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mercredi 12 septembre 2018

Etat et Emploi ne font pas bon ménage


Le gouvernement veut en détruire un maximum

 
Tous les services publics sont en recul

Pour répondre aux critiques de la droite qui lui reproche de ne pas tailler assez brutalement dans les effectifs de fonctionnaires, le gouvernement a répondu ce week-end par une interview au journal Les Échos du secrétaire d'État à la fonction publique, Olivier Dussopt.
Il affirme que l'objectif de supprimer 50 000 emplois dans la fonction publique d'État est « très largement atteignable ». Il confirme également que 70 000 autres emplois seront supprimés dans les collectivités territoriales (mairies, départements, ...).
Et après cela Macron ose prétendre que sa politique de destruction des droits des travailleurs a pour but de créer des emplois !

samedi 8 septembre 2018

9 octobre : riposter à Macron et aux patrons ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


9 octobre : riposter à Macron et aux patrons !

Les attaques du gouvernement contre les travailleurs, actifs, retraités ou sans emploi, n’ont pas cessé de tout l’été et reprennent de plus belle à la rentrée. Des organisations syndicales de salariés, la CGT, FO, ainsi que l’UNEF étudiante et l’UNL lycéenne ont fixé au mardi 9 octobre une journée interprofessionnelle de mobilisation et de grève.
Les travailleurs retraités sont attaqués par le blocage des pensions.
Après avoir été délestés depuis janvier de quelques dizaines d’euros par mois, ils vont encore être volés d’autant, puisque les prix augmentent avec une inflation de 2,3 % par an constatée en août.
Nombre d’entre eux, qui auront vu leurs rentrées diminuer de quelques centaines d’euros en 2018, en perdront encore quelques centaines d’autres en 2019 et 2020 !
Pour les allocations familiales et les aides au logement, il en ira de même.
D’autres attaques sont déjà programmées, telles que les suppressions de postes dans la fonction publique, la quasi-disparition des emplois aidés, la réforme des retraites, les menaces contre les chômeurs… alors que le chômage continue de peser sur six millions de personnes.
Ces milliards récupérés en rognant le pouvoir d’achat de la classe ouvrière, et particulièrement des plus anciens et des plus pauvres, sont distribués aux plus riches, grands patrons et financiers.
Organiser une riposte collective, la plus massive possible, des travailleurs actifs, chômeurs et retraités s’impose, à commencer par la journée du 9 octobre.

                                                Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2614)



vendredi 29 juin 2018

Offensive du Capital et de Macron : contre eux, tôt ou tard la colère se lèvera


Hier, entre Bastille et République, nous, nous étions présents

 
En tout et pour tout, sans oublier la photographe et les deux conducteurs du ballon

Nous étions le nombre que nous étions entre Bastille et République, mais finalement heureux d’en être.
         De nombreux responsables syndicaux étaient absents. Il faut dire qu’ils avaient appelé du bout des lèvres, quand ils l’avaient fait. A Argenteuil, un appel chez les Territoriaux était apparu sur le site syndical 48 heures avant le 28, un point c’est tout. Résultat, nous étions, en comptant bien une dizaine dans le « cortège » du Val d’Oise, dont quatre d’Argenteuil de l’Union Locale CGT. Mais nous avons aussi rencontré une instit retraitée. Bravo à elle. Et puis, il y avait le ballon du 95… Une mention spéciale pour nos amis de la CGT-Bezons. Ils étaient six ! Bravo aussi à eux…
         Oui, tout cela n’est pas très sérieux.
         Mais il y avait un certain nombre de cheminots, et rien que pour cela, nous n’avions pas fait le déplacement pour rien. Oui, nous étions heureux d’être à leur côté, eux qui pour certains ont fait déjà plus d’un mois de grève !
         Et puis, nous avons pu manifester dans le cortège de Lutte ouvrière dont les militants comme d’habitude étaient présents en nombre. DM

Pour comprendre la situation actuelle 

Un super numéro de notre revue Lutte de classe vient de paraître. Au sommaire :
-La grève des cheminots et les grandes manœuvres des partis de la bourgeoisie
-La grève des cheminots : premières leçons
-Autonomes et black blocs : une fausse radicalité et une impasse
-Martinique et Guadeloupe : le scandale de l’empoisonnement au chlordécone
-Les Kurdes de Syrie soumis aux manœuvres des différentes puissances
-Israël-Palestine, entre massacres et colonisation
En vente à nos permanences de rue, et à la librairie du Presse-papier à Argenteuil

samedi 26 mai 2018

Manifestation aujourd’hui 26 mai, l’appel de Lutte ouvrière


Paris :  Manifestons le 26 mai !

