé « d’un manque de rigueur qui est inacceptable ».
Début 2009, on découvrait, en cours de construction, que les deux systèmes de contrôle et de commande de l’EPR devant diriger la centrale en cas de panne étaient dépendants l’un de l’autre, et non pas indépendants ! Cette erreur de conception invraisemblable aurait dû être corrigée dès le début, mais EDF et Areva s’étaient lancés dans la construction d’un type de réacteur qu’elles ne maîtrisaient pas, pour disposer rapidement d’un modèle vendable à l’exportation. Douze ans plus tard, rien n’est achevé et la facture a été multipliée par trois.
On peut comprendre que la réalisation d’un prototype puisse entraîner des retards et des dépenses supplémentaires, mais pas au point de crever ainsi tous les plafonds. D’autant que c’était loin d’être fini. En 2011, on découvrait dans les enceintes du futur réacteur « des piliers de béton percés comme du gruyère ou grêlés, de nombreux nids de cailloux, l’absence de nettoyage des fonds de coffrage, etc. ». D’où la nécessité de couler du béton là où il le fallait, et un an de retard supplémentaire.
Cela a continué en mars 2012 avec la découverte que les 45 consoles métalliques – dont chacune pèse près de cinq tonnes – qui soutiennent le pont roulant chargé d’introduire et de retirer le combustible nucléaire présentaient des défauts de soudure. Il fallait toutes les remplacer, au prix d’un nouveau retard et de nouvelles dépenses.
En 2015, on découvrait que la cuve d’acier, l’élément fondamental où a lieu la fission des atomes, n’avait pas la composition correcte : le pourcentage de carbone trop important à certains endroits fragilisait la cuve, le seul élément du réacteur qu’on ne peut pas changer…
L’ASN a alors accepté quand même la cuve, mais pas le couvercle, qui devra être changé en 2024 à condition que le réacteur soit fini d’ici là. On découvrait à cette occasion, que la forge du Creusot avait falsifié des rapports de qualité.
En juillet 2018, on découvrait encore 150 soudures de tuyauterie à refaire. Et pour finir (au moins pour l’instant) s’ajoutent les huit mauvaises soudures qu’EDF avait cru bon, tout en sachant qu’elles étaient suspectes, d’introduire au cœur du réacteur.
Dans tout cela, on peut être surpris par le manque de surveillance, l’incompétence et la multiplication des malfaçons, en grande partie le résultat de la sous-traitance en cascade qui, si elle ne fait pas fonctionner l’EPR, est néanmoins certainement une belle source de profits pour quelques-uns. En attendant, aucun responsable n’a été sanctionné. EDF n’a pas été cité à comparaître devant un tribunal.
Ses dirigeants ont continué d’agir dans l’impunité totale en gaspillant l’argent des usagers qui payent pour les dépenses d’EDF.
Ni B­ouygues ni d’autres n’ont été condamnés à payer pour leurs malfaçons et leurs erreurs.
Si le nucléaire comporte des dangers, l’irresponsabilité de dirigeants qui sacrifient tout, à commencer par la sécurité, à la recherche du profit est encore plus dangereuse.

                                                     André VICTOR (Lutte ouvrière n°2656)
 
                                                                Natura Sciences.com


Blanquer et la canicule : ou comment enfoncer les portes ouvertes


Blanquer chauffe l’ambiance

  


En prévision de la canicule, le ministère de l’Education Nationale s’est fendu d’une circulaire de recommandations en forme de lapalissades du genre « garder les enfants dans une ambiance fraîche », « vérifier la fonctionnalité ou l’installation de stores », « disposer d’un thermomètre… et avoir une solution de repli dans un endroit frais (bénéficiant de stores ou de ventilations) », etc.
Cela a fait réagir beaucoup d’enseignants qui ont rappelé que, contrairement aux bureaux des ministères, les thermomètres, les climatisations ou ventilations, n’existent pas dans les établissements scolaires, ni même souvent les stores en état de fonctionnement.
De quoi s'échauffer… de colère.

