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mercredi 27 mars 2024

Macron : rôle théâtral de décomposition

Son meilleur rôle : celui de larbin des patrons

 

À la manière de son compère Poutine ?

Après avoir joué les chefs de guerre contre Poutine et le chef des flics contre les dealers à Marseille, Macron se prend pour Rocky en posant, dans une photo officielle, en sueur et boxant un sac, muscles saillants et gants aux poings.

         Mais c’est dans le rôle de larbin des patrons qu’il est le meilleur, à croire qu’il vise un Oscar.

 

samedi 16 mars 2024

Macron : marche à la guerre

 

L’aide au peuple ukrainien, un prétexte

 

 

Maniant la propagande guerrière, Macron s'est à nouveau présenté à la télévision en chef de file européen prêt à envoyer un jour des troupes en Ukraine. Il a évoqué également les milliards qui doivent être consacrés à l'armement et à la transformation de l'économie en vue des guerres ; c'est-à-dire donnés aux capitalistes et pris sur ce qui est utile aux classes populaires.

         Prétextant l'aide au peuple ukrainien et la lutte contre la dictature de Poutine, l'attitude des grandes puissances impérialiste et de l'OTAN a pour moteur la domination économique et politique de l'Europe orientale. Dans cette perspective, le rôle dévolu aux politiciens comme Macron consiste à brandir l'idée de patrie à défendre pour faire accepter la guerre ; et donc, comme le disait Anatole France, de mourir pour les profits des industriels.

jeudi 14 mars 2024

Les députés et la guerre : une sinistre comédie. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Les députés et la guerre : une sinistre comédie

13 Mars 2024

Mardi 12 mars, les députés se sont prononcés par 372 voix pour, 99 contre et 101 abstentions, sur l’accord déjà signé entre la France et l’Ukraine, comportant la garantie d’une aide militaire et la perspective d’une adhésion de ce pays à l’Union européenne. La grandiloquence des discours ne peut cacher qu’il s’agissait d’une simple parade politicienne.

Sur la forme, la politique de Macron vis-à-vis de l’Ukraine n’a pas été soumise au débat parlementaire, le vote du 12 mars n’étant pas contraignant. Et sur le fond, tous les partis siégeant au Parlement, du PCF au RN, se disent pour le soutien militaire à l’Ukraine, c’est-à-dire solidaires de la politique des dirigeants impérialistes et de leur chef de file américain. Le régime de Poutine est une dictature odieuse, subie par le peuple russe, et sa politique guerrière est criminelle. Celle d’un Zelensky ne l’est pas moins. Mais tous les discours sur les horreurs de la guerre ne peuvent masquer les intérêts matériels en jeu : d’une part le constant grignotage des positions russes par l’impérialisme américain, d’autre part la transformation rapide de l’Ukraine en pays colonisé par les grandes firmes occidentales. Sur cette question, celle de la domination du monde par l’impérialisme, avec sa composante française, l’unanimité règne au Parlement et s’exprime, aujourd’hui, par le soutien à l’Ukraine.

Il reste donc les enjeux de politique intérieure, c’est-à-dire la préparation de l’élection européenne du 9 juin. Macron et Attal ont organisé l’opération pour contraindre les oppositions à voter pour leur politique ou à passer pour des soutiens de Poutine. La droite LR, le PS et les écologistes ont, en plus des macronistes de toute nuance, voté pour l’accord, chacun embouchant la trompette guerrière. C’est également sur cette base qu’ils iront à l’élection du 9 juin et sur cette base que Macron espère rallier leurs électeurs.

LFI et le PCF ont voté contre, le RN s’est abstenu, tout en affirmant leur solidarité de fond avec la politique des puissances occidentales. Car eux aussi préparent le prochain scrutin et pour cela composent avec les sentiments anti-Macron de l’électorat populaire, puissants et justifiés, comme avec la crainte tout aussi justifiée de la montée vers la guerre. Tous les trois en ont en outre profité, comme d’ailleurs LR, pour répandre un peu de poison nationaliste en rejetant par avance toute adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, au prétexte qu’elle nuirait aux intérêts des travailleurs et des agriculteurs français. C’est prétendre lutter pour la paix entre les peuples tout en conservant voire en élevant les barrières qui les séparent et en entretenant des armées pour les assassiner !