à 14h30

Samedi 26 mai aura lieu la manifestation organisée par des organisations politiques de gauche, des associations et des syndicats, dont la CGT. Lutte ouvrière participera à cette manifestation aux côtés des travailleurs qui veulent profiter de cette occasion d’exprimer leur soutien aux cheminots et leur opposition à la politique de Macron, faite sur mesure pour le grand capital.

Mais Lutte ouvrière y affirmera en même temps qu'une énième union de la gauche, qu’on nous présente comme la seule alternative pour les travailleurs, n’en est pas une. Car remplacer Macron par qui que ce soit d’autre ne mettra pas fin au pouvoir de l’argent de la classe capitaliste. C’est le monde du travail, conscient de sa force et organisé pour défendre ses intérêts politiques, qui en a le pouvoir !

Le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14h30 à Gare de l'Est, au croisement du boulevard Magenta et de la rue du 8 mai 45.


Tous ceux à Argenteuil
Qui veulent manifester avec Lutte ouvrière
Sur les bases que nous affirmons ci-dessus
Rendez-vous
13 heures 15
« Café des 2 gares »
Gare d’Argenteuil - sortie Orgemont

                                                                     
Le tract de Lutte ouvrière distribué aujourd'hui



mercredi 23 mai 2018

Fonctionnaires : un 22 mai de lutte


Il faudra des luttes massives et générales



L’ensemble des syndicats de la Fonction publique appellent à la grève et aux manifestations ce mardi 22 mai contre le plan du gouvernement prévoyant la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, l’extension de la précarité et le développement du salaire au mérite. Les fonctionnaires et plus largement tous les salariés du secteur public ont toutes les raisons d’être révoltés par le blocage de leurs salaires, par la dégradation dans tous les services du fait du manque de moyens, comme dans les hôpitaux ou les écoles primaires. La situation devient de plus en plus intolérable.
Il faudra des luttes massives et générales pour inverser cette dégradation programmée par Macron et sa bande, dégradation à la fois du service rendu au public et des conditions de travail des fonctionnaires et assimilés.

jeudi 17 mai 2018

Fonctions publiques, territoriale, hospitalière, d’Etat, dans la rue le 22 mai !


Travailleurs de la fonction publique : dans la rue le 22 mai !

Après les manifestations réussies du 10 octobre et du 22 mars, le 22 mai sera une nouvelle journée de mobilisation pour les travailleurs de la fonction publique. Toutes leurs organisations syndicales y appellent conjointement et des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes.
Les revendications mises en avant sont limpides. Les grévistes et les manifestants, ainsi que ceux qui les soutiennent, rejettent le projet gouvernemental de suppression de 120 000 postes d’ici la fin du quinquennat, qui entraînera la dégradation des services publics indispensables à la population. Ils exigent aussi que leur pouvoir d’achat cesse de s’effondrer et que leurs salaires soient sérieusement augmentés.
Le plan CAP 2022, destiné à réaliser 4,5 milliards d’économies annuelles aux dépens des usagers et des salariés, ne signifie rien d’autre que des chômeurs en plus, des salaires en baisse, des retraites régulièrement amputées. Il signifie aussi de plus en plus de difficultés à se soigner, à voyager au quotidien dans des transports en commun ponctuels et en bon état, à scolariser ses enfants dans de bonnes conditions, à recevoir son courrier ou à accéder aux services postaux, à se trouver bien traité au soir de sa vie en Ehpad ou maison de retraite, etc.
Depuis 2007 et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux décidé par Sarkozy, les attaques n’ont pas cessé. L’État-patron organise la dégradation des conditions de travail de ses employés, titulaires ou précaires de plus en plus nombreux. Il baisse les salaires grâce au gel du point d’indice et à l’instauration d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie, ainsi qu’en tentant d’introduire une rémunération dite au mérite qui a le même objectif.
Les salariés du secteur public, comme l’ensemble de la classe ouvrière, sont dans la cible de Macron et Philippe, qui agissent en mandataires du grand patronat. Les cheminots ont riposté aux attaques qui les visent, approuvés, soutenus et en certaines occasions suivis par de nombreux autres travailleurs. Le 22 mai doit être une nouvelle étape, le plus massive possible, de cette réaction ouvrière.
                                    Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2598)



