mardi 31 mai 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 30 mai 2022

 Contre cette société de plus en plus folle, votez Lutte ouvrière !

30 mai 2022

Supporters bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogènes et molestés par la police… la finale de la Ligue des Champions a tourné au fiasco. Et encore heureux, on ne compte pas de mort ! Après avoir accusé, à tort, les supporteurs de Liverpool, les responsables se renvoient la balle. Et derrière qui se cachera encore le gouvernement ?

Macron est toujours prêt à se mettre en avant. Quand il a fallu trouver un point de chute pour cette finale, initialement prévue en Russie, il a fait valoir le « savoir-faire français » dans l’organisation de ces grands évènements. Mais en voilà le résultat !

Et à ce « savoir-faire français » s’ajoute maintenant la marque de Lallement, le préfet de police de Paris, l’agité de la matraque, l’accro au gaz lacrymo. Ce dernier a cru pouvoir régler les problèmes comme il l’a fait avec les gilets jaunes ou les jeunes des banlieues : en tapant dans le tas.

Une fois de plus, le gouvernement s’est montré totalement dépassé par la situation. En fait, il est dépassé dans tous les domaines : par la crise des hôpitaux, par le manque de personnel dans l’Éducation nationale, par la flambée des prix. Il est dépassé par la crise économique et le délitement de la société qui en résulte.

Tout le système marche sur la tête. Il n’y a plus d’argent pour assurer un fonctionnement à peu près normal de la vie sociale. Il n’y a plus d’argent pour payer des salaires dignes au personnel des hôpitaux ou pour faire fonctionner les collectivités locales. Mais il y a des milliards qui s’accumulent du côté de la bourgeoisie.

Cette abondance alimente la spéculation et fait exploser tous les prix : les prix des footballeurs, les prix de l’immobilier, et avec la guerre en Ukraine et les menaces de sanctions et de pénuries, le prix de toutes les matières premières, du pétrole au blé.  

La société craque par tous les bouts. Il y a une façon de la remettre sur ses pieds, c’est que les travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe productive.

Les milliards réalisés doivent servir à augmenter les salaires, à embaucher dans le privé et dans le public, dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement des retraites et à financer les études de la jeunesse. Ils doivent permettre l’épanouissement des classes populaires en rendant la culture, le sport et les loisirs accessibles à tous.

Que ce soit pour nos affaires quotidiennes ou pour la marche du monde, les dirigeants nous mènent à la catastrophe. Alors, le monde du travail doit retrouver la volonté d’agir par lui-même. Il doit renouer avec ce qui fait sa force : les luttes collectives. Il n’y a rien à attendre d’en haut, des institutions, c’est à nous de nous organiser et de nous battre pour nous faire respecter, mais aussi pour changer toute la société.

C’est pour affirmer cela que Lutte ouvrière présente des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives.

Ils sont à l’image du monde du travail : la plupart sont en activité, d’autres au chômage ou n’ont que des emplois précaires. D’autres sont à la retraite ou encore étudiants.

Il y a tous les statuts, des salariés du privé, des fonctionnaires, des indépendants aussi. Ils sont ouvriers, facteurs, aides à domicile, conducteurs de bus, infirmières, caristes, techniciens maintenance, employés, enseignants, mécanos, chauffeur de taxi, informaticiens free-lance... À l’image des classes populaires, ils ont souvent des origines des quatre coins du monde.

Aucun n’est politicien professionnel. Aucun ne vendra ses convictions ou sa révolte contre le système capitaliste pour faire carrière. Ils partagent les préoccupations des familles populaires, leurs galères quotidiennes. S’ils étaient élus, ils représenteraient infiniment mieux la population laborieuse que les beaux parleurs, issus, dans leur écrasante majorité, des milieux privilégiés, quand ils ne sont pas politiciens de père en fils ou en fille. 

Les candidats de gauche, de droite ou d’extrême droite rivalisent pour gérer le capitalisme alors même que ce système nous condamne à l’exploitation, aux inégalités, aux crises et à la guerre. Voter pour les candidats de Lutte ouvrière, c’est affirmer que ce système est à renverser.  

