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jeudi 20 février 2025

États-Unis : Trump et Musk en guerre contre les travailleurs

 États-Unis : Trump et Musk en guerre contre les travailleurs

Trump a commencé son second mandat par des expulsions d’immigrants, en faisant de ceux-ci des boucs émissaires. Mais, avec son compère, le milliardaire Elon Musk, il cible également des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux. Dans son dernier éditorial, le bimensuel trotskyste américain The Spark du 17  février revient sur cette croisade dans un article dont nous traduisons de larges extraits.

Publié le 19/02/2025

Trump a remplacé les responsables de ministères et d’agences gouvernementales, un processus classique lors d’un changement de présidence. Mais la véritable offensive vise les milliers de personnes qui font vraiment le travail dans ces administrations, dont Trump et Musk disent qu’ils vont supprimer nombre de leurs emplois.

Tous deux ont déjà contraint 75 000 employés fédéraux à un départ négocié, sous peine d’être licenciés sans indemnité. Ils licencient tous les employés les plus récents, soit, au bas mot, 200 000 autres travailleurs, et ils ont déclaré vouloir ne remplacer qu’un départ sur quatre à l’avenir.

Personne n’a élu Musk, le chef du ministère de l’Efficacité gouvernementale (DOGE). Mais c’est l’homme le plus riche du monde, devenu encore plus riche en supprimant des emplois chez Tesla et Twitter. Tous les travailleurs savent que, quand un patron parle d’efficacité, cela signifie licencier et faire faire le travail par des effectifs moindres. Mais dans le cas du gouvernement fédéral, cela implique aussi des coupes dans les services publics.

Certains des travailleurs ciblés sont des infirmières et du personnel dans les hôpitaux pour anciens combattants. D’autres travaillent dans la santé mentale, l’aide sociale et la recherche médicale. D’autres sont les employés d’organismes censés s’occuper de sécurité au travail, de pollution et de protection des consommateurs ; ces agences ont déjà des moyens limités, qui seront encore réduits. Et puis il y a ceux qui travaillent dans les programmes de sécurité sociale, d’assurance santé pour les plus pauvres (Medicaid) et les retraités (Medicare), où des coupes drastiques ont déjà eu lieu, et où les choses vont encore se dégrader.

Par le passé, les administrations démocrates comme républicaines ont procédé à des coupes. Sous Bill Clinton, il y eut 400 000 emplois fédéraux supprimés. En proportion de l’emploi total dans le pays, leur effectif est au plus bas depuis 1940.

Certains travailleurs fédéraux ont organisé des manifestations et des protestations, mais les fonctionnaires ne sont qu’une petite partie de la classe ouvrière. Des millions d’autres travailleurs sont confrontés aux mêmes attaques contre leurs emplois et leur niveau de vie et ils ont les mêmes raisons de se battre. Les travailleurs des usines et des autres entreprises sont au centre même de l’ensemble de l’économie capitaliste et cela leur confère un certain pouvoir. Il serait suffisant pour écarter les Trump, les Musk et toute l’arrogance des capitalistes et pour construire une société qui profite à tous.

                                                                                  The Spark

vendredi 24 janvier 2025

Arrêts maladie : fonctionnaires toujours attaqués

 Arrêts maladie : fonctionnaires toujours attaqués

Publié le 22/01/2025

Le gouvernement Barnier avait prévu dans son projet de budget d’instaurer pour la fonction publique trois jours de carence au lieu d’un seul.

Il était aussi prévu de diminuer l’indemnité de congé maladie qui ne serait plus pris en charge qu’à 90 % au lieu de 100 %. Ces deux mesures devaient économiser 1,2 milliard d’euros aux dépens des travailleurs de la fonction publique, dont 300 millions pour l’augmentation du nombre de jours de carence et 900 millions pour la baisse de l’indemnité.

Dans une lettre envoyée aux groupes parlementaires, Bayrou a indiqué qu’il ne conserverait pas dans son budget l’augmentation du nombre de jours de carence. Aussitôt, le PS s’en est félicité et a présenté cet abandon comme justifiant le non- vote de la motion de censure. Mais le gouvernement a conservé la mesure qui fait le plus mal : la baisse de 10 % des indemnités d’arrêts maladie. Il vient d’ailleurs de la faire adopter par un amendement au Sénat.

Les ministres osent justifier leur attaque comme un moyen de rétablir un prétendu équilibre avec les travailleurs du privé, en tentant de faire vibrer la corde de la division.

Les travailleurs du public paieront à plusieurs titres ce recul de leur droit à l’arrêt maladie : tout d’abord par une baisse de leur rémunération, évaluée à 150 euros en moyenne annuellement par agent, bien plus, en cas de congé de longue durée. Mais en raison de la pression à venir travailler même malades, les travailleurs paieront aussi cette mesure par la détérioration de leur santé.

Enfin, privés de confinement, les virus et bactéries pourront d’autant plus se répandre parmi les collègues, usagers, patients ou élèves. Ce sont les vrais gagnants de la réforme… avec les autres parasites que sont les milliardaires du CAC40, qui n’ont jamais besoin d’arrêts-maladie car ils font de l’argent en dormant sur leur yacht.

                                                 Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2947)

mercredi 22 janvier 2025

Santé : en maladie, maintien des salaires !

 

Pas trois, pas deux, pas une !

 

 


Les travailleurs de la fonction publique continueront à avoir un jour de carence en cas d’arrêt-maladie après que Bayrou a annoncé renoncer aux trois jours.

         Ce n’est pas un cadeau. Il ne devrait pas y avoir même une heure de carence, ni pour les travailleurs du public ni pour ceux du privé. En cas d’arrêt-maladie, le salaire devrait être maintenu intégralement en prenant sur les fortunes des actionnaires qui pètent de santé.   

 

mercredi 4 décembre 2024

Argenteuil, grève du 5 décembre demain, une journée qui concerne tous les travailleurs, tous les habitants du monde du travail…

C’est tous ensemble que nous les ferons reculer

 

 

Une journée de grève et de manifestation a lieu demain 5 décembre. Tout semble démontrer qu’elle sera particulièrement suivie à Argenteuil, parmi les travailleurs de l’Éducation nationale mais aussi dans d’autres secteurs de la fonction publique, travailleurs territoriaux, des finances publiques… En tout cas, le nombre d’écoles annoncées fermées pour demain en témoigne.

         Le gouvernement veut imposer en particulier aux travailleurs de ce secteur qui seront en arrêt maladie trois jours non payés et le reste à 90 % du salaire. Il prétend que c’est par souci d’égalité avec les salariés du secteur privé, alors qu’il a en projet d’autres attaques du même genre contre ces derniers. C’est une grosse ficelle pour nous diviser !

         Justement, loin de là, la question est celle de l’union nécessaire de tous les travailleurs, du privé comme du public.

         Pour faire reculer le patronat et le gouvernement, quel qu’il soit demain, à son service, pour décupler notre force, l’union de tous est nécessaire. Cette journée est l’occasion de nous retrouver pour en discuter.

 

Assemblée générale des grévistes

Jeudi 5 décembre à 9 h.30

Espace Nelson Mandela

À Argenteuil

82, bd du Gl leclerc