Argenteuil, Internet, la galère dans la cité Joliot-Curie

Où sont les échanges " constructifs" suivis d’engagements du ministre d’août dernier ?

 

La photo ministérielle est jolie, pas le réseau

Dans la cité Joliot-Curie, internet est partagé entre l’opérateur SFR, qui a établi la fibre en premier, et Orange. L’un et l’autre partagent un local au bout de la rue Yves Farges. Mais internet ne fonctionne plus chez les clients Orange. Le technicien Orange est venu, et quand il a ouvert le local il a vu un jeune homme en déshérence y dormir. Il y avait plusieurs matelas sur le sol au milieu des fils électriques. Les câbles internet avaient été sectionnés, donc plus de réseau Orange pour la Cité. Le technicien n'a rien pu faire face à l'ampleur des dégâts matériels.

         Quand un locataire a appelé Orange après son passage, on lui a dit d'appeler SFR et même la Mairie d'Argenteuil. Comme si c'était à lui de le faire ! Bref, les deux opérateurs se renvoient la balle.   

         Bien des habitants sont touchés par le problème. Effectivement, le maire d’Argenteuil qui recevait en août dernier le ministre en charge de la question et qui était très satisfait de progrès futurs annoncés en la matière saura sans soute leur donner les réponses qui conviennent. De ce côté-là, une action collective s'impose. DM

 

Argenteuil, coffret pour la fibre, coffrets pour noël, un mot que maîtrise mal la municipalité

 

À coffrets et installations de pacotille, problèmes récurrents

 

Et personne en vue

Partout, un peu ou beaucoup, nous subissons bien des problèmes et des aléas en lien avec la fibre. Il n’y a aucune raison de s’étonner. À voir les travailleurs souvent sans doute des autoentrepreneurs qui s’escriment à réparer les éléments des coffrets souvent ouverts à tous vents et bien susceptibles de créer des problèmes.

         On n’entend plus parler du souci et de la commission mise en place du côté de la municipalité. N’aurait-elle pas la fibre pour les régler quand pourtant cela complique la vie et le travail de bien des habitants ?

         Pendant ce temps-là, pour SFR, l’installateur sur la commune, tout va bien pour les profits. DM

« Intelligence Artificielle » : Face aux exploiteurs de l’IA, l’intelligence concrète des travailleurs

 

La lutte de classe partout bien réelle

 

 

Au Kenya, plus de 150 employés d'entreprises sous-traitantes de Meta, OpenAI ou ByteDance, géants des réseaux sociaux et de l'intelligence artificielle (IA,) ont créé le premier syndicat africain des modérateurs de contenu. Ils ont choisi pour cela le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs.

         En cliquant pendant des journées ou des nuits entières, ces travailleurs filtrent les contenus dégradants ou ultraviolets, pour 1,5 dollar de l'heure. Derrière le monde virtuel du numérique, la lutte de classe bien réelle dicte ses règles comme pour toute l'activité économique. Mais les forçats de l'Internet se défendent.