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lundi 27 janvier 2025

Travailleurs du monde : Égypte : la grève des travailleurs du textile

 Égypte : la grève des travailleurs du textile

Publié le 22/01/2025

Depuis le 16janvier, les 7 000 travailleurs de T & C, usine textile située dans la zone industrielle dObour City dans la banlieue du Caire, sont en grève pour les salaires.

Ceux-ci vont de 4 000 à 5 000 livres égyptiennes, bien en dessous du salaire minimum (six mille livres, 115euros). Pour que leur paie ne soit pas dévorée par les dépenses de transport et de repas, les travailleurs exigent aussi qu’on leur fournisse des moyens de transport plus pratiques et que leur prime de repas soit non seulement valorisée mais aussi versée pendant le mois de ramadan.

Leur patron, Magdy Tolba, n’a pas été gêné de déclarer que ses « travailleurs perçoivent les salaires les plus élevés en Égypte » ! Ces propos mensongers, masquent mal que T & C est une affaire florissante qui a les moyens d’augmenter les salaires.

Ce consortium turcoégyptien travaille dans le cadre de l’accord des zones industrielles qualifiées « QIZ ». Il exige que la proportion de la composante israélienne dans le produit égyptien soit de 10,5 %, afin de pouvoir entrer sans difficulté sur le marché américain. C’est ainsi que ses exportations estimées à 120millions de dollars en 2023 seraient passées à 155millions en 2024.

Ces travailleurs, confrontés à une hausse continue des prix et à l’augmentation constante de la production, n’acceptent plus les salaires de misère. Comme ils n’acceptent plus la suppression de leur jour de congé et les heures supplémentaires qui les privent de repos. Malgré les intimidations, les menaces de licenciement et d’arrestation, les travailleurs ont courageusement engagé le combat et restent déterminés à obtenir satisfaction.

                                                                L. W. (Lutte ouvrière n°2947)

lundi 20 janvier 2025

Veolia : halte à la discrimination antisyndicale !

Des deux côtés du Channel, le mépris pour les éboueurs, à la poubelle !

 

 

Du 15 au 17 janvier, des éboueurs de la ville de Sheffield, en Angleterre, étaient en région parisienne, notamment devant le siège de leur employeur Veolia, pour exiger que ce dernier cesse d’ignorer leur syndicat, Unite the Union, alors qu’ils sont en lutte depuis 4 mois pour des conditions de travail moins précaires et des hausses de salaire. 

         En 2023, la filiale britannique de Veolia a réalisé 11 millions de livres sterling de bénéfices, soit près de 13 millions d’euros. Alors pas question que ces rapaces repoussent éternellement le moment où ils passeront à la caisse. Le mépris pour les éboueurs, à la poubelle ! 

 

samedi 28 décembre 2024

Etats-Unis : grève des confiseurs chez Starbucks

Pas de trêve pour la lutte de classe

 

 

Les employés de plusieurs centaines de magasins du groupe Starbucks ont engagé un mouvement de grève dans plusieurs villes des États-Unis le 20 décembre pour protester contre le non-respect de leurs droits et l'augmentation dérisoire de 1,5 % des salaires proposée par l'entreprise, qui plus est sur plusieurs années. Et ce alors que le coût de la vie continue d'exploser et que les revenus du PDG, Brian Nichols, se chiffre en millions voire en dizaine de millions de dollars.

         Cette grève est un encouragement pour tous ceux qui refusent que les travailleurs s'appauvrissent tandis que la bourgeoisie prospère.

 

dimanche 17 novembre 2024

Martinique : Pas touche aux capitalistes locaux

Réprimer les travailleurs, s’incliner devant les riches : l’État !

 

 

Après quatre jours passés en Martinique, François-Noël Buffet, ministre des Outre-mer, est reparti, promettant qu'un « protocole d'objectifs et de moyens contre la vie chère » sera mis en place en janvier 2025.

         Mais comme le gouvernement n'a pas l'intention d’imposer le moindre contrôle aux quatre groupes (GBH, CréO, le groupe Parfait et SAFO) qui détiennent 80 % du marché de la distribution alimentaire, et encore moins de réduire leurs bénéfices, il propose juste de baisser ses propres taxes. Et encore pas sur l’ensemble de ce qui est nécessaire à la population.

         Par contre, avec l'arrestation de Rodrigue Petitot, dirigeant de la mobilisation, l’État déploie ses moyens pour réprimer ceux qui protestent contre la vie chère.

         Pour exercer un contrôle efficace sur les prix, les classes populaires ne peuvent compter que sur leur mobilisation et leur organisation.