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vendredi 28 mars 2025

Argenteuil, une décision municipale contre la liberté d’expression invalidée par le tribunal administratif. Voilà ce que nous écrivions le 17 octobre 2023

Mardi 17 octobre 2023

La « démocratie » à Argenteuil, de recul en recul… aux habitants d’en juger. À eux de réagir !

 

Un argumentaire et un prétexte qui donnent presque envie d’en rire

 

Le maire d’Argenteuil, Georges Mothron, vient de prendre un arrêté anti-tracts qui a pris effet vendredi dernier. Il s’agit d’interdire la distribution de tracts non seulement aux alentours du marché Héloïse mais également dans les rues avoisinantes.

         Nous avions cru comprendre que le maire d’Argenteuil avait une phobie du papier, mais cela apparemment se confirme. C’est le second arrêté anti-tracts qu’il prend en moins de trois mois. Pour le premier, il s’agissait d’en interdire la distribution à l’intérieur du dernier Forum des associations. À cette occasion, cela avait permis, en toute contre-production de la décision, un beau succès au Comité visé par cet arrêté, le Comité de Défense de l’espace Jean Vilar.

         Ce dernier arrêté prend prétexte des travaux qui débutent pour agrandir l’espace de la « plataneraie » qui se fait aux dépens des emplacements du marché (voir notre autre brève sur le sujet). Le vendredi, les travaux continueront sans doute, avec le marché. Ce sont les barrières mis en place qui risquent éventuellement de poser problème, pas les tracts ! Qu’à cela ne tienne. Quant au dimanche, à ce que l’on sache, ces travaux s’arrêtent. Par ailleurs, et c’est là l’essentiel, qui a vu les distributions de tracts perturber le marché Héloïse sur un boulevard éponyme privé de circulation ! Quant aux rues adjacentes…

         Cela donne l’impression d’une petite contribution municipale particulière à la force qui compte en Palestine pour les dominants, celle de l’État d’Israël, puisque les distributions notables de tracts au marché Héloïse ont toujours été celles de ceux qui à Argenteuil veulent faire entendre la voix du peuple palestinien. Sans que cela pose un quelconque problème. En tout cas, sur ce plan, cet arrêté arrive à point nommé.

          On pense également aux futures prises de position et informations du Comité Jean Vilar alors que la municipalité continue son affaire Fiminco, à travers la nouvelle étape "plataneraie" et des ennuis qui lui sont liés pour les commerçants et les clients modestes du marché dont l'avenir n'est plus sûr.

         Tout cela a un petit air de 1939 lorsqu’il ne faisait pas bon vouloir exprimer certaines convictions.

         À suivre donc au vue en particulier des futures réactions des Argenteuillais. Cela dit, si cela ne relevait pas d’une affaire si sérieuse, avec cette peur du "tract", il y aurait tellement de quoi rire ! Dominique MARIETTE, Lutte ouvrière-Argenteuil

 

mardi 25 mars 2025

Argenteuil, « musée à ciel ouvert » et dépotoir, un manque de suivi municipal

Ni fait ni à faire, mais comme il n’y a pas de pilote dans l’avion…

 

Dimanche 23 mars (Photo DM)
 

Nous ne savons pas si les yeux des Argenteuillais sont illuminés par les fresques du musée « à ciel ouvert » vanté par la municipalité, mais tous les habitants qui ont besoin de traverser le carrefour du Monoprix subissent depuis des mois et des mois le chantier de la nouvelle construction sise à l’emplacement de l’ancien pavillon de la Ligue contre le cancer. Les abords n’ont jamais été ni véritablement aménagés et sécurisés ni surveillés de la part de la municipalité. Cela a entraîné beaucoup de difficultés pour circuler et aggravé les risques d’accidents.

         Quel rapport entre le « musée à ciel ouvert » et cette situation lamentable ? Dimanche, en traversant ce carrefour, à la vue du spectacle illustré par la photo ci-dessous, j’ai tout de suite pensé à la conception de l’art de la municipalité. Cette benne, une œuvre d’art moderne du « musée à ciel ouvert ».

         Si les fresques municipales peuvent agrémenter (c’est une hypothèse) la vue et les parcours des Argenteuillais, on peut sans discussion affirmer que la vision du carrefour Monoprix a de quoi vite les faire déchanter, et amener de l’ombre dans leurs yeux. (DM)

 

samedi 22 mars 2025

Argenteuil, avenue Gabriel Péri, un « pari » et surtout un coût très élevé

 

Et surtout pas d’autres priorités ?

 

 

Certes qui vivra verra avec cette avenue Gabriel Péri. Dans les années qui viennent pour le projet lui-même, et rapidement au niveau de la circulation et de la desserte des magasins. La question essentielle est celle du coût du projet. 20 millions, ce n’est pas rien. C’est bien plus que ce qui serait nécessaire par exemple pour la rénovation-amélioration de la salle des fêtes Jean Vilar, une question centrale de la vie collective dans la Ville.

         Les amis politiques de la municipalité attaquent les services publics utiles à la population, et en premier lieu les essentiels, santé, éducation, logement. Ces 20 millions manqueront pour que la municipalité fasse dans ce contexte face aux obligations qui lui reviennent dans ces domaines. Bref, cette dépense en vaut-elle vraiment le coup ?

         En revanche, combien coûterait une amélioration à minima de l’avenue Gabriel Péri ? Dix fois moins ? DM