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vendredi 20 mars 2020

Réforme des retraites : Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Réformes reportées : un répit provisoire…ou non ?

18 Mars 2020

Dans son allocution du 16 mars, Macron a annoncé le report des réformes en cours. Parmi les plus importantes on trouve le deuxième volet de l’assurance chômage reporté du 1er avril au 1er septembre et celle des retraites également suspendue.

Ces deux réformes, l’une à moitié appliquée, l’autre votée à l’Assemblée mais pas encore au Sénat ont en commun de viser des économies aux dépens des travailleurs.
Après un premier volet de la réforme sur l’assurance chômage, entré en application le 1er novembre 2019, l’allongement de la période de référence ouvrant droit à l’indemnisation et aux droits rechargeables a déjà rogné le niveau de vie de salariés parmi les plus précaires. Mais le second volet à venir, prévoyant un nouveau mode de calcul, devrait aggraver encore la situation.
Quant à la réforme des retraites, imposée à l’Assemblée nationale par le 49.3, elle veut faire voler en éclats, au nom de l’abolition de prétendus privilèges, entre autres ceux des cheminots et des enseignants, les quelques barrages qui permettent au moins à certains travailleurs d’avoir une pension de retraite décente. Au nom de l’égalité et pour renflouer un prétendu déficit à venir des caisses de retraite, le gouvernement veut faire des économies aux dépens des salariés.
Ces deux attaques préméditées contre le monde du travail ont été présentées comme indispensables pour éviter de couler l’économie du pays, c’est-à-dire, en clair, pour aider le patronat. Si Macron et son gouvernement viennent de les repousser à plus tard il s’agit selon eux d’un report provisoire au nom de la lutte contre la pandémie. « Notre priorité est l’urgence sanitaire, économique et sociale », a dit la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ajoutant : « La réforme a été conçue dans un contexte qui n’a plus rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd’hui. » Ce report offrira-t-il une porte de sortie au gouvernement, via un remaniement des réformes en question qui deviendraient plus acceptables par les syndicats les mieux disposés à coopérer avec le pouvoir ?
Quoi qu’il en soit, si recul il y a, il sera dû surtout à la ténacité et à la combativité des centaines de milliers de travailleurs qui pendant des mois ont fait grève et manifesté contre Macron et son gouvernement.

                                           Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2694)

vendredi 13 mars 2020

Retraites, une conférence de larbins


Syndicats patronaux ? De salariés ? On s’y perd…



A la conférence de financement des retraites, quatre syndicats patronaux et quatre syndicats de salariés qui collaborent seraient prêts à valider des « mesures d’âges », c’est-à-dire valider le fait que de plus en plus de travailleurs partiront à la retraite de plus en plus tard, ce que ces syndicats, entre autres la CFDT, considéraient comme inacceptable jusque-là.
         Ils prennent prétexte du déficit supposé des caisses de retraite en 2027. Oui, un prétexte car en réalité on s’attaque ainsi gravement aux conditions de vie des travailleurs en refusant de s’en prendre aux profits patronaux.
         Ainsi l’État se dit prêt à prendre sur son budget pour compenser les exonérations de cotisations dont bénéficient les entreprises, mesure qui grève les budgets des caisses de retraites. C’est une manière de ne pas faire payer le patronat, en puisant sur les recettes budgétaires du pays, financées pour la plus grande partie par la population laborieuse.

La lutte continue…



Nous étions un petit groupe répondant à un appel syndical. Effectivement « 49.3 ou pas, on n’en veut pas » de la réforme des retraites. Aujourd’hui, à cela s’ajoute une situation nouvelle grosse de risques pour le monde du travail. Raisons de plus pour se retrouver, pour échanger, et réfléchir collectivement à ce qu’il sera possible de faire. DM

lundi 2 mars 2020

Loi Macron contre les retraites, 49.3 ou pas, on finira par les faire reculer


Ce que le 49.3 fait, la rue peut le défaire !