Réfugiés, leurs soutiens, et des policiers-menteurs. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine


Aide aux réfugiés : les policiers en flagrant délit de mensonge

Tom Ciotkowski, militant britannique de l’association Help Refugees, qui vient en aide aux migrants de Calais, est passé en procès à Boulogne-sur-Mer, accusé d’outrage et violences contre des policiers.
Le procureur avait requis contre lui quatre mois de prison avec sursis. Jeudi 20 juin, le tribunal l’a acquitté.
Les faits remontent au 31 juillet 2018. Alors qu’une patrouille de CRS chassait des migrants en contrebas de la rocade de Calais, brutalisant au passage les bénévoles qui les accompagnaient, Tom Ciotkowski a filmé la scène avec son téléphone, s’est approché d’un policier en lui disant « On ne frappe pas une femme ! », puis a essayé de lire à voix haute son numéro de matricule. Furieux, le CRS l’a repoussé et l’a fait tomber à la renverse, sur le bord de la route où circulaient camions et voitures. Malgré tout, ce militant a eu la chance de ne pas être blessé.
La scène ayant été filmée sous plusieurs angles par les nombreux témoins, la juge n’a eu d’autre choix que d’acquitter le militant, dont l’innocence était manifeste. C’est bien la moindre des choses. Les policiers, après avoir porté plainte contre leur victime, ont menti de façon tout à fait tranquille pendant le procès. Si la scène n’avait pas été filmée, Tom Ciotkowski n’aurait pu prouver son innocence et aurait sans doute été condamné à une peine de prison. Comme le dit un responsable d’Amnesty international : « Si c’est un soulagement de voir prendre fin le calvaire de Tom Ciotkowski, n’oublions pas qu’il n’aurait jamais dû être inculpé. Son cas est emblématique des tentatives d’intimidation et des attaques auxquelles la police soumet des défenseurs des droits humains à Calais, au motif qu’ils viennent en aide aux migrants et aux réfugiés. Cette affaire reflète aussi une tendance européenne à criminaliser les actes de solidarité. »
À son tour, Tom Ciotkowski a porté plainte contre trois policiers pour violences par agents dépositaires de la force publique, faux et dénonciation calomnieuse. Il ne compte pas en rester là, et il a mille fois raison.

                                                           Julie LEMÉE (Lutte ouvrière n°2656)
 
                                                                                        

 

Argenteuil, Éducation, quand la municipalité ne reconnaît pas ses retards


Qui ne veut ni voir ni reconnaître ses erreurs…

 


La municipalité a pris un énorme retard dans la construction des groupes scolaires. Les nouveaux programmes immobiliers qui se sont multipliés ces dernières années ont dégradé encore la situation. A l’approche des élections, elle tente de donner le change en évoquant à qui mieux mieux de nouvelles constructions.
         La seule dont elle peut se prévaloir est la réalisation du groupe scolaire Simone Veil près de la place du 11 novembre, dans le quartier du Val-Notre-Dame. Mais on ne sait même pas où l’on en sera en septembre prochain, date à laquelle, la municipalité a promis l’ouverture de l’école.
         Elle annonce deux nouveaux projets, depuis des mois pour une école à l’emplacement de l’ancienne usine Sagem, et autre plus récemment, rue Dunant, à l’arrière du centre de santé.
         Pour ces deux projets, la municipalité est très loin de la coupe aux lèvres. Problème de dépollution du site Sagem. Nécessité de déménager les services de l’espace Dunant. (Voir ci-dessous).
La municipalité se ridiculise par cette attitude « flambeuse ». Mais pourquoi ne reconnaît-elle pas la vérité ? Cela serait tellement plus simple pour tous, à défaut de régler les problèmes.

