Réfugiés syriens : démagogie réactionnaire sans délai

 

Les hyènes démagogues

 

 

À peine le régime d’al-Assad renversé à Damas, plusieurs pays européens n’ont pas attendu pour annoncer la suspension de l’examen des demandes d’asile des Syriens ayant fui la dictature de leur pays. En France, Retailleau, qui sévit toujours au ministère de l’Intérieur, a annoncé travailler sur « une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie ». 

         Aucun de ces dirigeants politiques ne sait ce que fera la coalition de milices qui a pris le pouvoir à Damas, sous la houlette d’un héritier d’Al-Qaïda, mais pour alimenter la démagogie anti-immigrés, ils dégainent tout de suite.

Pakistan : réfugiés chassés

Du nauséabond partout

 

 

Les Afghans réfugiés au Pakistan qui n'ont pas de papiers sont désormais pourchassés par la police pakistanaise. Le gouvernement leur avait donné jusqu'au 1er novembre pour quitter le territoire.

         Les autorités désignent les Afghans comme boucs émissaires. Cela ne résoudra en rien les problèmes économiques et politiques du Pakistan.

 

Déplacés. Une planète sans visa

La réalité d’une planète capitaliste plus en plus invivable.

 

 

Selon l’ONU, le monde n’a jamais connu autant de déplacés qu’aujourd’hui : ils seraient 114 millions à avoir été contraints de quitter leur foyer pour fuir guerres, violences et persécutions. La moitié ont été obligés de quitter leur pays, et un tiers se concentrent dans trois pays – l’Afghanistan, la Syrie et l’Ukraine. C’est aussi bien sûr la pauvreté et les conséquences du réchauffement climatique qui transforment un nombre croissant d’êtres humains en exilés.

         Ces chiffres reflètent la réalité d’une planète capitaliste plus en plus invivable.