L'A15 encore fermé ce jeudi dans la direction Province-Paris sur le viaduc de Gennevilliers. Dernière sortie Argenteuil 2 et la bretelle qui conduit à la N311. Prendre celle-ci pour contourner le centre d’Argenteuil.

samedi 12 mai 2018

Etudiants, examen des conditions d’examen : ça bloque


Avec Parcoursup, ça bloque pour que ça ne bloque pas à l’avenir  !


Des examens (Nanterre, Tolbiac...) avaient été délocalisés hier à la Maison des examens à Arcueil ou encore à Rungis… 

Deux photos de Rungis hier


mercredi 9 mai 2018

Air France : le PDG débarqué par le personnel. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître.


Air France : le PDG débarqué par le personnel

Par 55,44 % des voix et à plus de 80 % de votants, les 46 771 salariés d’Air France ont dit non à leur direction. Malgré des semaines d’intense propagande interne, de pressions de l’encadrement et de pilonnage des médias, les dirigeants de la compagnie et tous ceux qui les soutenaient viennent de prendre une gifle magistrale.
Après sept ans de gel salarial, 10 000 emplois supprimés, la suppression de jours de repos, l’augmentation des vols et rotations pour les navigants, la direction d’Air France voulait faire approuver des augmentations dérisoires : d’abord 1 % sur 2018, puis un maximum de 7 % étalés sur quatre ans, le tout assorti d’une clause antigrève.
Pour convaincre le personnel qu’il devait voter oui, et qu’en tout cas l’opinion publique n’était pas de son côté, les médias ont fait chorus avec la direction de la compagnie. Ils ont dénoncé comme des irresponsables et des privilégiés ces salariés qui faisaient grève pour 6 % de rattrapage salarial, alors que beaucoup ne gagnent pas 1 400 euros net. Et ils ont joué l’air de la division, en prétendant que les pilotes ont des intérêts opposés à ceux du reste du personnel et que, si elles font grève, les autres catégories se mobilisent peu.
Tout ce petit monde, et d’abord le PDG qui avait mis sa démission dans la balance, était si sûr de son coup que, le 4 mai, au dernier jour du scrutin, Aujourd’hui en France voyait « les salariés pencher pour le oui » et que Libération tablait sur « l’hypothèse probable où le oui l’emporte ».
Pourtant, malgré leur mépris de classe pour des travailleurs qu’ils imaginent corvéables et malléables à merci, ceux d’Air France n’ont pas marché.
Car trop c’est trop. Et depuis trop de temps. Pour ceux des ateliers qui, fin 2016, avaient fait grève spontanément à plusieurs milliers contre un énième plan d’externalisation, forçant ainsi la direction à reculer. Pour ceux qui, depuis fin 2017, réclament ici et là des revalorisations de carrière, en clair des hausses de salaire. Et, bien sûr, pour tous ceux et toutes celles qui, depuis février, exigent 6 %. Cette revendication unit, toutes catégories confondues, mécanos-avion et hôtesses, bagagistes et pilotes en un même mouvement, au grand déplaisir d’une direction qui compte d’habitude sur le corporatisme pour diviser et donc pour régner.
Au fil d’une quinzaine de jours d’arrêt de travail, beaucoup n’ont fait que quelques heures de grève, voire n’en ont fait aucune, car ils pensaient ne pas en avoir les moyens ou que la direction ne céderait pas. Mais ils n’en voyaient pas moins celle-ci comme leur ennemie. Et puis, les premières grèves pour les 6 % ayant coïncidé avec le début du mouvement à la SNCF, il y a le sentiment diffus qu’à Air France comme ailleurs patronat et gouvernement mènent une attaque générale contre les travailleurs, et qu’il faut au moins montrer qu’on ne l’accepte pas.
C’est tout cela qui est revenu dans la figure de la direction d’Air France le 4 mai. Et dès le lendemain les travailleurs affichaient leur satisfaction de lui avoir infligé un camouflet.
Le PDG Janaillac est démissionnaire depuis qu’il a été envoyé sur les roses au propre comme au figuré, lui qui se vante de posséder (entre autres) une propriété en Dordogne assez vaste pour abriter des centaines de rosiers. En attendant qu’il se taille pour aller les tailler, son ultime appel à ne pas faire grève les lundi 7 et mardi 8 mai a fait plouf.
La direction et le gouvernement voudraient utiliser le départ du PDG et le choix de son remplaçant pour semer l’inquiétude en serinant qu’Air France « est en grand péril ». C’est qu’ils espèrent ainsi faire oublier à ses salariés ce qui reste pour eux l’essentiel : obtenir l’augmentation de salaire de 6 % demandée.