Argenteuil, associations, Maison des femmes, services municipaux, un sac de nœuds du côté de la rue Dunant-Defresne-Bast


La municipalité pérore et crée beaucoup d’inquiétude


         Pour le projet scolaire « Dunant », la municipalité tente, au moins en paroles, à avancer à marche forcée. Nous avons déjà évoqué les craintes qui pèsent sur le service « couture » des écoles d’Argenteuil. Mais la Maison des femmes et la salle Ambroise Croizat sont également sur la sellette.
         Pourtant, rien sur l’avenir concernant ces deux structures. La salle Ambroise Croizat, non seulement reçoit des activités de la Maison des femmes mais aussi celles de diverses associations très importantes.
         La municipalité a avancé la date du 1er juillet pour opérer des déménagements. Chacun sait qu’une telle date, dans trois jours, est totalement fantaisiste…
         En tout cas, où vont aller « la couture », la Maison des femmes, et les activités de celle-ci et autres de la salle Ambroise Croizat ?
         Il s’agit maintenant de mettre un terme aux interrogations et aux inquiétudes des employés municipaux, des acteurs associatifs et des habitants.

vendredi 28 juin 2019

Capitalisme : la folie spéculative !


Vers des emprunts de 100 ans ?



Alors que les taux d’emprunt à dix ans de certains pays, comme l’Allemagne et la France, sont devenus négatifs, la proposition de l’Autriche de lancer un emprunt sur cent ans attire les spéculateurs. Les capitalistes ont tellement d’argent qu’ils ne savent pas quoi en faire et ils préfèrent miser sur la dette des États qui paraissent plus fiables… quitte à accélérer la chute vers la crise, en parasitant à mort leur propre économie. 
Dénonçant il y a un siècle l’irresponsabilité des capitalistes, Lénine expliquait que ceux-ci étaient si avides qu’ils seraient capables de vendre la corde qui les pendrait. On ne saurait mieux dire !

Migrants : dénonciation de la politique punitive du gouvernement


Politique inhumaine contre les migrants



Une vingtaine d’associations dénoncent la politique punitive du gouvernement envers les étrangers dans les centres de rétention. Deux personnes se sont déjà donné la mort, d’autres font la grève de la faim ou s’automutilent. De même, des personnes souffrant de maladies psychiques lourdes sont enfermées, alors que leurs pathologies sont connues.
En se servant de l’enfermement dans les centres de rétention pour expulser plus massivement et plus vite les migrants, le gouvernement participe à l’inhumanité infligée aux plus démunis des démunis.

Industrie pharmaceutique, AbbVie, Botox, la peau du capitalisme pourrissant


Pharmaceutique : le poison du capitalisme



Le géant américain du médicament AbbVie vient d'annoncer l'acquisition pour 63 milliards de dollars d'Allergan, qui fabrique notamment de la toxine botulique, plus connue sous le nom Botox, produit censé supprimer les rides, qui agit en paralysant les muscles. 
Les opérations financières des grands groupes qui se rachètent entre eux finissent par être leurs seuls investissements. Et qu’importe si c’est pour racheter les brevets de produits plus dangereux qu’utiles à la santé et au bien-être.

Argenteuil : Rroms, une belle victoire d’humanité élémentaire. Bravo pour ceux qui aident les Rroms


Chassez ces Rroms que je ne saurais voir !