C’est aussi rejeter le racisme et le nationalisme, toutes ces idéologies qui dressent les travailleurs les uns contre les autres. Et c’est affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, sont capables de la diriger bien mieux que la grande bourgeoisie aveuglée par sa course au profit ! Le 12 juin, soyons nombreux à voter pour les candidats de Lutte ouvrière !

                                                                                Nathalie Arthaud

Argenteuil-Bezons, Législatives (16), votez et faites voter Lutte ouvrière. Le vote Domlinique MARIETTE-Michel CAMPAGNAC

 



 

Argenteuil, Impressionnisme, le maire, le directeur, la maison, mais « cachez ce projet que je ne saurais montrer » …

 

Sans doute l’ombre d’un petit sentiment de honte

 

Petit entre soi

On se fait du souci pour le maire d’Argenteuil. C’est vrai, on s’inquiète pour son… poignet. À force de signer des autographes, on craint pour lui une luxation. Il y a quelques jours, sans prudence, voilà qu’il l’utilisait à nouveau pour signer une convention avec le musée d’Orsay. Ce dernier s’ajoute à sa petite collection où figurent déjà le musée du quai Branly et l’Institut du monde arabe.

         Nous aurons l’occasion de revenir sur ce que fait la municipalité de ces conventions avec ces musées prestigieux, mais là n’est pas notre propos. On s’étonne simplement qu’à l’occasion de cette signature, le maire n’ait pas invité mesdames et messieurs, et en premier lieu, le directeur du musée d’Orsay à une petite promenade vers l’espace feu de « L’île » et l’espace Jean Vilar lui-même. Il aurait pu y faire la promotion de son projet destructeur et de la manière dont il va défigurer radicalement le paysage fossile de ce qui reste de celui que peignèrent Monet, Sisley, et d’autres… Non, restons loin de la débâcle…

         Tout cela donne un peu plus de rage à ceux qui, au-delà de toutes les raisons de défendre le complexe Jean Vilar, s’intéressent à un courant essentiel de la peinture, celui de l’Impressionnisme, essentiel, pour nous sans doute, pour sa proximité avec des éléments de la nature et du fleuve, dont nous avons aujourd’hui tellement besoin.

         Les farces piteuses des édiles, en tout cas, donnent aux habitants des raisons supplémentaires pour se mobiliser toujours davantage. Justement…

 

 Comme lors de tous les conseils municipaux

Les habitants doivent se faire entendre

Rassemblement ce soir mardi 31 mai

Devant les escaliers de la mairie

18 h.30

À l’appel du Comité Jean Vilar

LVMH face à une grève emblématique

Le résultat est dans le sac

 

 

Dans l’usine Arco de Châtellerault, dans la Vienne, les ouvrières qui fabriquent des sacs de luxe Vuitton ont gagné 100 euros net d’augmentation grâce une grève de près d’une semaine qui a entraîné embauchées et intérimaires.

         Vuitton, c’est Bernard Arnault, l’homme qui gagne deux smic à la minute alors que, dans cette usine, les couturières sont payées à peine au smic. La force des travailleurs et des travailleuses pour faire plier les patrons riches à milliards, c’est la grève ! 

 

Police et supporters. Policiers, champions de la lacrymo

 

Avec Liverpool, quand la police voit rouge

Au moment des gilets jaunes

Depuis la finale de la Ligue des champions samedi soir à Paris, où des milliers de supporters sont restés bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogène et chargés par la police, le gouvernement accuse les fans de Liverpool et les jeunes des quartiers proches du Stade de France.

         L’organisation était sûrement calamiteuse. Mais la police a fait ce à quoi le ministère de l’intérieur la dresse depuis des années : cogner, et refaire ensuite l’histoire pour couvrir ses agissements.

         Cette fois, les exploits de la police française ont eu l’honneur des écrans du monde entier.