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mercredi 28 février 2024

Accident mortel d’un piéton au carrefour Monoprix d’Argenteuil, la nécessité de supprimer une situation accidentogène

Trois éléments générateurs de risques à supprimer

 


 


Un accident de piéton tuait une personne il y a moins de dix jours aux limites d’Argenteuil. Avant-hier, un nouvel accident mortel s’est produit dans le Centre, cette fois au début du boulevard Jean Allemane, devant Monoprix, au carrefour. Dans les deux cas, des poids-lourds sont à l’origine du drame.

         Cela n’étonne pas ceux qui pratiquent ce carrefour mais également la traversée un peu plus loin boulevard Jean Allemane à la bifurcation de la rue de Vigneronde. Ces traversées sont accidentogènes. Plusieurs éléments concourent à cette situation propice aux accidents à l’encontre de piétons. Il n’y a qu’un seul passage piéton à la bifurcation que nous évoquons. La flèche, boulevard Maurice Berteaux, pour les véhicules venant de la gare et tournant à droite, est en contradiction avec le vert qui autorise le passage vers Monoprix au début du boulevard Jean Allemane. Les travaux de l’immeuble face à Monoprix au début de la rue Léopold Gautherin qui mène à la Colonie, compliquent considérablement depuis des mois la traversée des piétons. Ils mériteraient un tout autre aménagement et un suivi communal. Bref, tous les éléments sont là pour de nouveaux accidents.

         Il y a urgence que la municipalité reprenne la situation en main dans ce secteur, règle la question de l’absence d’un des deux passages piétons à l’entrée de la rue Vigneronde, et modifie complètement la configuration devant l’immeuble en construction, pour éviter de nouveaux drames. DM

 

vendredi 2 février 2024

Territoire d’Argenteuil et circulation routière ne font pas bon ménage

 

Les aménageurs d’aujourd’hui ne seront pas les payeurs de demain

 

 

Le blocage de l’A15 à hauteur d’Orgemont sur l’A15 a compliqué et rendu hasardeuse la circulation pendant plusieurs jours. Mais la péripétie n’a fait qu’amplifier les caractéristiques d’une situation déjà très difficile habituellement.

         Le territoire d’Argenteuil est installé au pied d’une ligne de collines importantes et un méandre de la Seine. Les deux axes historiques « routiers » entre Paris et la Normandie ont évité ce territoire d’Argenteuil, cet "angle mort", qui n’a vu la construction d’un pont qu’en 1832. L’un de ces deux axes historiques débouche au Pont de Bezons, et l’autre, celui de la route de Saint-Denis à Rouen, frôle Argenteuil, non loin de la limite du territoire, à Orgemont, au Cygne d’Enghien. Ces deux axes demeurent les axes autoroutiers majeurs. L’un a simplement été renforcé par les aménagements du Pont de Bezons, l’autre a été doublé il y a un demi-siècle par l’A15.

         Le passage du Pont de Bezons, malgré ces aménagements coûteux n’a pas été fluidifié pour autant. Le second est embouteillé « gravement » le matin et le soir. Le passage par Argenteuil joue en conséquence un axe de délestage où le pont de prolongement de l’avenue Gabriel Péri vers Gennevilliers, Colombes et l’A86, a un rôle de point de passage central. Il est extrêmement fragile.

         C’est pourquoi le projet « Canopée » de rénovation de l’avenue Gabriel Péri avec sa mise à une seule voie risque d’aboutir à une catastrophe, avec de surcroît l’interdiction annoncée sur cette voie du « tournez à droite ».

         Face à ce risque, la municipalité d’Argenteuil et le Conseil départemental devraient vraiment y réfléchir à deux fois. (À suivre) DM

lundi 8 janvier 2024

Argenteuil, municipalité, son nouveau projet « Gabriel Péri ». De légitimes interrogations

 

Nous n’avons tellement pas confiance


 

Le maire d’Argenteuil invite les habitants du Centre-Ville le 24 janvier prochain à une réunion sur le thème de l’ « Aménagement de l’avenue Gabriel Péri ».

         Trois questions se posent légitimement.

         La première concerne la méthode. L’édile indique : « Cette rencontre sera l’occasion de vous impliquer directement dans la transformation de cet axe vital et vitrine de notre ville ». Mais pourquoi nous mettre dans le coup une fois que l’affaire est décidée et bien avancée.

         La deuxième est de s’interroger sur le coût d’un tel projet qui va coûter bonbon, alors qu’un simple « lifting » de l’avenue à bien moindre coût serait sans doute possible et plus utile.

         Le troisième concerne le projet Fiminco-municipalité qui dans ce nouveau projet comme dans bien d’autres informations municipales n’est pas évoqué. La municipalité l’a-t-elle abandonné ? Alors qu’elle le dise enfin aux habitants. Dans le cas contraire, qu’elle ose affirmer que ce nouveau projet Gabriel Péri est directement en lien avec son autre sur l’espace Jean Vilar, oui en organisant une continuité avec ce dernier au bénéfice directement du promoteur dudit projet, avec l’argent public s’entend. DM