                                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2597)



mardi 8 mai 2018

22 mai, fonction publique d’Etat, fonction publique hospitalière, Fonction publique territoriale, tous en grève !i,


Tous en grève le 22 mai !

 
Ce n'est pas en faisant grève un jour tous les 22, que l'on fera céder le gouvernement

Pour information ci-dessous, l’appel intersyndical à la grève. Mais avant de parvenir à « dialogue social respectueux des représentants des personnels » il faut construire le rapport des force nécessaires pour rejeter les mauvais coups qui se préparent… c’est-à-dire la grève, solide, forte, massive, déterminée… 


samedi 5 mai 2018

Edouard Philippe, un premier ministre aux oreilles fragiles et certainement pas téméraire



Edouard ! Edouard ? Edouard ! Tu te caches où ?

 
Il ne doit pas trop aimer le contact

Pendant 3 jours, le premier ministre a sillonné le département du Cher à la rencontre principalement de... patrons et d’élus locaux.
A l’hôpital de Bourges où le personnel des urgences, totalement débordé, a fait récemment plusieurs journées de grève pour exiger de l’embauche et des ouvertures de lits, pas de visite pour Edouard Philippe.
A Vierzon, jeudi 3, les cheminots de Vierzon en grève, rejoints par ceux d’Orléans, les travailleurs licenciés de l'entreprise Carrier de Romorantin et des travailleurs de plusieurs entreprises locales, se sont retrouvés devant la gare de Vierzon pour défendre leurs revendications.
Un petit quart d’heure de défilé, pas plus, avant que les 400 manifestants soient tenus à distance du centre-ville et de la mairie où le premier ministre était reçu par le maire PCF. Les travailleurs en lutte n'ont rencontré que des CRS largement déployés dans la ville pour délimiter un périmètre restreint où Edouard Philippe a pu serrer des mains en toute quiétude, loin des slogans qu’il ne saurait entendre.
Mais les manifestants ont mis de l’ambiance, scandant avec les cheminots « cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire », et tous sont repartis avec la conviction qu'il faut poursuivre et élargir la lutte.




 

jeudi 3 mai 2018

Violences du 1er mai : un faux radicalisme loin des intérêts du monde du travail


Contre la violence sociale du gouvernement, la force collective des travailleurs

 
C'est là force face au capital

S’affronter à quelques centaines aux CRS et brûler au passage boutiques et poubelles est du faux radicalisme qui, en se substituant aux choix et aux aspirations des travailleurs qui manifestent, est utilisé par le pouvoir pour détourner l’attention des revendications des travailleurs. La force de la classe ouvrière réside dans sa mobilisation collective qui lui donne les moyens de se faire entendre quand elle bloque l’économie.
Plus de 200 000 travailleurs ont manifesté hier pour la journée du 1er mai. Ce qui n’est pas rien. La grève des cheminots continue, celle d'Air France aussi. Elles mettent le gouvernement et le patronat dans un embarras de plus en plus visible. Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques gouvernementales et patronale, il faut que la grève s’étende.

mardi 1 mai 2018

Education, la CGT-Education appelle à la grève jeudi 3 mai


Toutes les raisons de faire grève


Extrait. Fin de l’appel



Une assemblée général a lieu dans le Val d’Oise, à partir de 9 heures, Maison des syndicats à Cergy
Une manifestation est prévue à Paris à 12 heures, départ Montparnasse

lundi 23 avril 2018

Retraités, actifs, précaires, privé, public, c’est tous ensembles qu’il faut lutter. Comme à Bayonne


On n'a jamais eu autant de plaisir à aller chez Carrefour !