Le 18 juin à Argenteuil, une citoyenne Roumaine, rom, mendiait dans la rue avec ses 2 enfants, à côté d’elle. Interpellée, elle a été conduite en garde à vue au Commissariat d’Argenteuil et ses 2 enfants ( 2ans et 5 ans) placés à l’ASE sur ordonnance du Procureur.  La mère a été libérée le soir même sans charge retenue contre elle, le père a été simplement auditionné. Mais leurs enfants disparus, les parents ont été plongés dans un désespoir total sur fonds d'une véritable terreur, de ne plus les revoir, due à leur incompréhension de ce qui se passait.
 L'alerte a été terrible pour les Rroms sur Argenteuil : la plupart des familles connues et suivies par les bénévoles du Collectif de soutien aux Rroms d’Argenteuil sont parties précipitamment en Roumanie. Argenteuil, c'est la ville où on prend leurs enfants aux Roms !
Nous ignorions que mendier avec des enfants est un délit, s’il peut être "assimilé à une privation de soins". (Voir en annexe). Ne voit-on pas dans Argenteuil, à gare Saint Lazare, maintes familles syriennes, roms et autres pauvres, qui mendient avec leurs enfants à côté d’eux.  La plupart des Argenteuillais l’ignorent aussi. La seule raison à leurs yeux pouvant justifier d'enlever des enfants aux parents, légitimement, c'est la maltraitance, et manifestement il n'y en avait pas la moindre trace, d'où le mouvement d'indignation et de solidarité autour des parents bien connus dans leur quartier et de très nombreux témoignages remis à l’avocate assurant que les enfants étaient heureux et bien traités, malgré des conditions de vie précaires.  Le rapport de l'ASE, et celui de la famille d'Accueil, disaient de même : les enfants sont bien soignés et reçoivent beaucoup d’amour de leurs parents. Et, lors de l’audience du 26/6 au Tribunal de Pontoise, les enfants ont été rendus à leurs parents dans la joie générale !
Ajoutons qu’une famille roumaine en vacances en France pour 15 jours a été interpellée le même jour alors qu’elle pique-niquait, avant de repartir, elle a été amenée au Commissariat d’Argenteuil et leurs 4 enfants placés sur ordonnance du même Procureur, les enfants ont été rendus aux parents, après 8 jours, sans audience devant un juge.
Ajoutons  qu’hier et avant-hier à Tourcoing, Paris, et Herblain, 3 campements illicites ont été expulsés, et les familles mises à la rue, nourrissons et vieillards compris, en pleine canicule !
Il semble bien que l’éradication de la mendicité et la disparition des bidonvilles , soit l’objectif du gouvernement Macron,  soit ! la question est comment ?
On peut tout craindre quand on voit que la lutte contre le chômage, c’est pour le gouvernement, la persécution des chômeurs !!
 Annexe :

L’article 227-1 du Code pénal est un article issu d'une loi portée par Sarkozy, et l'article a été "tempéré" par une jurisprudence de la Cour de Cassation
Selon une jurisprudence de la Cour de cassation de 2005, le simple fait de mendier avec un enfant en bas âge n’est pas en soi constitutif du délit. La privation de soins ne peut être constatée que si la santé de l’enfant accompagnant le mendiant est compromise par son maintien sur la voie publique.

                E.L. (membre du Collectif de soutien aux Rroms d'Argenteuil)

Emprunts toxiques : un conseil municipal et des « irresponsables » ?


« Circulez, il n’y a rien à voir ».

Un grand moment a eu lieu hier au soir lors du conseil municipal d’Argenteuil. Celui où a été présenté le rapport de la « mission sur les emprunts structurés » appelé plus communément « emprunts toxiques ».
         Pour résumer, la municipalité ne pouvait pas savoir la toxicité de ces emprunts dans les années 2000. C’est la crise de 2008 qui a été le révélateur de celle-ci. Aucune mise en cause de la responsabilité municipale.
         Bref, « circulez, il n’y a rien à voir ».
         Certes, on ne pouvait s’attendre à autre chose. Mais tant de légèreté…

Mission impossible

Dans les prises de parole qui ont suivi cette présentation dérisoire, les auditeurs ont pu apprendre dans quelles conditions s’étaient tenues les réunions de cette « mission ». Seulement cinq réunions d’une heure pour 93 millions d’euros de surcoût ! Un rapport final présenté seulement 3 heures 12 avant la réunion devant statuer sur ce rapport ! Une vingtaine de pages tout de même et trente d’annexes !
         Tout cela montre le sérieux de l’affaire.
         Comme le disait Talleyrand, une des grandes personnalités de la Révolution française et des temps qui suivirent, « si vous voulez enterrer un problème, créez une commission ».
         A Argenteuil, commission s’appelle mission, mais l’adage demeure tout aussi juste.


jeudi 27 juin 2019

Pollution : double peine pour les plus pauvres


Haro sur les pauvres !