La comédie parlementaire, lorsque aucune voix révolutionnaire ne vient la troubler, est d’autant plus répugnante que le fond de scène est fait de villes rasées, de maisons bombardées, de familles fuyant la terreur et de dizaines de milliers de cadavres.

                                                Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2902)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 15 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 16 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h. à midi, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, devant Auchan, Val-Sud ;

-Dimanche 17 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

jeudi 29 février 2024

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre ! Un article à paraître de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre !

28 Février 2024

Macron n’aime rien tant que les sommets internationaux, surtout quand il les organise et qu’il peut y parader. Il a donc saisi l’occasion des deux ans de guerre en Ukraine pour réunir à l’Élysée les chefs d’État et de gouvernement de 27 pays, en se présentant en chef de guerre.

 

 

Biden peinant à faire voter au Congrès le déblocage de 50 milliards d’aide militaire à l’Ukraine, Washington pousse l’Union européenne (UE) à augmenter la sienne. D’autant plus que le président ukrainien Zelensky ne se fait pas faute de reprocher à l’UE, ainsi qu’à ses principaux membres, l’Allemagne et la France, d’avoir affaibli la capacité combattante de son armée en ne lui ayant livré que le tiers du million d’obus promis.

« C’était sans doute un engagement imprudent », a concédé Macron, mais cela va changer. Ainsi, il a annoncé une « coalition » européenne pour fournir « missiles et bombes de moyenne et longue portée » à l’Ukraine, tout en demandant à l’UE un « sursaut » et d’en « faire plus » pour assurer la « défaite » de la Russie.

Et d’affirmer que « nous [les États européens] ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », que « tout est possible » et même qu’à l’avenir l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut être exclu.

Tout en armant le régime ukrainien jusqu’aux dents, les dirigeants nord-américains et européens, français compris, prétendent depuis deux ans ne pas faire la guerre à la Russie… puisqu’ils n’ont pas envoyé officiellement de soldats la combattre, ou, plutôt, ne l’ont pas encore fait. Macron a constaté qu’il n’y avait pas de consensus pour l’envoi de soldats, et des pays comme la Pologne, la Slovaquie et la Suède, voisins immédiats de l’Ukraine et de la Russie, ont dit qu’il n’en était pas question. Mais Macron n’a rien retiré de ses propos. Au contraire, il a affirmé que « ceux qui disent “Jamais, jamais” aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient “Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée” il y a deux ans » : des armements qui sont, depuis, livrés à l’Ukraine.

À gauche, un Mélenchon a accusé Macron de se livrer à « une escalade verbale belliqueuse », ce qui, venant « d’une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure, est déjà un acte irresponsable ». Pour le PS, Faure y a vu « une inquiétante légèreté présidentielle » et « une folie ». Malheureusement, ce n’est pas une simple fanfaronnade. Que Macron parle d’envoyer des troupes en Ukraine n’est, de sa part, pas moins inquiétant que quand, il y a quelques mois, il répétait qu’il fallait mettre l’économie en ordre de bataille, se préparer à des affrontements majeurs – entendre : une guerre généralisée. Depuis au moins le début de la guerre en Ukraine, une multitude de hauts gradés français présentent cela comme une éventualité plus que probable. Leurs homologues américains, allemands, britanniques et autres en font autant. Les États, à commencer par les plus développés, les plus riches, ceux dont la bourgeoisie domine le monde en écrasant les peuples, ont d’ailleurs explosé leurs dépenses d’armement depuis cinq ans et lancé d’agressifs programmes de recrutement pour leurs armées, dans les médias, les écoles, etc.

Récemment, un des plus hauts gradés américains, l’amiral Charles Richard, a aussi déclaré qu’il fallait se préparer à une « grande guerre » avec la Chine et que « la crise en Ukraine n’était qu’un échauffement ».

Qu’ils le disent ouvertement, à mi-mots, ou qu’ils préfèrent le masquer sous des mots doucereux, les dirigeants du monde impérialiste et les hommes politiques de la bourgeoisie se préparent à une nouvelle guerre mondiale et veulent conditionner leurs peuples dans ce sens.

Ce n’est pas là de la « légèreté », c’est très consciemment que les dirigeants civils et militaires veulent préparer les populations à la guerre et à accepter d’y mourir. Il faut refuser cet engrenage où les entraînent un système économique de plus en plus fou et des dirigeants dont la politique est à son image.

                                                 Pierre LAFFITTE (Lutte ouvrière n°2900)