Affichage des articles dont le libellé est répression des luttes des travailleurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est répression des luttes des travailleurs. Afficher tous les articles

vendredi 15 novembre 2024

Martinique, « le R » placé en garde à vue

Un combat aussi pour la dignité

 

 

Rodrigue Petitot, dit « le R » et porte-parole du RPprac (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), principal animateur du mouvement contre la vie chère en Martinique, a été interpellé chez lui le 12 novembre et placé en garde à vue comme un délinquant. 

         On lui reproche sa visite impromptue à la préfecture pour pouvoir s'adresser au Ministre chargé des Outre-mer, présent en Martinique. Ce dernier, plein de mépris, snobait les principaux organisateurs de la contestation. Il préférait disserter avec les notables locaux plus conciliants et avec lesquels un accord bidon sur les prix a été signé.

         Avec cette mesure répressive bien dans sa tradition coloniale, l’État français a réussi à provoquer un élan de solidarité pour la libération du R. Le mouvement contre la vie chère devient aussi un combat pour la dignité.

 

mercredi 13 décembre 2023

Répression contre les militants syndicaux : l’État à la manœuvre pour le plus grand bonheur du Capital

 

Ne nous laissons pas intimider !

 

 

Des militants convoqués à la gendarmerie, certains même arrêtés chez eux à 6 heures du matin par des policiers cagoulés et armés... La CGT a recensé au moins 17 de ses secrétaires locaux convoqués et plus de 1000 de ses militants poursuivis devant les tribunaux, suite au mouvement contre la réforme des retraites ou à des prises de position contre les bombardements d'Israël sur Gaza.

         En agissant ainsi, le gouvernement veut faire taire ceux qui contestent sa politique et qui refusent de s'aligner derrière lui, militants syndicaux ou pas.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui mercredi 13 décembre, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux ;

-Jeudi 14 décembre, de 10 h.30 à 11 h.30, centre cl Joliot-Curie ;

-Vendredi 15 décembre, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

 -et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi matin 16 décembre, de 10h.15  à 10 h.55 devant Monoprix ;

- de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 17 décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;                                                                                                     

-Lundi 18 décembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 19 décembre, centre commercial de la cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 20 décembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous encore lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.

vendredi 24 novembre 2023

Argenteuil, contre la répression visant un militant syndical, un rassemblement hier à Argenteuil

Une répression en nette développement

 

 

Un militant de la CGT, ancien secrétaire départemental de l’Union départementale du 93 était convoqué hier matin au commissariat d’Argenteuil où il habite pour une prise d’empreinte ADN. Le refus de cet acte est passible d’une lourde condamnation. En octobre 2019, à l’occasion d’un rassemblement syndical organisé lors d’un déplacement ministériel, ce militant avait été accusé d’avoir giflé un policier, il s’était retrouvé en garde à vue. Il a été poursuivi, l’affaire a été gagnée en première instance grâce à une vidéo le disculpant, mais perdue en appel, la cours de cassation refusant ensuite de revoir l’affaire. Aujourd’hui, on exige de lui un prélèvement ADN.

         Ce n’est pas le premier militant ouvrier actuellement poursuivi, et ce n’est certainement pas le dernier.

         La seule réponse au-delà du développement de la combativité ouvrière est, en attendant, celle de la solidarité. En présence de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, les militants présents à ses côtés hier ont démontré que ce n’était pas un vain mot. DM