Ce jeudi 19 avril, la manifestation bayonnaise est sortie des sentiers battus. Sous le regard surpris des clients, en majorité bienveillants, le cortège des manifestants s’est engouffré dans la galerie marchande du centre Carrefour BAB2. Un joli pied de nez à la direction de Carrefour en soutien aux grévistes Carrefour qui se battent pour leur emploi.
À la tête du cortège, les cheminots, environs 300, suivis par les salariés de Dassault, les électriciens et gaziers, les hospitaliers, les postiers, les salariés de Castorama et Carrefour, les retraités et bien d'autres. Il y avait de l’ambiance. Pour bon nombre de salariés, c’était leur première manifestation.
Une démonstration qu'avec les cheminots des travailleurs se rassemblent pour construire la lutte.

dimanche 22 avril 2018

"Retraités, actifs, public, privé, c'est tous ensemble qu'il faut lutter !"


Vous avez dit « convergence des luttes » ?

 
Le 16 mars dernier

Les organisations syndicales de retraités appellent à manifester le … 14 juin prochain. Hausse de la CSG pour des millions d’entre eux, blocage des pensions, baisse des revenus, effondrement des services publics, les retraités ont certes toutes les raisons de se mobiliser.
         Mais c’est uni dans la mobilisation que le monde du travail sera plus fort, et ce n’est pas en organisant des journées de manifestation les unes après les autres que nous y parviendrons.
         De nombreux retraités l’ont compris qui étaient présents dans la rue jeudi dernier.
         Alors que les cheminots sont entrés dans la lutte, c’est maintenant qu’il faut lutter, et non ni à la saint glin-glin ni dans son petit pré carré.

En revanche un bel exemple ci-dessous de ce qu’il faut faire…

Retraités, actifs, précaires, privé, public, cheminots, c’est tous ensembles qu’il faut lutter. L’exemple de Limoges


Un bel exemple à suivre

 
Limoges, jeudi 19 avril

Jeudi 19, 200 cheminots grévistes se sont réunis devant la gare de Limoges pour faire le point sur leur grève et voter la période suivante. Sur la région, ils sonétaient toujours 2 sur 3 en grève. Des nouveaux, actifs ou retraités, étaient là pour la première fois depuis le début du mouvement. Le gouvernement a rajouté de la colère en annonçant brusquement la date de fin d'embauche au statut et la filialisation du fret. L’arrogance de Macron a fait dire à plusieurs : « Macron est pire que Sarkozy".
Puis ils ont rejoint la manifestation interprofessionnelle. Une manifestation dynamique. On y voyait des banderoles Legrand, Valéo, Madranges, Enedis, des hospitaliers, un gros cortège de Steva, entreprise en redressement judiciaire, et aussi de multiples petits groupes, sans pancartes, d'entreprises de nettoyage, de commerce, etc. Le parcours ramenait à la gare où chacun pouvait échanger sur la suite du mouvement : pour les cheminots, continuer contre la réforme de la SNCF, et pour tous les travailleurs, refuser les attaques que le gouvernement fait au nom des patrons.

mercredi 18 avril 2018

Gattaz, droit de grève… ... à condition que les travailleurs ne s'en servent pas


Gattaz : pas content ! C’est bon signe



Le président du Medef, se plaint de la grève des cheminots qui serait un abus. À l'entendre, les syndicats profiteraient de la grève pour faire de la politique et dénoncer... le capitalisme. Pour Gattaz, les directions syndicales les plus modérées deviennent d'horribles révolutionnaires dès lors qu'elles appellent les travailleurs à la grève. Il dit respecter le droit de grève... à condition que les travailleurs ne s'en servent pas.
Ce que les cheminots savent, c'est justement qu'ils n'ont pas d'autre moyen pour se faire entendre... Comme tous les travailleurs, quand ils s'arrêtent de travailler, plus rien de fonctionne.
Si cette grève perturbe l'économie, Gattaz n'a qu'à siffler son chien de garde Macron pour qu'il retire son plan ferroviaire.


