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samedi 22 mars 2025

Argenteuil, cafés et restaurants, des lieux de sociabilité. Un petit nouveau, le Bistrot Picolo

 

Le rêve, qu’ils soient accessibles à toutes les bourses

 

                                           Photo Tam Tam Colonie

Les Deux gares

J’aime les cafés, et mon petit péché mignon, j’apprécie aller au restaurant. Bien sûr je me restreins. Quant aux cafés, en prendre un au bar j’apprécie. Merci à ceux que je fréquente avec assiduité, Le Départ devant la gare et Les Deux gares auquel je suis fidèle depuis des lustres. Et puis, il y a le petit nouveau, le Bistrot Picolo, sur l'avenue Gabriel Péri.

         Une belle découverte de qualité. Les échanges se multiplient à son propos sur Facebook.

         L’aide de la mairie ? Peut-être. S’il y en a, comme pour d’autres commerces, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, le seul souci est celui de la transparence. Mais, cela étant dit, il n’y a rien à redire à ce qu’une commune aide artisans et petits commerçants, que ces derniers soient commerces de bouche, bistrotiers, libraires et autres.

         Le prix d’un bistrot parisien ? Oui, c’est à la portée de ma bourse, c’est-à-dire de notre bourse, celle de deux enseignants retraités où nous pouvons nous permettre d’aller au moins une fois au restaurant chaque semaine. Notre espoir est celui qu’un jour, demain, il en aille de la même pour tous les habitants. Un salaire de 3000 euros mensuels pour une personne seule, pour un couple, 2500 euros chacun. C’est à la portée d’un pays riche, une fois bien sûr que nous nous serons débarrassés de ces Arnault et Bettencourt aux patrimoines, aux revenus, et aux décisions extravagants. Et ce qui est vrai pour le pays le serait tout autant pour tous les pays d’une planète transformée et rééquilibrée.

         En attendant, nous allons à Argenteuil dans ces lieux de sociabilité cités, où l’on trouve empathie, simplicité, bref humanité. Cela vaut donc pour le petit dernier de nos lieux locaux, avec cet accueil de qualité qui stimule l’appétit et notre humanité. DM

samedi 16 novembre 2024

Israël : un député antiguerre suspendu

Israël : un député antiguerre suspendu

Publié le 13/11/2024

Oler Cassif, député du Parti communiste, a été suspendu du Parlement israélien, la Knesset, pour six mois par la commission d’éthique de cette assemblée pour avoir dénoncé la barbarie de la guerre menée par l’armée israélienne à Gaza.

Lorsque la Knesset a voté le 28octobre à la presque unanimité l’interdiction de l’UNRWA (l’agence de l’ONU venant en aide aux Palestiniens), Cassif a fait partie des dix députés ayant voté contre cette décision. Les neuf autres étaient les députés arabes de la Knesset : quatre de la coalition du Parti communiste et cinq de la « liste arabe unie ».

L’exclusion d’Oler Cassif avait déjà été demandée en février, à l’initiative d’un député du groupe « Israël notre maison », parti officiellement dans l’opposition à Netanyahou. La raison invoquée alors était qu’il avait soutenu la plainte déposée à l’échelle internationale par le gouvernement sud-africain contre les massacres perpétrés à Gaza. Il avait alors manqué 5 voix sur 90 pour atteindre les trois quarts de voix nécessaires à son exclusion.

Maintenant que celle-ci est effective, ce député affirme : « Mes déclarations politiques contre l’occupation, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et le génocide commis par le gouvernement israélien à Gaza – dont le monde entier est témoin – sont parfaitement fondées. »

Cette exclusion intervient alors que le 5novembre, Netanyahou a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant. Ce dernier a reçu immédiatement un soutien des dirigeants des quatre partis prétendant représenter lopposition au gouvernement. Yoav Gallant est du même parti que Netanyahou, le Likoud, et les désaccords affichés avec son Premier ministre concernent la marche de la guerre, dont Gallant en tant que ministre de la Défense a assumé jusqu’à présent toutes les étapes. C’est d’ailleurs Gallant qui, au lendemain du 7octobre 2023, avait dit à propos des Palestiniens : « nous combattons des animaux humains ».

Parmi les dirigeants venus soutenir Gallant, on trouvait le chef du Parti travailliste, Yaïr Golan, et le chef du parti « Israël notre maison », Avigdor Liberman connu pour avoir appelé, il y a quelques années, à « décapiter à la hache les Arabes israéliens infidèles à Israël ». Telle est l’opposition parlementaire officielle à Netanyahou, avec laquelle s’affiche le chef du Parti travailliste et qui comprend des dirigeants pas moins réactionnaires, va-t-en-guerre et anti-arabes que le gouvernement et ses alliés d’extrême droite.

Alors que l’échiquier politique israélien est ainsi orienté vers l’extrême droite, les voix antiguerre, comme celle d’Oler Cassif ou encore celles des 130 réservistes qui ont signé récemment une pétition disant qu’ils ne retourneraient pas dans leur unité, sont très isolées. Elles n’en sont pas moins le seul gage d’avenir.

                                                     Pierre Royan (Lutte ouvrière n°2937)

 

vendredi 27 septembre 2024

Argenteuil, marché de la Colonie du samedi matin, un lieu certes commercial, mais peut-être d’abord de convivialité

Le petit bonheur du marché de la Colonie

 

 

Il y a très peu de lieux de convivialité et de rencontre amicale à Argenteuil. De rares cafés. Les marchés également, mais à des titres très diverses. Parmi ces derniers, il en est un qui joue vraiment ce rôle pour tous.

         On y trouve des commerces avec des produits de grande qualité, mais aussi d’autres à la mesure de la bourse de tous. Et puis, il y a la « cantine » de Johnson avec ses produits antillais. On peut s’y asseoir pour les consommer sur place. Sinon, même, boire seulement un café. Dans la halle, on peut trouver d’autres chaises.

         Ce lieu développé à la force du poignet mérite que l’on s’y donne rendez-vous et que l’on y passe un bon petit moment.

         C’est le marché de la Colonie. Autrefois, la Colonie parisienne était sur la montée vers Orgemont un lieu de détente où la petite-bourgeoisie de Paris venait y prendre repos et bol d’air.

         Bref ce marché perpétue ce type d’ingrédients. Pour le bol d’air, celui frais de la convivialité. DM