Le retour de la canicule est aussi celui des pics de pollution et de la circulation alternée dans les grandes villes. Ceux qui ont les voitures les plus anciennes devront les laisser au garage.
Comme pour la grande majorité des mesures gouvernementales soi-disant écologiques, ce sont les plus pauvres qui sont pénalisés. Les défenseurs de ces mesures les justifient en expliquant que les plus pauvres sont aussi ceux qui subissent le plus fortement la pollution. La double peine, c’est bien le sens de la justice sociale à la sauce capitaliste.

Pompiers : un manque criant d’effectifs pour des interventions toujours plus nombreuses


Les pompiers sonnent l’alarme



Les pompiers sont en grève depuis hier. Ils ont déposé un préavis pour tout l'été. Ils dénoncent le manque d’effectif criant parmi eux, alors que le nombre d’interventions augmente sans cesse (7 à 8 % chaque année). Cela rend le temps de leurs interventions plus long et augmente les risques.
Comme pour les urgences, les économies faites par le gouvernement sur ces services de secours sont criminelles car elles mettent en danger toute la population. Comme pour les urgences, leur combat est le nôtre.

IVG, un droit pour toutes les femmes du monde


États-Unis : les droits des femmes attaqués



Les autorités de l'État du Missouri viennent de refuser de renouveler sa licence à une clinique de la ville de Saint-Louis, pourtant la seule à pratiquer l'IVG dans cet État américain de plus de 6 millions d'habitants.
Cette décision, contestée devant la justice par la clinique, s'inscrit dans une campagne des courants conservateurs contre les droits des femmes. Elle s'ajoute aux propositions de lois, qui dans plusieurs États visent à restreindre l'accès à l'avortement, voire à l'interdire.
Quand les réactionnaires accentuent leurs pressions contre les libertés des femmes, ce sont tous les opprimés qui sont attaqués.

Billets grandes lignes SNCF : pas simple pour régler les problèmes


1 heure 10 pour surmonter un problème lié à un « bug »



Un aspect important du recul des services publics utiles à la population concerne la SNCF et tout ce qui relève de la commande des billets. Nous avons évoqué le problème général. Aujourd’hui, nous l’illustrerons par ce que nous a raconté une proche.
         « J’ai voulu réserver un billet par internet de chez moi à Argenteuil, tenant compte de ma carte de réduction. Après plusieurs essais, tout devait fonctionner, mais impossible de le faire… Donc, je suis allé aux guichets « grandes lignes » à la gare de Paris Saint-Lazare. Sur les 10 guichets prévus, seuls 5 d’entre eux étaient ouverts. Après une longue attente tumultueuse, j’ai pu enfin pouvoir poser mon problème à l’employé attentif. Et celui-ci a pu le régler très facilement. Sur internet, selon lui, il devait y avoir eu un « bug ». Sans compter le temps de parcours pour arriver à Saint-Lazare, il m’aura fallu 1 heure 10 pour finalement obtenir mes billets ».
         Il y a plusieurs années maintenant, le guichet « grandes lignes » a été fermé à la gare d’Argenteuil. Je me souviens que Georges Mothron considérait que ce n’était pas grave puisqu’il avait reçu des garanties de la SNCF que cela serait sans conséquence. Aujourd’hui, pour les réservations « grandes lignes », il faut uniquement aller à la gare Saint-Lazare. Et l’on voit ci-dessus les conditions que l’on nous y réserve.