Le gouvernement a annoncé qu’il allait utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Avec plus de 300 députés LREM à l’Assemblée, il est pourtant sûr d’avoir la majorité. Il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui a mis des centaines de milliers de travailleurs en grève et qui ne passe pas dans le monde ouvrier.
         49.3 ou palabres à l’Assemblée, ce qui compte pour lui ce sont seulement les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins. Quant à ceux qui pourront le faire, leurs cotisations de complémentaires-retraites iront enrichir les requins de la finance et des fonds de pension.
         Le combat continue donc. DM

dimanche 1 mars 2020

Loi Macron contre les retraites et le 49.3 : même les députés-godillots ne suffisent pas


Ce que le 49.3 fait, la rue peut le défaire !

La seule voie
Le gouvernement a annoncé qu’il allait utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Avec plus de 300 députés LREM à l’Assemblée, il est pourtant sûr d’avoir la majorité. Il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui a mis des centaines de milliers de travailleurs en grève et qui ne passe pas dans le monde ouvrier.
         Quels que soient ses discours sur la nouvelle façon de faire de la politique, Macron préfère les bonnes vieilles méthodes autoritaires ! Pour lui, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.
         Le combat continue donc. Une manifestation semble annoncée pour mardi. J’en serai bien évidemment. DM

dimanche 23 février 2020

mardi 18 février 2020

Retraites par points, c’est non, point à la ligne !


Les points, on n'en veut point


Jusqu'à présent, un futur retraité pouvait savoir à peu près ce qu'il allait toucher. Avec le projet de retraite à points, c'est mystère et boule de gomme.
Quelle sera la valeur du point ? Indexée sur les salaires ? Ou encore par un nouvel indice INSEE à mi-chemin entre évolution des salaires et évolution des revenus ?
Ces hypothèses et d'autres sont sur la table. Mais, en cas de difficultés, le gouvernement, celui de Macron-Philippe ou le suivant, pourra baisser la valeur du point comme il le voudra.


                                                           
Devant l'Opéra hier

samedi 15 février 2020

Étudiants mobilisés : des nouvelles de l’Université Paris 1


Le gouvernement nous prend pour des crabes. Attention aux pinces !

Correspondance

Avant-hier jeudi, il y a eu une nasse policière au centre Pierre Mendes France de Tolbiac, qui a duré de 14h à 19h, pour empêcher tout départ de manifestation. Il était prévu qu'un cortège parte de Tolbiac pour aller à la Sorbonne. Les enseignants présents ont été sommés d'expliquer le contenu de leur cours pour pouvoir rentrer (une collègue a dû longuement expliquer ce qu'était l'épistémologie aux CRS qui l'interrogeaient brutalement). Cette nasse était à l'initiative de la Préfecture et non de la présidence de l’université qui n'a plus du tout la main sur ce qui se passe.



Hier vendredi, il y a eu l'Assemblée Générale du Département de philosophie de Paris 1 qui s'est tenue à 14h. Elle a voté la grève reconductible à partir de la rentrée, lundi 24 janvier, pour préparer l'arrêt total de toutes les universités du pays prévue pour le jeudi 05 mars. Par ailleurs, Frédérique Vidal a déjà reculé sur une partie du contenu de sa fameuse loi LPPR, "inégalitaire et darwinienne" : le statut des maîtres de conférence serait gardé, et surtout elle abandonne l'idée d'une recherche financée par "projet", à l'anglo-saxonne. Néanmoins, il reste le fond : elle a annoncé une réforme "comptable", c'est-à-dire que l'objectif de faire des économies sur la fac est conservé. D'où la mobilisation qui s'annonce. C'est une bonne nouvelle.

jeudi 13 février 2020

Éducation nationale : les DHG à la baisse. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Éducation nationale : dotation horreur globale

12 Février 2020

Dans beaucoup de collèges et de lycées, les dotations horaires globales (DHG), c’est-à-dire les heures d’enseignement octroyées par le ministère pour chaque établissement, prévues pour la rentrée 2020 sont en baisse.



