Affichage des articles dont le libellé est violences policières. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est violences policières. Afficher tous les articles

vendredi 4 octobre 2024

Papeete : violences policières sous les tropiques

Entrainées au mépris des pauvres

 

 

En Polynésie, dans un quartier dit sensible de Papeete, quatre policiers ont frappé une personne handicapée en fauteuil roulant. Après avoir soulevé son fauteuil pour le faire chuter, ils l’ont ensuite frappé à la tête alors qu’il était à terre.

         Ce n’est que parce qu’une vidéo de la scène a été diffusée sur les réseaux sociaux que ces policiers ont dû revenir sur leur première déclaration dans laquelle c’étaient eux les victimes d’un handicapé.

         Sous toutes les latitudes les forces de l’ordre sont formées et entrainées au mépris des pauvres pour au besoin, les mater par la force.

 

jeudi 26 septembre 2024

Police, mort de Steve : ni responsables, ni coupables ?

L’État ne reconnaîtra jamais ses drames, ou dans 70 ans

 

 

Arguant qu’il n’aurait pas donné l’ordre de lancer des gaz lacrymogènes, un tribunal a prononcé la relaxe du commissaire Chassaing, jugé pour la mort de Steve Maia Caniço, repoussé et noyé dans la Loire lors d’une charge policière brutale sur des quais près de Nantes lors de la fête de la musique en 2019.

         La mise en examen s’était arrêtée au commissaire - qui a poursuivi sa carrière - exonérant d’emblée le préfet de Loire-Atlantique de l’époque et son directeur de cabinet.

         Ce n’est certainement pas l’État, sa hiérarchie policière et sa justice, qui débarrasseront la société des brutes en uniforme.

 

lundi 26 août 2024

Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis, deux policiers condamnés le 1er août dernier…

 

La vérité et la justice devraient être une évidence. On en est loin…

 

La mort d’Ali Ziri en 2009 après avoir été interpellé par la police. Nous n’avons pas oublié

Pas facile de maintenir l’information de tous au mois d’août. Mais le fait suivant est suffisamment important pour le rappeler aujourd’hui à nos lecteurs. Le 1er août dernier, deux policiers du commissariat d’Argenteuil ont été condamnés, l’un à 6 mois, l’autre à 8 mois, de prison certes avec sursis. Lors d’un contrôle en 2021, ils avaient fait subir à un jeune de 19 ans à Cormeilles-en-Parisis de graves violences physiques, et 27 coups de taser, dont un durant cinq minutes. Ils niaient, mais la vérité n’était pas de leur côté.

         La cause de ce déferlement de violence ? Ils avaient retrouvé sur le téléphone de l’agressé une photo quelque peu « compromettante » d’un des deux policiers condamnés.

         Ils ont donc finalement été sanctionnés. C’est suffisamment rare pour le signaler.

         Et c’est bien là le problème. Il ne s’agit pas de dire que chaque policier est un violent-délinquant en puissance. Non bien sûr. Il s’agirait simplement de reconnaître, loin de toute solidarité de corps et de mensonge, les actes délictueux de policiers lorsqu’ils sont commis. On en est très loin, à des années-lumière même. DM