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vendredi 14 novembre 2025

Syrie : Al-Charaa adoubé par Trump

 

« Adoubement d’ex-djihadiste ? S’ils aident l’impérialisme… »

 

 

« Un honneur de passer du temps avec vous », s'est félicité Donald Trump en recevant le dirigeant syrien Ahmed Al-Charaa à la Maison Blanche. Il y a encore un an, les États-Unis promettaient une récompense de 10 millions de dollars pour éliminer Al-Charaa, alias Al Joulani, passé par les prisons américaines et il n’y a pas si longtemps djihadiste.

         Entre temps, il s’est imposé à la tête de la Syrie. Il a troqué sa tenue de combat pour un costume cravate, a raccourci sa barbe et est désormais adoubé par l’impérialisme. Ce n’est pas une nouveauté : de Ben Laden aux Talibans, sans oublier le saoudien Mohammed ben Salmane, la « grande démocratie américaine » s’est bien souvent appuyée sur des djihadistes ou des religieux intégristes tant qu'ils servaient ses intérêts.

         Les classes populaires syriennes n'ont rien à attendre d’un tel dirigeant.

lundi 3 mars 2025

Sud Syrie : l’armée israélienne s’installe

 

Le gendarme de la région au profit de l’impérialisme

 

 

Le 25 février, l’armée israélienne a de nouveau mené des attaques militaires dans le sud de la Syrie faisant au moins deux morts. Cela fait suite à des centaines de raids déjà réalisés depuis la chute du régime de Bachar Al-Assad. La zone au-delà du plateau du Golan, lui-même annexé par Israël en 1981, a été occupée militairement et les forces israéliennes y ont construit sept bases militaires en imposant aux habitants d’aller vivre ailleurs. Les villages syriens alentours subissent des patrouilles militaires quotidiennes. Quelques manifestations ont éclaté.

         Mépris des populations, militarisation de toute la société, le gouvernement israélien de Netanyahou joue son rôle de gendarme dans la région, avec la bénédiction des impérialismes occidentaux.

dimanche 2 février 2025

Syrie : reprise en main

 

La dictature, c’est toujours pour museler la population

 

 

Ahmed Al- Charaa, leader des milices qui ont mis fin au régime de Bachar el-Assad, devient « président pour la phase de transition en Syrie ». En même temps toutes les organisations politiques et civiles, armées ou non, qui se réclament de la « révolution » anti-Assad, sont dissoutes. 

Un régime dictatorial a pris fin pour qu’un autre, bénéficiant du soutien des grandes puissances, lui succède et s’impose d'une main de fer à la société syrienne. 

Les intérêts des pays impérialistes seront bien protégés tant que la population est muselée.