19 avril : toutes les raisons de manifester ensemble

 
Une attaque contre les cheminots qui en prépare bien d'autres

Un car de l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil partira jeudi 19 avril pour rejoindre la manifestation interprofessionnelle à Paris-Montparnasse. Le rendez-vous est à 12 heures 45 devant la salle Jean Vilar, boulevard Héloïse. Une collecte pour participer au financement au car aura lieu dans celui-ci. On peut me transmettre les inscriptions, je transmettrai. Il reste encore quelques places, DM


Jeudi 19 avril
à 10h10
Sur LCI :
Nathalie Arthaud est invitée dans la République LCI

lundi 16 avril 2018

Nantes, révélateur du climat social et politique ?


Samedi à Nantes, du monde dans la rue contre la politique du gouvernement



Samedi 14 avril, deux manifestations se sont succédées au centre ville de Nantes. La première à 14h30, à l’appel de la CGT et de Sud Solidaires avec en tête, un cortège de cheminots grévistes très combatifs et déterminés à continuer leur mouvement avec les slogans « cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire ! » et « tous ensemble, tous ensemble ! ». Derrière suivaient des salariés du public comme ceux du CHU et du privé, comme ceux de Monoprix, des retraités, des jeunes lycéens et étudiants, bref tous ceux que la politique de Macron met en colère. Le cortège de 2500 manifestants (d’après la presse), grossissait au fur et à mesure sans incidents malgé l'omiprésence de la police : un millier de CRS pour encadrer les manifestants, avec 4 canons à eau et des camions anti-émeutes.
À 16h 30, le cortège a rejoint la deuxième manifestation, celle en soutien aux zadistes de Notre Dame des Landes, pour un nouveau tour en centre ville qui a rassemblé jusqu’à 8000 manifestants. Mais très vite les heurts entre la police et les manifestants ont commencé sous des nuages de gaz lacrymogène et l’entrée en action des canons à eau qui ont provoqué des scènes de panique aux terrasses des cafés.
Le gouvernement réprime mais il ne fait qu’attiser la colère et la manifestation inter-professionnelle du 19 avril s’annonce particulièrement suivie.

jeudi 12 avril 2018

19 avril, en grève ! en manifestation !


19 avril : toutes les raisons de manifester ensemble

La CGT appelle à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril 2018, une action à laquelle certains autres syndicats pourraient se rallier dans les jours à venir.  

Ce jour sera aussi un jour de grève des cheminots et le gouvernement n’a pas manqué de prétendre que les salariés n’avaient aucune raison de lier leurs mécontentements. Ainsi Édouard Philippe a déclaré qu’il a « du mal à voir la convergence entre ceux qui sont opposés à la réforme ferroviaire et les salariés d’Air France qui demandent des salaires plus élevés. Ce ne sont pas les mêmes objectifs. » De son côté, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson, s’est exprimée pour dire que les universités « n’ont rien à voir avec la SNCF. Qu’est-ce qui pourrait faire office de dénominateur commun ? Rien, sauf le refus du changement, l’immobilisme.»
N’en déplaise au gouvernement et aux nombreux commentateurs qui relaient cette opinion, un lien existe entre toutes ces mobilisations. Les mesures déjà prises à l’encontre des travailleurs et celles qui sont projetées répondent à la même préoccupation, réduire la masse salariale. Dans le privé, le gouvernement aide les patrons à remettre en cause le CDI, en facilitant les licenciements, en ouvrant de nouvelles possibilités de contrats précaires. Toute une propagande est menée pour opposer ceux qui détiennent une certaine sécurité de l’emploi à ceux qui sont au chômage. La possibilité de déroger à une convention collective vise à permettre aux patrons de réduire les quelques protections des salariés d’une même branche. Et puis, alors que le gouvernement bloque les salaires des fonctionnaires, les patrons refusent d’augmenter leurs salariés, quels que soient les résultats de leur entreprise.
Dans la fonction publique, sous prétexte de la transformation des tâches du fait du développement du numérique, le gouvernement annonce la disparition de 120 000 postes, la remise en cause de l’évolution du salaire et discute du périmètre de la fonction publique. Sous des termes à peine voilés, il compte avoir recours à davantage de précaires, de sous-traitance et de privatisations. Ce que Macron appelle garder le statut en introduisant de la souplesse est concrètement la volonté d’en finir avec une certaine garantie de l’emploi et avec la hausse progressive des salaires par l’ancienneté. Avec le salaire au mérite, le gouvernement cherche tout simplement à réduire la part des salaires dans le budget.
Le plan de départs prétendument volontaires concernera en particulier ceux dont la fonction aura disparu ou été réorganisée. Tout comme ceux du privé aujourd’hui, ces salariés auront une épée de Damoclès au-dessus de la tête ; ils devront partir, subir un éloignement géographique ou des conditions de travail dégradées. Il y a déjà plus d’un million de précaires dans les trois secteurs de la fonction publique. Le gouvernement affirme son intention d’augmenter encore leur nombre et enlève tout espoir de plan de titularisation pour ceux qui travaillent déjà depuis des années pour des salaires moindres avec la crainte de voir leur contrat non renouvelé.
Le lien entre privé et public a été fait à plusieurs reprises par Macron lui-même dans son argumentation. Par exemple, le 1er février, il justifiait la nécessité de transformer l’État afin qu’il puisse « se réorganiser au plus vite, comme le font les entreprises », ajoutant : « Sinon, vous gérez tout par le statut, y compris l’impossibilité de bouger. »
Quant aux réformes de l’université, quel est leur but réel sinon d’éviter d’augmenter le nombre de salles, de professeurs, d’administratifs tout en prétendant être au service des étudiants ?
Le 19 avril, les grévistes et manifestants n’auront pas une même revendication, mais ils s’opposeront ensemble aux objectifs du patronat, augmenter l’exploitation d’où il tire ses profits, et de l’État, faire payer aux salariés le pillage du budget en faveur des entreprises et des plus riches.

