Contre nos sœurs et frères de classe
Un rapport d’Amnesty international dénonce la montagne d’obstacles que doivent franchir les travailleurs étrangers pour pouvoir vivre légalement en France.
Il devient impossible de se rendre dans les préfectures : tout doit se faire par internet ou par téléphone, avec souvent un robot au bout du fil et une fin de non-recevoir. Le renouvellement des titres de séjour, même lorsqu’on a tous les papiers, dépasse les délais, transformant les travailleurs en sans-papiers, aggravant ainsi l’exploitation. Un autre rapport de l’OCDE montre également qu’à travail égal, les immigrés sont payés en moyenne 34 % de moins que les Français.
La division entre travailleurs français et immigrés est un fléau entretenu par l’État, pour le plus grand profit du patronat.