Conseil municipal d’Argenteuil (1), la question des marchés forains

Nous commençons par le brève suivante nos remarques sur le conseil municipal de la Ville qui s’est tenu hier au soir, et auquel nous avons assisté dans les tribunes… bien évidemment, nous espérons qu’il y aura au moins un représentant de Lutte ouvrière dans le conseil municipal de la prochaine mandature, ce qui permettrait non seulement de faire des commentaires a posteriori mais surtout d’intervenir pour y défendre nos positions, celles du "camp des travailleurs". DM


Du passé, mais pourquoi en tenir compte ?



C’est donc le concessionnaire actuel qui a été reconduit dans sa délégation de service public des marchés forains de la Ville, face à plusieurs autres candidats.
         L’obtention de la délégation résulte d’un certain nombre de notes concernant plusieurs critères (gouvernance, dynamisation, animations, etc.) attribuées à chaque candidat. On fait le total, et celui qui a le total le plus élevé l’emporte. C’est simple… mais cela ne correspond pas à grand-chose. Pourquoi telle note et pas une autre, mystère et boule de gomme !
         La question est surtout que le délégataire qui vient de l’emporter est celui qui est actuellement en place. Il est largement décrié non seulement par nombre de commerçants mais l’a été également il n’y a pas si longtemps par le maire d’Argenteuil lui-même.
         Dans l’attribution de la délégation on ne tient donc pas compte du passé ? Par l’attribution d’une note négative pour celui qui devait bien faire et qui a mal fait ?
         Alors seulement une histoire de gros sous au niveau de la redevance payée par le délégataire à la commune ? Tant pis si le service exigé n’est pas au rendez-vous, alors que c’est tout de même cela qui importe ?

mercredi 26 juin 2019

Chômage, une dégradation continue de l’assurance-chômage des chômeurs


Les freins à l’emploi, ce sont les patrons



Dans sa réforme des allocations chômage, le gouvernement prévoit de s’attaquer entre autre aux 830 000 travailleurs qui perçoivent des indemnités chômage tout en travaillant une partie du mois.
Leurs droits seront revus à la baisse par un changement du calcul de leur allocation. Ils coûtent trop cher ! Mais il est aussi prévu qu’ils soient suivis par des cabinets spécialisés qui « devront voir avec eux quels sont les freins à une activité plus longue ».
          Rendre les chômeurs coupables du fait qu’ils sont au chômage et les priver d’allocations, c’est tout ce que sait faire le gouvernement contre le chômage.

Turquie : victoire de l’opposant à Erdogan à Istanbul


La claque !



Après avoir vu son élection annulée par le pouvoir turc au prétexte d’ « irrégularités massives », le candidat de l’opposition à la mairie d’Istanbul vient de l’emporter largement sur celui soutenu par Erdogan le président et chef du parti islamo-conservateur de l’AKP.
Erdogan  a pris une claque. Il paye ainsi le fait de faire endurer à la population les conséquences d’une crise économique catastrophique, en y ajoutant une répression policière tous azimuts.
Cela doit encourager les travailleurs et les classes populaires à imposer leurs exigences, en se servant de leurs armes de classe.

Algérie, la population mobilisée évite le piège du régime


Le « diviser pour régner n’a pas marché »



La population algérienne était massivement dans les rues le 21 juin, pour le 18ème vendredi du mouvement de contestation. Les menaces de représailles proférées par le chef d’Etat-major, Gaïd Salah, à l’encontre de celles et ceux qui brandiraient un autre drapeau que l’emblème national n’ont pas intimidé les manifestants, qui ont scandé haut et fort : «Kabyles et arabes (ou arabophones) sont frères, pas de discorde entre nous », « Nous sommes unis et vous êtes dans le pétrin », « Tous les amazighs sont nos frères » etc.
Dix-huit manifestants ont été malgré tout arrêtés à Alger puis incarcérés dimanche 23 juin, « poursuivis pour atteinte à l’unité nationale ». Le régime tente ainsi de diviser pour faire régner sa loi. Il n’est pas dit qu’il parvienne à faire taire les classes populaires mobilisées.

Argenteuil, emplois, des initiatives divers, mais pour quel résultat ?


Quel bilan ?

