Affichage des articles dont le libellé est la classe ouvrière. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est la classe ouvrière. Afficher tous les articles

samedi 28 décembre 2024

Argenteuil, incognito l’usine Semperit d’Argenteuil ne sera plus qu’un souvenir que pour ceux qui le porteront encore longtemps, nous l’espérons, dans leur chair et leur usure

 

Pour Ivan, mais aussi pour Julien d’Otis

 

Sans les prolétaires, la société ne fonctionnerait pas, hier comme aujourd’hui

 

 


Bientôt, l’usine de la rue des Charretiers qui fut Kleber Colombes puis Semperit, ne sera plus qu’un souvenir. Sa démolition s’achève. Ses bandes-transporteuses de minerai en caoutchouc continueront encore longtemps à en transporter aux quatre coins du monde.

         Certes, c’est une évolution qui a marqué les transformations économiques au fil du dernier siècle, guidée uniquement par la recherche du profit maximum. Un changement profond dont la population n’a pas été et n’est toujours pas maîtresse. Pour résumer en simplifiant, l’industrie s’est concentrée de plus en plus au Sud de la planète, et les capitaux et les profits produits par l’exploitation du monde au Nord.

         La transformation de la zone industrielle de la gare se fait dans le plus grand incognito. Dans bien des villes, le passé industriel et la fermeture d’une entreprise-phare est l’occasion d’un évènement mémoriel voire collectif. Mais pas à Argenteuil. Cela ne relève pas du sentiment municipal. La vacuité du sujet sur Ma ville, le magazine municipal en est la preuve.

         En revanche, jusqu’à leur disparition, les ouvriers qui y passèrent une partie importante de leur vie porteront leur usine dans leur mémoire et surtout dans leur chair. Usure, inoculation de particules, travail de nuit… Si l’usine dans laquelle ils passèrent tant d’heures n’est plus, pour eux, cette disparition n’est pas un évènement banal. Et nous partageons leur émotion qui mériterait davantage de respect et de mobilisation. DM

vendredi 8 novembre 2024

Élections aux États-Unis : Les résultats du Working Class Party

Les résultats du Working Class Party

Publié le 06/11/2024

Le Working Class Party défendait dans ces élections un programme de lutte pour la classe ouvrière américaine. Soutenu par l’organisation trotskyste The Spark, il présentait des candidats dans trois États, dont voici les résultats partiels, dans l’attente des résultats définitifs. En Californie, Juan Rey, mécanicien dans les transports urbains de Los Angeles, candidat à la Chambre des Représentants des États-Unis dans le district 37, obtiendrait 21,5% (29707 voix) face à une candidate démocrate.

Dans l’Illinois, dans un district de Chicago, Ed Hershey, enseignant et candidat à la Chambre des Représentants des États-Unis, obtient 5% des voix.

Dans le Michigan, sept candidats se présentaient à la Chambre des représentants des États-Unis. Liz Hakola (district 1) obtient 1,8% des voix, Louis Palus (district 3) 1,4%, Kathy Goodwin (district 8) 2%, Jim Walkowicz (district 9) 2,6%; Andrea L. Kirby (district 10) 2,7%; Gary Walkowicz (district 12) 2,3%.

Mary Anne Hering était candidate au poste de secrétaire à l’Éducation du Michigan. Elle obtient environ 2,1% des voix, soit environ 60 000. Six autres militants étaient candidats à des postes au sein de la Chambre des représentants de l’État.

La présence du Working Class Party est évidemment très limitée face aux dimensions des États-Unis, et ses résultats aussi. Cependant, c’est la démonstration qu’il est possible, dans la citadelle de l’impérialisme, de défendre une politique pour la classe ouvrière, contre les capitalistes et contre la sale politique de l’État américain.

                                                          M. B. (Lutte ouvrière n°2936)

 

lundi 6 novembre 2023

Charles Piaget, la disparition d’un militant de l’aventure Lip, mais avant tout un militant ouvrier véritable.

 Charles Piaget vient de disparaître. Avec les travailleurs de Lip, entreprise horlogère de Besançon, menacés en juin 1973 de licenciement, il mena pendant des années, et aux côtés de d’autres militants valeureux, la grande aventure de cette entreprise prise en mains par les salariés. Mais toute sa vie, Charles Piaget fut un militant ouvrier engagé, porteur d’un idéal, loin de tout espoir de carrière ou de petite sinécure. Voilà ce que notre camarade Nathalie Arthaud a écrit hier sur Twitter où, hasard, elle participait à la fête locale de Lutte ouvrière à Besançon.


