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lundi 7 octobre 2024

L’extrême-droite au service du grand patronat en Italie… comme partout

Italie : tour de vis sécuritaire du gouvernement

Publié le 02/10/2024

Le 18 septembre, les députés italiens ont approuvé un nouveau décret-loi sur la sécurité publique. Censée garantir « la sécurité de tous », cette loi vise en réalité tous ceux qui contestent la politique du gouvernement.

 

 

Le « paquet sécurité », comme l’appellent les Italiens compte une trentaine d’articles, qui couvrent tous les domaines possibles, de la lutte contre le terrorisme à « l’occupation illégitime de l’espace public », en passant par l’interdiction du cannabis « light ».

Il s’agit surtout de transformer toute manifestation en délit et de renforcer les peines de prison déjà encourues. L’article 8, par exemple, menace de deux à sept ans de prison toute personne occupant illégalement un logement ou aidant à cette occupation. Il autorise également la police à expulser immédiatement les squatteurs. Quant à l’article 14, il introduit des sanctions pénales – qui peuvent aller jusqu’à deux ans de prison – pour « délit de blocage de routes ou de voies ferrées » et qui pourraient concerner tout gréviste manifestant devant son usine. Un amendement a été ajouté pour aggraver les sanctions visant les manifestations contre les grands projets, comme celles qui se sont succédé contre le projet de ligne de train à grande vitesse entre l’Italie et la France.

Une série d’articles vise particulièrement les immigrés et les réfugiés. Ainsi, les articles 26 et 27 introduisent un nouveau délit, puni de deux à huit ans de prison, pour « organisation ou direction de révolte » dans une prison ou un centre de rétention, même en cas de « résistance passive à l’exécution des ordres donnés ». Les détenus ou les migrants accusés du délit de rébellion peuvent en outre être privés du simple droit à un téléphone. Pour ajouter un petit bonus pour les forces de répression, la nouvelle loi les autorise à porter une arme personnelle en dehors de leurs heures de service.

Cet arsenal législatif s’ajoute à une série de lois prises par les précédents gouvernements de tout bord, en particulier contre les migrants et les associations leur venant en aide. On peut d’ailleurs remarquer que cette loi a été adoptée dans un Parlement où la gauche brillait par son absence. C’est qu’elle ne rechigne pas à emboîter le pas au gouvernement Meloni d’extrême droite, qui mise sur la démagogie sécuritaire et xénophobe et justifie son « paquet sécurité » par la nécessité de « chasser la peur des rues ».

Ce ne sont pas ces mesures qui empêcheront la montée de la violence et de l’insécurité qui empoisonnent la vie dans les quartiers populaires. Mais ce n’est pas le problème de Meloni, qui tente d’intimider par ces mesures tous ceux qui contestent sa politique et luttent pour leurs droits, dans la rue ou dans les entreprises. La meilleure réponse à donner à ces lois répressives sera donc de continuer tous les combats.

                                                 Nadia Cantale (Lutte ouvrière n°2931)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Lundi 7 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

Mercredi 9 octobre, de 11 h. à 11 h.30 : marché des Champioux ;

 

 

dimanche 16 juin 2024

Médias : dictature patronale contre la liberté de parole

 

Ils engendreront tôt ou tard la révolte

 

ORTF hier, Radio France et les grands médias aujourd’hui

Guillaume Meurice est finalement licencié de Radio France « pour faute grave » après avoir réitéré une blague sur Netanyahou. Blague peut être lourde ou de mauvais goût, mais que la justice avait pourtant classée sans suite.

         En réalité ce qui est reproché à l’humoriste, c’est de dénoncer, à l’antenne et sans fioritures, le massacre que perpétue le gouvernement israélien contre la population palestinienne.

         Dans les entreprises, publiques ou privées, les patrons exercent leur dictature, et engendreront la révolte.

vendredi 29 décembre 2023

Travailleurs des plateformes : droits négligés en Europe

 

La dictature des multinationales sur la société

 

Frères de classe et d'exploitation
 

Plusieurs États européens, suivant la France, ont finalement refusé de donner leur aval à une directive qui semblait actée avec le Parlement européen. Elle prévoyait de requalifier comme salariés des travailleurs des plateformes numériques comme Uber ou Deliveroo aujourd’hui considérés comme indépendants, par exemple dans le cas où on leur demande de porter un uniforme ou de ne pas travailler pour une autre plateforme.

Le gouvernement français est la voix de ses maîtres : les grandes entreprises.