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jeudi 21 novembre 2024

Restos du Cœur : une société malade de l’inégalité et de l’exploitation

La preuve par les Restos du cœur

 

 

L’association Les Restos du Cœur s’apprête à lancer sa 40e campagne. Depuis 1985, elle a distribué un nombre croissant de repas, pour atteindre 163 millions en 2023. C’est le signe d’une société où la pauvreté explose, en particulier chez les enfants : l’an passé, près d’un quart d’entre eux n’a pas fait ses trois repas par jour.

         Quand les salaires sont si bas que des travailleurs sont obligés d’en passer par les Restos, quand les uns crèvent d’être au chômage pendant que les autres crèvent de se faire exploiter, c’est qu’il y a quelque chose de pourri dans l’organisation sociale. Le capitalisme a fait son temps : à la poubelle !

 

lundi 27 mai 2024

La fermeture de la structure Équalis dans le quartier du Val-Nord à Argenteuil, une très mauvaise nouvelle mais révélatrice

Quand le train de vie de dirigeants s’opère sur le dos de l’action sociale

 

Ouais...

Encore une fois, c’est en discutant devant un magasin de la Ville, que j’ai appris d’une travailleuse ce qui suit, que j’ai mis en rapport avec ce que nous évoquions ces derniers jours à propos des tribulations de l’École de la deuxième chance locale.

         Comme feu le Hub de la réussite, Équalis est une association importante de que l’on appelle « L’économie sociale et solidaire » un ensemble d’associations destinées à remettre sur de bons rails de la vie des personnes connaissant des difficultés. Et comme feu le Hub de la Réussite, elle a connu des turbulences financières relevant des rémunérations des dirigeants.

         Équalis avait une structure à Argenteuil rue du Coudray, dans le quartier du Val-Nord destinée à aider une douzaine de personnes, essentiellement des femmes, à s’insérer dans l’emploi. Un atelier chantier d’insertion dans le domaine du textile. Elle « avait » une structure, car cette dernière vient de mettre la clé sous la porte, avec les conséquences que l’on imagine pour les « stagiaires » et les agents qui les encadraient. Le problème serait dorénavant dans les mains de la « Mission locale d’Argenteuil-Bezons ».

         Voilà un sujet qui mériterait d’être porté à la connaissance des habitants, dans le mensuel municipal Ma Ville. Celui-ci ressemble davantage à un périodique du pays des bisousnours qu’à un journal d’information rapportant les bonnes mais aussi les mauvaises nouvelles, propices à la réflexion.

         Car cette affaire d’Équalis amène franchement à réfléchir à ce qui se prétend une économie sociale et solidaire. DM

 

lundi 18 mars 2024

Éducation populaire : partout attaquée (Nous le savons bien à Argenteuil avec la situation de la MJC)

 Saint-Étienne : l’éducation populaire attaquée

13 Mars 2024

À Saint-Étienne, et plus largement dans le département de la Loire, des structures d’éducation populaire, telles que les centres sociaux, Amicales laïques ou MJC, sont menacées de disparition.

Les Amicales laïques ont été fondées à la fin du 19e siècle, souvent par des militants socialistes ou syndicaux, en concurrence avec les cercles paroissiaux des curés. Avec le « sou des écoles », elles servaient à financer les écoles publiques laïques, à permettre aux petits et grands de se retrouver, de faire des activités sportives comme les boules ou la gymnastique, et culturelles comme la bibliothèque, le cinéma. Aujourd’hui encore, elles organisent des activités périscolaires pour les enfants, des bals pour les anciens, des entraînements sportifs pour tous, à bas prix.

Certaines ont déjà mis la clé sous la porte, une dizaine en dix ans dans des quartiers populaires de la ville, et la liste risque de s’allonger, une douzaine étant en grande difficulté. Les bénévoles qui gèrent ces structures ont beau se démener pour trouver des solutions, ils ne peuvent s’en sortir du fait des baisses de subventions, des besoins qui augmentent, de l’inflation qui fait exploser les factures d’électricité, de la nécessaire augmentation des salaires des employés...

Les structures d’éducation populaire ne sont la priorité ni de la CAF, ni de l’État, ni de la région, qui tous se désengagent, et les communes ne veulent pas ou ne peuvent pas compenser. Alors, lorsqu’une Amicale laïque ou un centre social ferme, ce sont des licenciements et la fin de services indispensables qui étaient rendus à la population : des enfants se retrouvent à la rue après l’école, des cours de français à destination des étrangers ne sont plus assurés, etc.

Les salariés, les bénévoles, et au-delà la population, se mobilisent face à cette situation : fin janvier, une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes, et des pétitions circulent, bien signées. Tous sont conscients que, par ce biais, de nouvelles attaques s’opèrent contre le niveau de vie de la population laborieuse.

                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2902)

samedi 25 novembre 2023

Val-d'Oise, l'association Du côté des femmes liquidée, un très mauvais coup pour les femmes

Un recul dans tous les cas, avec cette association en moins

 

 

L’importante association Du côté des femmes a connu une histoire tumultueuse ces dernières années. Une décision de liquidation judiciaire a été prise en septembre dernier. Elle a dû arrêter définitivement son activité hier.

         L’État affirme aujourd’hui que les quelque 130 femmes et enfants pris en charge par Du côté des femmes le seront désormais sans problème par les autres associations départementales dédiées à cette activité de soutien.

         Pour l’État, il n’y a jamais de problème. La réalité est autre, la méfiance est donc de rigueur.

         Dans tous les cas, cette cessation d’activité, la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes laisse tout de même un goût amer.

         Bref, le dur combat pour être du côté des femmes reste à mener plus que jamais. DM