 
Mais pourquoi faire de telles promesses...

On ne peut guère reprocher à la municipalité d’organiser des initiatives sur le thème de l’emploi. Ne serait-ce qu’hier mardi, deux initiatives avaient lieu sur ce thème sur la Ville. L’une, de recrutement dans le cadre de la semaine dite du « commerce connecté », l’autre, hier au soir, avec une réunion en mairie avec la participation du maire, et qui s’intitulait : « Innovation au service de l’emploi, portraits et visages : les clés de la réussite ». Ces initiatives sont les dernières d’une longue liste.
         Dans son programme électoral de 2014, la municipalité avançait un objectif de « 10000 emplois privés créés en six ans ». Un chiffre totalement farfelu s’il en était.
         Mais quelle est le bilan aujourd’hui de cette activité-emplois ? Combien d’emplois les activités dédiées de la municipalité ont-elles permis de créer ?
         Certes, ce ne sont pas les municipalités qui ont fondamentalement la main sur ce sujet. Ce sont les entreprises, et en particulier les grands groupes dont la politique comme chacun sait est d’embaucher au minimum, et donc, en conséquence, en dégradant la condition ouvrière.
         Mais il y a un domaine sur lequel une municipalité pourrait peser. C’est celui des emplois d’agents territoriaux. Il en manque dans les écoles et dans de très nombreux services de la Ville. Alors ?

Argenteuil, canicule, pour les travailleurs municipaux, un plan quelque peu en plan


Des mesures bien plus exceptionnelles s’imposent

 
Turner "La mer allée avec le soleil". Mais où est la mer ?

Les prévisions météorologiques avaient annoncé la canicule depuis des jours. Le préfet du Val d’Oise a mis en place le plan canicule depuis dimanche. Mais il aura fallu attendre lundi soir pour que celui de la Ville d’Argenteuil soit envoyé, Et pourtant, dans nombre de services de la Ville, celui-ci n’était toujours pas parvenu dans la journée d’hier 25 juin, alors que ça chauffe, tout comme n’étaient pas arrivées les bouteille d’eau nécessaires et obligatoires lorsqu’il n’y a pas de fontaine à eau. Le général décide, mais nombre de ses officiers n’appliquent pas l’orientation dans les services ?
         Ce plan canicule peut décider des modifications d’horaires nécessaires. Dans un des services où le plan idoine est parvenu, le Centre Technique Municipal, les horaires ont certes été modifiés mais la durée journalière de travail annoncée dans ce plan est supérieur d’une heure à ce qui se faisait auparavant en pareil cas. Ce n’est pas le cas partout.
         En tout cas, à l’hôtel de ville, bien connu pour son manque de climatisation ou par la difficulté d'en réaliser une efficace, il est très difficile de travailler.
         Il est évident que les heures de travail ne demandent pas la même énergie lorsqu’il y a une telle chaleur comparé à une situation ordinaire. Réduire les heures de travail est donc une évidence.
         La fermeture bien plutôt des services ouverts au public partout dans la Ville serait comprise par les administrés qui eux-mêmes n’aspirent qu’à se mettre au frais. Cela permettrait que tous les employés puissent connaître un départ anticipé du travail.
         Bref, quand on ne peut pas travailler, on ne travaille pas, un point c’est tout.

mardi 25 juin 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 24 juin 2019





Contre le plan de General Electric, contre le chômage, il faut interdire les licenciements !

Samedi dernier, 8 000 personnes sont descendues dans les rues de Belfort contre les 1 000 suppressions d’emploi prévues à General Electric (GE). Ceux qui se battent pour sauver leur emploi en ont entraîné des milliers d’autres qui savent qu’ils sont tout autant concernés. « Eux, nous, c’est le même combat », disait une ouvrière d’une entreprise sous-traitante.

Les gilets jaunes se sont mobilisés, ainsi que des artisans qui avaient une banderole « artisans en colère ». Des magasins avaient baissé le rideau en signe de solidarité. Comme a dit un boucher-charcutier installé à Belfort depuis 20 ans, « l’impact sera énorme sur les commerçants ».