 

vendredi 3 novembre 2023

L’espoir de la mobilisation des peuples : si demain en Algérie comme ailleurs, la mobilisation des travailleurs créait une nouvelle donne… Un article sur l’Algérie dans la dernière liaison de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 En Algérie, le pouvoir face aux manifestations de solidarité avec les Palestiniens

01 Novembre 2023

En Algérie, alors que le pouvoir se targue d’être un soutien historique et sans faille à la cause palestinienne, il a fallu attendre le jeudi 19 octobre pour qu’il autorise des manifestations de soutien à celle-ci. Mais, face à l’émotion provoquée par les images en provenance de Gaza et pour canaliser une colère qui risquait de devenir incontrôlable, le gouvernement a dû lâcher du lest.

Depuis le début de la nouvelle guerre, comme dans tous les pays arabes, la population algérienne est connectée sur Gaza et ce qui se passe dans les pays voisins et au Moyen-Orient. Dès le 13 octobre, suite à des appels à manifester relayés sur les réseaux sociaux, des rassemblements non autorisés ont eu lieu à Djelfa, Laghouat ou Sétif. À Alger, dans le quartier très populaire d’El Harrach, une manifestation a eu lieu dans l’enceinte de la mosquée, accompagnée de chants islamistes. D’importants dispositifs policiers déployés sur des places stratégiques et près des lieux de prière ont contenu et dispersé ces rassemblements.

Dans la nuit du 17 octobre, après les bombardements sur l’hôpital Al Ahly de Gaza, d’importantes manifestations spontanées ont eu lieu à Oran et Laghouat. Confronté à l’émotion grandissante et sous le feu de la critique des islamistes, le gouvernement a finalement autorisé une manifestation jeudi 19 octobre. Le syndicat UGTA ainsi que de nombreuses forces politiques s’en sont faits les relais, du FLN à des partis tels que le FFS, en passant par les partis islamistes (MSP, Taj et Islah).

À Alger, cette manifestation a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes des heures durant. Bien que très encadrés par des associations étudiantes, des partis et des syndicats, les manifestants n’étaient pour la plupart affiliés à aucune de ces organisations très visibles. La présence massive des femmes était notable, tout comme celle de la jeunesse étudiante et lycéenne. La plupart des manifestants étaient contents de pouvoir exprimer au monde leur solidarité avec la population palestinienne, avec des pancartes écrites en arabe et en anglais. Les slogans les plus repris étaient « Free Palestine », « L’armée et le peuple avec Gaza ». « Ouvrez les frontières, on va libérer la Palestine ! » Seule une petite minorité des manifestants se trouvait dans les cortèges des partis islamistes, où étaient lancés des slogans antijuifs. Arrivés devant le Parlement, de jeunes supporters du club de Bab el Oued ont repris un des slogans du mouvement de protestation de 2019, le Hirak : « Vous avez pillé le pays, bande de voleurs ! »

Avec les bombardements à Gaza, le pouvoir algérien est sur le qui-vive, comme tous les dirigeants des pays arabes. Les uns et les autres sont en fait plus inquiets des réactions au sein de leur propre population que du sort des Gazaouis. En signe de deuil, le gouvernement a décrété l’annulation de tous les festivals prévus et festivités habituelles qui, chaque année autour du 1er novembre, commémorent le déclenchement de la guerre d’indépendance en 1954.

Le gouvernement a surtout annulé jusqu’à nouvel ordre la totalité des compétitions sportives. Un coup dur pour les supporters de football, qui avaient confectionné d’immenses banderoles en soutien à la Palestine, qu’il se préparaient à arborer lors des futurs matchs. Instruit par l’expérience du Hirak, le pouvoir veut éviter que les lieux culturels ou les stades deviennent des foyers de contestation et battent en brèche les restrictions aux libertés qu’il continue, pour l’instant, à imposer.

                                                     Leïla Wahda (Lutte ouvrière n°2883)

Achetez, lisez notre hebdomadaire Lutte ouvrière. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

samedi 13 mai 2023

Rouge est notre drapeau

Le symbole de notre classe internationale et de la révolution sociale

 

L'affirmation dans la première partie du XIXème siècle

Les députés macronistes ont fait voter une loi obligeant les communes de plus de 1 500 habitants à arborer sur le fronton de leur mairie le drapeau européen aux côtés du tricolore. Les députés du RN s'y sont opposés, sans surprise, tandis que ceux de LFI ont dénoncé « la forfaiture démocratique du drapeau européen ».

Ce débat est un enfumage. Les deux drapeaux symbolisent des institutions, l'État français comme l'Union européenne, défendant l'une comme l'autre l'ordre social et les intérêts des classes riches.

Le seul drapeau des travailleurs est le drapeau rouge, symbole de l'internationalisme et de la révolution sociale indispensable.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui samedi 13 mai, de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 14 mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 15 mai, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 17 mai, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.