Macron en Arabie saoudite : VRP de luxe

 

Métier : serviteur de la bourgeoisie

 

 

Macron a entamé une visite en Arabie Saoudite, chez son ami le dictateur Mohamed Ben Salman. Dans son sillage, une délégation de 120 entreprises françaises lorgne sur les plans pharaoniques de villes futuristes dans le désert. Certaines ont d’ores et déjà signé des contrats, comme Alstom, qui fabriquera le matériel d’un tramway, ou Bouygues, chargé de la construction d’un hôtel de luxe. Dassault ne désespère pas de placer plusieurs dizaines de Rafale.

         Crise politique ou pas en France, Macron continue en tout cas d’exercer son métier : assurer le profit des grands groupes capitalistes.

Carrefour en Arabie Saoudite, là où il y a du profit, il n’y a pas d'obstacle qui tienne

L’esclavage

 

 

Des journées de travail de 16 heures, le seul jour de repos hebdomadaire souvent annulé, les heures supplémentaires non payées, l’interdiction de se syndiquer, le passeport confisqué en vous mettant à la merci de la police : c’est le quotidien de travailleurs originaires d’Inde, du Népal, ou du Pakistan, employés par Carrefour en Arabie Saoudite.

         Pour Carrefour, ce n’est pas seulement l’esclavage salarié qui rapporte, c’est aussi l’esclavage tout court.