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dimanche 17 novembre 2024

Martinique : Pas touche aux capitalistes locaux

Réprimer les travailleurs, s’incliner devant les riches : l’État !

 

 

Après quatre jours passés en Martinique, François-Noël Buffet, ministre des Outre-mer, est reparti, promettant qu'un « protocole d'objectifs et de moyens contre la vie chère » sera mis en place en janvier 2025.

         Mais comme le gouvernement n'a pas l'intention d’imposer le moindre contrôle aux quatre groupes (GBH, CréO, le groupe Parfait et SAFO) qui détiennent 80 % du marché de la distribution alimentaire, et encore moins de réduire leurs bénéfices, il propose juste de baisser ses propres taxes. Et encore pas sur l’ensemble de ce qui est nécessaire à la population.

         Par contre, avec l'arrestation de Rodrigue Petitot, dirigeant de la mobilisation, l’État déploie ses moyens pour réprimer ceux qui protestent contre la vie chère.

         Pour exercer un contrôle efficace sur les prix, les classes populaires ne peuvent compter que sur leur mobilisation et leur organisation.

 

mardi 5 novembre 2024

Automobile : Ils sont en guerre contre le monde du travail

 

L’union internationale nécessaire des travailleurs

 


Sous prétexte d’une baisse de ses résultats sur les neuf premiers mois de l’année, Volkswagen a annoncé envisager de fermer trois usines en Allemagne.

         Ils pleurent la bouche pleine : les actionnaires du groupe ont touché 11 milliards d’euros de dividendes en 2023. Mais, comme en France, les patrons de l’automobile en veulent toujours plus et sont prêts à sacrifier des milliers de travailleurs pour ça.

         Alors, par-delà les frontières, c’est à une même guerre menée contre eux que les travailleurs doivent riposter.

lundi 28 octobre 2024

Italie : grève dans le textile en Toscane

 

Un bel encouragement pour tous les travailleurs

 


 

 Au nord de Florence, à Prato, des dizaines d’ouvriers pakistanais employés dans des entreprises textiles - à capitaux en partie chinois - se sont mis en grève début octobre et auraient obtenu quelques concessions après deux semaines de lutte. Dans cette zone industrielle sont concentrés plus de 40 000 ouvriers, travaillant jusqu’à 12 heures par jour voire 7 jours sur 7, sans congés payés et souvent sans papiers.

Les patrons abusent de cette précarité et des grèves avaient déjà eu lieu ces dernières années. Quantité de ces usines ne sont que des sous-traitantes de grandes marques, mais la bourgeoisie italienne se lavent les mains de ce qui se passe à l’échelon d’en-dessous.

         Le combat de ces ouvriers surexploités pour la dignité est un bel encouragement, n'en déplaise au gouvernement xénophobe de Meloni.