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samedi 18 janvier 2025

Budget des travailleurs : découverts de plus en plus précoces

 

Lutter pour l’augmentation des salaires et des pensions

 

 

En France, 22 % des personnes interrogées déclarent se retrouver à découvert avant la fin du mois. Et en moyenne elles le sont à partir du 16, un jour plus tôt que l'an dernier.

         Autrement dit, la pauvreté des plus pauvres augmente, avec son cortège de conséquences, dont les agios qui les enfoncent encore plus. C'est la traduction de la crise et des mesures contre les milieux populaires.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui samedi 18 janvier : de 10 h. à 12 h.15 devant Auchan au Val-Sud,

-de 10 heures 15 à midi 15, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 heures à 12 h.15 à l’entrée du parc de la mairie ;

-de 9 h.45 à 10 h.15 au marché des Coteaux ;

-de 10 heures à midi 15 au « carrefour Babou »,

-de 10 heures à midi au marché des Champioux,

-et de 10 heures 30 à midi 15 au marché de la Colonie ;

-de 10 heures à midi 15 devant Monoprix (sous réserve).

Dimanche 19 janvier, de 10 heures 15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre ;

-et de 11 h. à midi 15, au marché Héloïse ;

Lundi 20 janvier, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 



lundi 23 décembre 2024

Salaires : des augmentations à arracher

Salaires : des augmentations à arracher

Publié le 18/12/2024

 

 

D’après une étude de la CGT, dans 108 entreprises ayant signé un accord dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), l’augmentation des salaires en 2025 sera de 1,32 % en moyenne, loin de l’inflation et des besoins des travailleurs.

Cela fait des mois que des patrons de tous les secteurs, et en premier lieu leur porte-parole du Medef, Patrick Martin, combattent la moindre idée d’une augmentation générale des salaires, en promettant les pires catastrophes pour la société si c’était le cas. Ils ont ainsi présenté l’idée d’un smic à 1 600 euros comme la pire des calamités qui pourrait s’abattre sur le monde. Pendant ce temps, les grands groupes annoncent des profits record et versent des milliards de dividendes à leurs actionnaires d’une main, tout en signant des plans de licenciements de l’autre, comme c’est le cas chez Michelin, Mulliez, et autres Forvia.

C’est en aggravant l’exploitation et en tirant les salaires vers le bas que les capitalistes s’enrichissent… Quand le capital est gras, les travailleurs ne s’engraissent pas !

                                              Joséphine Sina (Lutte ouvrière n°2942)

 

vendredi 30 août 2024

Hausse des salaires : une nécessité et un combat

Hausse des salaires : une nécessité et un combat

Publié le 28/08/2024

Les représentants du patronat affirment, la main sur le cœur, qu’il est impossible d’augmenter les salaires sous peine de faillite.

 

 

La quasi-totalité des médias et les partis politiques, du centre macroniste à l’extrême droite lepéniste, font chorus, et cela ne surprend personne. La modeste proposition d’un smic à 1 600 euros fait ainsi figure d’épouvantail.

Cette propagande convainc jusqu’à des travailleurs, chômeurs et retraités qui survivent difficilement avec beaucoup moins que le smic. Et de citer la coiffeuse avec ses deux employées, le couvreur, son apprenti et ses quatre compagnons, le boucher au bord de la faillite, etc., tous gens de bonne volonté mais bien en peine d’augmenter les salaires qu’ils versent. Ces exemples, qui existent évidemment et concernent directement un salarié sur cinq, ne démontrent rien.

D’une part, le patronat et ses propagandistes posent la question des salaires du seul point de vue des profits et pas en fonction des besoins des travailleurs. La classe dominante impose ses idées et jusqu’à ses raisonnements à l’ensemble de la société. Si on commençait par se demander de quoi une famille ouvrière, ou même la classe entière des travailleurs, a besoin pour vivre, la question se poserait autrement et le smic à 1 600 euros apparaîtrait pour ce qu’il est, c’est-à-dire très insuffisant.

D’autre part et surtout, la petite entreprise cache la multinationale comme l’arbre cache la forêt. Car la société, ses lois, son État sont organisés pour faire converger la richesse vers la toute petite fraction des grands capitalistes, les Arnault, Bolloré, Peugeot, etc. La question n’est pas la répartition du bénéfice, s’il existe, entre la patronne du salon et les deux coiffeuses, mais la part de la richesse totale, produit des efforts quotidiens de dizaines de millions de salariés, qui va aux travailleurs et celle qui va aux capitalistes. Il ne s’agit pas seulement des centaines de milliards d’euros qui tombent chaque année dans les poches d’une poignée de grandes familles d’actionnaires mais aussi de leurs fortunes acquises par des siècles d’exploitation.

C’est donc vers les caisses du grand patronat que les travailleurs, y compris les millions qui sont employés par des petits patrons, doivent se tourner. Ils y trouveront non seulement de quoi augmenter leurs salaires, indemnités et pensions, mais aussi de quoi faire fonctionner les services publics. De plus, dans cette lutte, ils auront l’oreille, voire le soutien, de nombre de petits patrons, artisans et commerçants qui se heurtent eux aussi au grand capital.

Le niveau des salaires dépend de ce que l’ensemble des travailleurs est capable d’imposer aux capitalistes dans une période donnée, c’est-à-dire avant tout de la conscience, de la combativité et de l’organisation ouvrières.

                                                                 P. G. (Lutte ouvrière n°2926)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui vendredi 30 août de 17 h.15 à 18 h.15 au « Carrefour Babou ».

Samedi 31 août : 10 h.15 à 10 h.55 : devant Monoprix, et de 11 h. à midi : au marché de la Colonie.

Sous réserve : dimanche 1er septembre de 11 h. à midi au marché Héloïse.

 

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela