dimanche 31 décembre 2023

Argenteuil, Lutte ouvrière-Argenteuil, en vue de 2024, déterminés plus que jamais

 

Point d’étape en ce dernier jour de 2023


 

Un très beau souvenir de cette année, la fête de Lutte ouvrière fin mai dernier à Presles

Les civilisations ont inventé ces « fêtes » pour dépasser plus facilement les temps difficiles du solstice d’hier, ses difficultés, ses froidures et ses grisailles. Ce message vous arrive en ces temps que j’espère pour chacun d’entre nous et nos proches des heures les plus festives et chaleureuses possible.

         Et nous avons à en profiter avant les combats qui nous attendent. Au-delà d’une actualité qui nous touche, nous révolte, et nous incite au courage.

         Avec une pensée toute particulière pour la population de Gaza face à son drame, aux bombes indistinctes, et à la faim. Certes, ce ne sont pas les seuls drames du monde, mais tous ils sont dans notre cœur et alimentent notre révolte et notre engagement.

         Et ce qui fait notre force est l’engagement collectif de dizaines de milliers de femmes et d’hommes autour de nous à travers le pays, aux côtés de bien d’autres au niveau de la planète, qui considèrent que vouloir changer la société et agir pour ce projet écarte bien des nuages y compris personnels. 

         Cette année, nous avons pu mesurer combien notre groupe local était un véritable groupe solidaire. Cela se manifeste de multiples façons. Par les permanences que nous assurons chaque semaine dans la plupart des quartiers d’Argenteuil. Par l’engagement de chacun pour réussir les moments collectifs où nous nous retrouvons, nos réunions diverses et multiples, notre banquet local, la fête de Lutte ouvrière à Presles dont l’édition 2023 a connu un beau succès.

         C’est ce que nous allons poursuivre et tenter d’approfondir en 2024, même si nous aurons bien des obstacles à franchir. La campagne électorale qui se profile va nous permettre de faire entendre la voix sans frontières de l’union et de la force potentielle des travailleurs d’Europe et du monde. Plus près de nous, le 24 mars va être l’occasion de se retrouver à l’occasion de notre banquet local annuel. Cette initiative va nous aider à faire découvrir ce que nous sommes à de nouveaux habitants.

         En attendant, bon dernier jour, et bonne soirée à ceux qui vont rester debout tard dans le soir.

                   Pour terminer, oui, une belle formule, « Rester debout »,

                                                                    Dominique

Habitat : le patron doit rendre des comptes

 

Un pirate sur le bateau du capitalisme

 


 

L’enseigne Habitat a été mise en liquidation judiciaire jeudi 28 décembre. Ses 500 salariés se retrouvent sans aucune autre perspective que Pôle emploi.

Le dernier repreneur, qualifié de nouvel empereur de la mode par la presse économique, s’est révélé être un roi de l’arnaque, encaissant les chèques des clients sans passer les commandes aux fournisseurs. Et c’est un dangereux récidiviste : Burton of London, dont il est propriétaire depuis 2020, est en redressement judiciaire depuis l’été dernier, sans trouver de repreneur.

Les travailleurs d’Habitat ont raison de réclamer des comptes à ces pirates qu’il faut faire payer, y compris en prenant sur leur fortune personnel.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 5 janvier : de 17 h.15 à 18 h.15 : Carrefour Babou ;

-Dimanche 6 janvier, de 11 h. à midi : marché Héloïse…

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

Anticor : le pouvoir juge et partie

 

Maintenir la corruption, mais essayer de bâillonner ceux qui en parlent

 

 

Six mois après sa demande de renouvellement, le gouvernement a décidé de refuser la demande d’agrément de l’association Anticor. Celle-ci se donne pour but de traquer, sur le terrain judiciaire, la corruption et les abus de pouvoir. Grâce à l’agrément elle pouvait se constituer partie civile et contraindre ainsi le parquet à transmettre ses plaintes à un juge d’instruction.

Or Anticor braquait les projecteurs sur des dossiers impliquant la Première ministre, le Secrétaire général de l’Élysée et autres ministres et personnages influents…

Avec cette décision que d’aucuns qualifieraient de prise illégale d’intérêt, le gouvernement ne supprime pas la corruption mais ceux qui la montrent.