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lundi 5 février 2024

Gaza, l’UNRWA, l’arme de la faim, alors que le massacre continue par les bombardements

Gaza : l’arme de la faim

31 Janvier 2024

Vendredi 26 janvier, l’UNRWA, l’organisme des Nations unies chargé des réfugiés palestiniens, licenciait neuf de ses employés pour enquêter sur leur éventuelle implication dans les attentats commis par le Hamas le 7 octobre 2023.

C’était une réponse aux accusations portées par les services israéliens contre douze de ses salariés.

Sans même attendre les résultats de l’enquête, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et d’autres importants donateurs ont arrêté leurs versements à l’UNRWA. La France et l’Union européenne les ont suspendus en attendant une commission d’enquête sur l’éventuelle appartenance au Hamas de salariés de l’UNRWA. Pour ces grandes puissances, c’est épouser, une fois de plus, la cause de l’extrême droite israélienne en punissant des millions de Palestiniens au prétexte de combattre le Hamas.

L’UNRWA a été créé en 1949 par les Nations unies pour héberger dans des camps et nourrir les 800 000 Palestiniens chassés de leurs villages lors de la création de l’État d’Israël. La solution se voulait temporaire et les familles étaient secourues jusqu’à ce qu’elles puissent retourner chez elles. Bien loin de cela, et loin de la création de l’État palestinien promise par l’ONU, l’UNRWA a dû s’occuper de nouveaux réfugiés puis des Palestiniens des territoires occupés par ­Israël après 1967. Aujourd’hui cet organisme a la charge de près de six millions de personnes, avec un budget de presque un milliard de dollars, abondé en partie par les grands pays occidentaux. Plus de la moitié de ce budget sert à l’éducation des enfants et une bonne partie aux centres de santé dans les camps, à Gaza, en Cisjordanie et dans les pays limitrophes où sont regroupés des réfugiés.

Les 13 000 salariés de l’UNRWA à Gaza, sur un total de 30 000, constituent la principale organisation de santé publique. Couper les fonds de l’UNRWA, c’est priver les Gazaouis de pain, d’eau et de médicaments. C’est manifestement ce que souhaite le gouvernement de Netanyahou, et les grandes puissances l’y aident.

                                                   Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2896)

 


Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 6 février, de 18 à 19 h., centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

vendredi 20 octobre 2023

Hôpital Al-Ahli : symbole d’une tragédie

 

Tous complices du massacre en cours

 



La destruction de l'hôpital Al-Ahli à Gaza, quel que soit l'enchaînement qui a provoqué cette tragédie, est le symbole de ce que subit depuis une semaine la population de Gaza. 3 200 morts dont 1 000 enfants, 12 000 blessés, des quartiers entiers anéantis et tous les approvisionnements vitaux suspendus. Tel est le bilan qui s'alourdit de jour en jour des bombardements par l'armée israélienne.

         Biden, Macron et les dirigeants européens continuent pourtant de soutenir Netanyahou. Complices du massacre en cours, ils sont surtout responsables de l'engrenage guerrier qui meurtri les peuples israéliens et palestiniens.

vendredi 13 octobre 2023

Manifestations : des interdictions scandaleuses

Ne nous laissons pas embrigader !

 

 

Pour le gouvernement français aucune voix discordante ne doit se faire entendre sur la guerre en cours au Moyen Orient : il faut s’aligner derrière le gouvernement israélien ou se taire. Toutes les manifestations de protestation prévues en France contre les bombardements sur Gaza ont été interdites, quels qu’en soient les organisateurs.

         Le rappel du sort fait depuis 75 ans au peuple palestinien est taxé de propagande antisémite. Même ceux qui se contentent de se référer aux résolutions de l’ONU condamnant la colonisation, comme les députés de LFI, sont voués aux gémonies. Le NPA risque même d’être poursuivi en justice pour apologie du terrorisme. C’est scandaleux !

         Comme le dénonce Nathalie Arthaud dans un tweet du 11 octobre « toutes les têtes qui dépassent sont menacées d’être coupées, un aperçu de ce qui nous attend en période de guerre. Ne nous laissons pas embrigader ! Les grandes puissances impérialistes ont contribué à fabriquer cette situation terrifiante. Elles continuent aujourd’hui ! »