C’était une manifestation ouvrière massive, comme il y en a eu dans de nombreuses villes du pays à chaque fois qu’une grosse usine a fermé ses portes, menaçant de ruiner toute une région. À chaque fois, les ouvriers ont entraîné dans leur combat le reste de la population.

GE est un des plus grands groupes industriels de la planète dont les bénéfices pour les seuls trois premiers mois de l’année atteignent 954 millions de dollars. Maintenir 1 000 emplois ne représenterait qu’une goutte d’eau pour une telle multinationale. Mais la vie de travailleurs et l’avenir d’une région n’entrent pas en ligne de compte. C’est la dictature du grand capital qui s’impose. Et l’État ne s’y oppose pas, il l’accompagne.

En 2015, au moment du rachat d’un des sites d’Alstom de Belfort par GE, le groupe s’était engagé à créer 1 000 emplois sur quatre ans. Il n’en a créé aucun et a juste payé une amende de 50 millions d’euros. Le gouvernement n’a rien fait pour l’obliger à tenir sa promesse. Aujourd’hui, devant l’émotion et la mobilisation, Macron et ses ministres ont fait mine de se préoccuper du sort des travailleurs. Mais c’est pour mieux les lanterner et les attaquer.

Au moment où les plans de licenciements s’accumulent, comme celui de GE ou encore celui des magasins New Look qui vient d’être annoncé et va mettre 400 personnes à la porte, le gouvernement s’en prend aux chômeurs. Il réduit le droit aux indemnités de chômage en imposant d’avoir travaillé 6 mois sur 24 au lieu de 4 sur 28 pour y avoir accès. Et il diminue leur montant par une nouvelle méthode de calcul.

Les millions de travailleurs qui alternent les contrats de quelques semaines ou de quelques jours et les périodes de chômage sont les premiers visés. Mais c’est en réalité une attaque contre tous les travailleurs. Le message au monde du travail est clair : vous devrez encore plus accepter n’importe quel travail, à n’importe quelle condition et à n’importe quel salaire !

Lutter contre le chômage, ce serait d’abord s’opposer aux licencieurs et interdire les licenciements. Ce serait créer des emplois dans les services publics, par exemple dans les services d’urgence des hôpitaux où les aides-soignants et les infirmiers qui sont en grève depuis des mois réclament 10 000 embauches. Mais pour cela, il faudrait s’opposer aux intérêts du grand patronat et prendre sur ses profits.

L’an dernier, les 40 plus grosses entreprises françaises cotées en bourse ont distribué 51 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, un record historique. Avec cette somme, 1,5 million d’emplois payés 1800 euros net pourraient être créés, cotisations sociales acquittées.

Le grand patronat et le gouvernement sont des alliés qui mènent ensemble une véritable guerre de classe contre les travailleurs. Elle est implacable parce que la crise économique s’aggrave et les rivalités commerciales s’exacerbent. Alors, les capitalistes, pour accroître leurs marges, s’en prennent aux travailleurs. Pendant ce temps, le gouvernement les ligote et leur assène ses propres coups. D’un côté, la grande bourgeoisie s’enrichit comme jamais, de l’autre, la condition ouvrière recule et la société pourrit sur pied.

Les travailleurs peuvent remettre en cause le pouvoir du grand patronat car, dans les entreprises, c’est leur travail qui est à l’origine de tous les profits et de tout le capital.

Comme le montre la manifestation de Belfort, ils peuvent entraîner le reste de la société dans leur combat. Pour cela, il faut qu’ils osent parler de leur propre voix et mettre en avant leurs propres revendications de classe, à commencer par celle d’un emploi et d’un salaire digne pour tous, sans se laisser arrêter par ceux qui disent que ce n’est pas réaliste. C’est aux travailleurs de dire et d’imposer ce qui est nécessaire.