                                                 Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2593)

jeudi 29 mars 2018

La grève, après le 22 mars, le 3 avril…


Après le succès du 22 mars, préparons le 3 avril

Extraits de l’éditorial des bulletins Lutte ouvrière SNCF


25 000 cheminots ont défilé à Paris le 22 mars, soit un sur six. Entre 350 000 et 500 000 personnes ont manifesté le même jour dans toute la France. La journée du 22 mars a été un réel succès, pour les travailleurs de la fonction publique comme pour les cheminots.
Le nombre de cheminots en grève a battu toutes les prévisions, surprenant la direction comme les médias, qui n’ont pu que constater que ce tour de chauffe était plutôt un coup de semonce adressé au gouvernement.
Les taux de grévistes annoncés par la direction de la SNCF – 37,7 % globalement et 45,7 % à l’Exécution – n’avaient pas été atteints depuis bien longtemps. Ce chiffre moyen ne donne qu’une pâle idée de la réalité. Dans certains ateliers, on a enregistré des taux de grévistes allant jusqu’à 80 ou 90 % pour les ouvriers de production. (…)
Le nombre étonnamment élevé de chefs et de cadres ayant décidé, cette fois, de faire grève et même de participer à la manifestation ; la présence importante de jeunes pour qui c’était la première grève, la première manifestation ; la fréquentation bien plus grande que d’habitude des réunions et des assemblées générales là où elles ont eu lieu : tout cela a fait aussi de cette journée un vrai succès et un encouragement à continuer. Car ce ne peut être qu’un premier pas. (…)

Entraîner des nouveaux dans la lutte

Au-delà des différences de vue sur la suite à donner aux journées des 3 et 4 avril, la priorité de l’heure est de développer ce mouvement naissant, de tout faire pour entraîner dans la lutte de nouveaux bataillons de cheminots. Il reste maintenant quelques jours pour préparer le 3 avril et en faire un succès encore plus grand que le 22 mars.
Le 22 mars, les cheminots et les fonctionnaires ont commencé à relever la tête face à Macron. Leur combat est loin d’être un combat catégoriel. Macron a lancé une bataille contre tous les travailleurs, en commençant par ceux qui paraissent les mieux à même de se défendre. Il espère, s’il arrive à faire plier ces deux secteurs, affaiblir tous les travailleurs pour mieux faire passer les attaques suivantes. Bien des cheminots ont compris cela et sont conscients de leurs responsabilités dans cette lutte.