L’art est sans frontière, lui au moins déjà
De
facture post-impressionniste et onirique, le futur chemin de halage ?
La municipalité d’Argenteuil aime
beaucoup le Street-art pour lequel elle dépense de l’argent. Même si les muralistes
mexicains vont droit à notre cœur, ce n’est pas ce que nous préférons, même si
nous apprécions.
Nous
ne sommes pas un grand spécialiste, mais il est un artiste que nous glorifions
en revanche. C’est l’inénarrable peintre Kambach Moshgelan. Maintenant vieil
Argenteuillais, c’est un peintre qui nous fait voyager sur son tapis volant de
Téhéran à Argenteuil. Avec ses jardins des mille et une nuit et ses douceurs
exquises, s’il ne doit pas être apprécié des mollahs, il l’est à notre cœur comme
à bien des amateurs qui le connaissent.
Voilà
un artiste dont nous aimerions retrouver bien sûr une œuvre sur nos murs, mais
qui doit pouvoir continuer sa belle œuvre dans la meilleure des conditions.
Souvenons-nous.
À l’été 2022, au cœur de la canicule, un incendie crapuleux a fait disparaître
dans les cendres son atelier et nombre de ses œuvres qui nous attendaient.
La
municipalité d’Argenteuil, en ce 150ème anniversaire d’une date
témoins de l’Impressionnisme, devrait avoir à cœur de l’aider à retrouver les
meilleures conditions pour continuer cette œuvre qui fait honneur à la cité des
femmes et des hommes. Dominique MARIETTE