Ces pertes d’heures attisent la colère des enseignants, déjà largement écœurés par la dégradation incessante des conditions d’enseignement.
C’est la conséquence des 440 suppressions de postes dans le second degré annoncées par le ministère en décembre dernier. Blanquer avait tenté de camoufler ces pertes derrière un prétendu rééquilibrage, puisque 440 postes seront ouverts dans les écoles primaires pour les dédoublements de classes.
Mais le résultat est là : il manque des milliers d’heures dans les collèges et les lycées, alors qu’on attend 22 000 élèves en plus. Cela se traduira par des postes supprimés et donc des classes qui disparaîtront, avec à la clef des effectifs en hausse. Il est à craindre qu’on atteigne les 30 élèves par classe en collège et plus de 35 en lycée.
Le ministère continue à expliquer que tout va bien, puisque d’après lui, avec les heures supplémentaires, « les moyens ainsi délégués dans les collèges et les lycées permettent de répondre aux besoins des établissements, tout en améliorant la rémunération des professeurs ». Mensonges sur mensonges !
Dire que les heures supplémentaires améliorent la rémunération des enseignants, c’est bien une escroquerie apprise dans les officines des patrons, qui consiste à faire croire que payer plus ceux qui font plus d’heures est un cadeau ! Les heures supplémentaires ne compensent jamais les salaires bloqués depuis des lustres. Mais, en plus, elles contribuent grandement à la dégradation des conditions d’enseignement. Les heures supplémentaires n’empêchent pas les classes surchargées et, surtout, elles aboutissent à une présence réduite des adultes dans les établissements et donc à des situations plus dangereuses qui pénalisent tout le monde. Pour le ministère, c’est un moyen de faire des économies en sacrifiant l’éducation de millions de jeunes.
En outre, le ministère s’attaque aux systèmes mis en place en faveur des élèves les plus en difficulté. Dans certains collèges, il existe des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Ces classes ont des effectifs réduits, pour faciliter la prise en charge de ces élèves ayant des graves difficultés d’apprentissage. La nouveauté 2020 consistera à fermer les classes SEGPA de 6e, afin d’économiser ces heures d’enseignement. Mais Blanquer ne s’arrête pas là : les élèves présentant un handicap sont aussi visés. Les classes qui les accueillent vont voir leur effectif encore augmenté. Derrière un discours huilé sur l’inclusion des élèves handicapés se cache une basse recherche d’économies.
Mais les enseignants et les autres salariés de l’Éducation nationale qui travaillent dans les établissements ne veulent pas laisser passer cette nouvelle attaque. Dans beaucoup de régions, ils ont réagi. Après la réforme des retraites, la réforme du lycée, la baisse des DHG est encore une façon pour le gouvernement de récupérer des milliards. Face à leur logique désastreuse, la seule logique à poursuivre est celle de la lutte.

                                              Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2689)

lundi 10 février 2020

Réforme Macron contre les retraites : Votée ou pas, on n’en veut pas !


Votée ou pas, on n’en veut pas !

05 Février 2020

Le projet de loi sur la réforme des retraites, après son passage – une formalité ! – en Conseil des ministres, a commencé le 3 février à être examiné par une commission spéciale de l’Assemblée nationale, forte de 71 députés, majoritairement du parti macroniste.



Le calendrier des membres de la commission est serré, le projet de loi étant censé être examiné le 17 février par l’ensemble des députés en séance publique. Le gouvernement souhaiterait que le premier vote, qu’on sait d’avance favorable, vu la composition de l’Assemblée, soit bouclé avant les élections municipales.
Un caillou vient gêner les marcheurs de la commission, ou plutôt les 22 000 petits graviers que constituent les amendements déposés essentiellement par des députés de la France insoumise. « 2 000 amendements, 3 000, 10 000, on peut gérer, mais là c’est impossible », se plaint un des députés macronistes. Il y a sans doute là de quoi les empêcher de dormir paisiblement, obligés qu’ils sont de respecter, du moins en apparence, les règles du débat parlementaire.
Sur le fond, les grandes lignes du projet sont de toute façon connues d’avance : il s’agit de maintenir tout le monde au travail, ou au chômage, jusqu’à un âge dit d’équilibre, 65 ans pour l’instant, en calculant les pensions à la baisse sur l’ensemble de la carrière, puis en instaurant un système de calcul par points qui léserait la majorité des travailleurs. Une étude d’impact menée par le gouvernement lui-même l’a démontré. Celui-ci, argument après argument, n’a convaincu personne, bien au contraire. Il n’est donc pas étonnant que la réforme soit toujours rejetée majoritairement dans les classes populaires, et qu’après près de deux mois de grèves et de manifestations des dizaines de milliers de travailleurs, et pas seulement à la SNCF, à la RATP ou dans l’éducation nationale, se sentent toujours mobilisés.
Après d’autres professions, avocats, infirmiers libéraux, orthophonistes, etc., qui ont fait connaître leur opposition totale à la réforme en manifestant à Paris le 3 février, une mobilisation nationale était à nouveau prévue le 6 février, pour montrer à Macron-Philippe, et au grand patronat qui les pilote, que, dans la guerre déclarée au monde du travail, rien n’est encore gagné pour eux. Au contraire, une voix multiple, organisée, continuera de s’exprimer : celle de travailleurs qui n’acceptent pas ce vol officialisé.

