La vérité et la justice devraient être une évidence. On en est loin…
La mort d’Ali Ziri en 2009 après avoir été interpellé par la
police. Nous n’avons pas oublié
Pas facile de maintenir
l’information de tous au mois d’août. Mais le fait suivant est suffisamment
important pour le rappeler aujourd’hui à nos lecteurs. Le 1er août
dernier, deux policiers du commissariat d’Argenteuil ont été condamnés, l’un à 6
mois, l’autre à 8 mois, de prison certes avec sursis. Lors d’un contrôle en
2021, ils avaient fait subir à un jeune de 19 ans à Cormeilles-en-Parisis de
graves violences physiques, et 27 coups de taser, dont un durant cinq minutes.
Ils niaient, mais la vérité n’était pas de leur côté.
La cause de ce déferlement de violence ? Ils avaient
retrouvé sur le téléphone de l’agressé une photo quelque peu
« compromettante » d’un des deux policiers condamnés.
Ils ont donc finalement été sanctionnés. C’est suffisamment
rare pour le signaler.
Et c’est bien là le problème. Il ne s’agit pas de dire que chaque
policier est un violent-délinquant en puissance. Non bien sûr. Il s’agirait
simplement de reconnaître, loin de toute solidarité de corps et de mensonge,
les actes délictueux de policiers lorsqu’ils sont commis. On en est très loin,
à des années-lumière même. DM