dimanche 31 janvier 2021

Droit à l’avortement : le combat des femmes de Pologne contre l’acharnement du gouvernement polonais contre le droit des femmes de choisir

 

Aux côté des femmes de Pologne !

 


Mercredi 26 janvier est paru en Pologne le décret d’interdiction de l'IVG lorsque le fœtus est mal formé. C'est une quasi-interdiction de l’avortement. Désormais, les médecins qui pratiqueraient une interruption de grossesse risquent trois ans de prison. Des milliers de femmes seraient contraintes à des avortements clandestins avec les risques que cela comporte. Le gouvernement polonais, soutenu par l'Église catholique, sera responsable de mutilations graves, voire de morts. En octobre dernier, face aux manifestations, les autorités avaient dû suspendre une première fois ce décret. Les milliers de manifestants qui descendent depuis mercredi dans la rue ne renoncent pas à le faire reculer de nouveau.

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Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro).

         Lors de nos permanences :

- ce dimanche, de 11 heures à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 3 février, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

PSA, au Maroc comme partout sur la planète, la force des travailleurs, c'est la grève !

 

Des frontières, une seule classe ouvrière !

 

Les travailleurs de l'usine du groupe PSA à Kenitra au Maroc ont fait grève mercredi 27 janvier. Ils dénoncent, entre autres, les salaires insuffisants et les primes comme les heures supplémentaires non payées. La majorité d'entre eux ont des contrats de douze mois sans couverture médicale ni protection en cas d’accident, et des salaires ne dépassant pas 2400 dirhams, soit moins de 250 euros.

         Le groupe Peugeot a ouvert cette usine en 2019, profitant des avantages fiscaux de la zone franche « Atlantic » ouverte en 2012, pour y produire la Citroën Ami.

         Les travailleurs n'ont pas mis longtemps à donner à Peugeot la réponse que méritent ses méthodes.

Profits : General-Electric Belfort-Bourogne : la réponse des travailleurs : la colère et la mobilisation

 

Débrayages et blocages pour les salaires

 



Après plusieurs débrayages massifs dans toutes les équipes depuis le lundi 25 janvier, à Bourogne, les ouvriers ont décidé, depuis jeudi, de bloquer ce site.

Toute la production est à l’arrêt.

A Belfort, dans la foulée de ceux de Bourogne, les débrayages ont commencé jeudi, ils ont continué par le blocage d'une turbine en sortie d'atelier (voir photo ci-jointe)

La colère a éclaté suite aux propositions de la direction dans le cadre des NAO sur les salaires : rien pour les travailleurs, qui veulent une augmentation des salaires pour tous, alors que le PDG Larry Culp va toucher un bonus de 47 millions de dollars et que les profits et les dividendes aux actionnaires ont encore bondi en 2020.

Les travailleurs de Turbine Gas, qui viennent de subir un plan de 485 licenciements, ne sont plus assez nombreux dans les ateliers pour sortir la production, toujours plus pressurés. Et toujours au nom de la compétitivité, la direction veut remettre en cause des primes, le temps de douche payé.

Elle s’appuie sur des recommandations sanitaires de la Médecine du travail, en cette période de pandémie, pour tenter de modifier les horaires de travail des équipes, sans compensation des pertes de salaire d’heures de nuit notamment , et aussi supprimer des jours RTT ; etc..

Les dernières propositions pour les salaires de la Direction : 0,5 % d’augmentation générale, (et 0,95 % pour des augmentations individuelles qui divisent , contestées dans leur principe par les ouvriers).

C’est toujours aussi indécent. La colère est toujours là ; la mobilisation aussi !