Drogues et gros bonnet de la publicité
La filiale américaine de Publicis, le géant de publicité, va payer 350 millions de dollars à des États américains dans le cadre d’un accord sur le scandale des opioïdes. Pendant dix ans, elle a menti sans vergogne sur les risques d’accoutumance et les dangers des surdoses de ces antidouleurs pour aider les trusts pharmaceutiques à convaincre les médecins de les prescrire. Cela a provoqué une véritable crise sanitaire aux États-Unis, qui contribue à faire baisser l’espérance de vie.
L’amende évite un procès à Publicis et ne lui coûte finalement pas grand-chose, l’entreprise ayant déjà provisionné près de 200 millions de dollars, et les assurances lui en remboursant 160 millions. Ce gros bonnet de la drogue ne s’en tire pas trop mal.