                                      Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2688)

Nathalie Arthaud en débat sur LCI
Ce soir lundi
À 22h00


dimanche 9 février 2020

Mouvement contre la réforme des retraites de Macron. Incinérateurs-Paris : la grève continue


La grève continue



Depuis le 23 janvier, les trois sites d’incinération d’ordures ménagères du Syctom de l’agglomération parisienne – Saint-Ouen, Issy-les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine – sont à l’arrêt. Parmi les 350 salariés, la grève contre la réforme des retraites est massivement suivie.
Parmi les éboueurs de la ville de Paris, la grève est également présente.
Le Syctom qui s’occupe du traitement des ordures ménagères de la ville de Paris et de 85 communes franciliennes, et traite 6 000 tonnes d’ordures par jour, ne sait plus quoi faire du contenu des poubelles.
Les grévistes ont une solution : répondre à leur revendication. Tout le monde connaît la dureté et la dangerosité de leur métier. L’espérance de vie des éboueurs est réduite de sept ans par rapport à l’ensemble de la population.
La réforme gouvernementale veut supprimer cette reconnaissance de pénibilité, et baisser leur retraite de plusieurs centaines d’euros. Elle est à jeter aux ordures !

samedi 8 février 2020

ATSEM et autres travailleurs, toujours mobilisés contre la réforme des retraites


« On est là, oui on est là ! »



Le 6 février, les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites ont regroupé plus de monde que celles du jeudi précédent, même selon les chiffres du ministère de l'Intérieur qui n'a « vu » que 120 000 personnes dans tout le pays dont 15 000 à Paris.
Cette persistance de la mobilisation dans la rue semaine après semaine montre que les travailleurs et que l'opinion continuent très majoritairement à rejeter ce projet de loi sur les retraites. Le fait que la discussion du texte commence à l'Assemblée nationale n'y change rien : qu'une majorité de députés à la botte de Macron et des patrons finisse par l'entériner ne rendra pas plus acceptable l'appauvrissement généralisé des retraités qu'il programme.
Avec une grève prévue le lundi 17 février à la RATP et une autre, interprofessionnelle, le jeudi 20 février, la classe ouvrière va avoir de nouvelles occasions de rappeler au gouvernement qu'il n'en a pas fini avec la contestation !

Une réunion pour faire le point sur Argenteuil-Bezons


Lundi 24 février 20

17 heures 30

Espace Nelson Mandela


Et lors de notre fête locale du samedi 29 février à Argenteuil, nous parlerons beaucoup du mouvement
 
 

vendredi 7 février 2020

Interview de Nathalie Arthaud par BFM à la Manifestation du jeudi 6 février à Paris

Réforme des retraites : une mobilisation tonique et une colère qui ne faiblit pas, loin de là


Une bien belle manifestation



Le gouvernement parie peut-être depuis des semaines sur la fin du mouvement débuté maintenant il y a deux mois. La réalité est toute autre et la journée d’aujourd’hui en a donné une nouvelle preuve. C’est une manifestation très dynamique à l’égal des précédentes qui a eu lieu par exemple à Paris. De nombreux étudiants étaient présents. Bref, la preuve que le mouvement est toujours bien présent, et la colère encore bien davantage.




Une réunion pour faire le point sur Argenteuil-Bezons

Lundi 24 février 20
17 heures 30
Espace Nelson Mandela


Et lors de notre fête locale du samedi 29 février à Argenteuil, nous parlerons beaucoup du mouvement