Une réaction générale partout nécessaire
L'état a décidé de supprimer des
postes d'adultes, les « contrats aidés », dits CUI, qui sont
surtout essentiels au fonctionnement des collèges et lycées. Seuls les CUI pour
des postes d'auxiliaire de vie scolaire qui encadrent les élèves handicapés
sont conservés.
A Ermont,
le lycée Van Gogh perd ainsi une personne assurant des fonctions éducatives et
de surveillance, et une autre personne qui gère le foyer les lycéens. Les
professeurs ont distribué un tract, les élèves ont bloqué symboliquement, les
parents ont écrit au rectorat, c'est un début. Toujours à Ermont, le collège Saint-Exupéry
perd 3 postes d'adultes, chargés de l'entretien et de la surveillance du
collège. Les enseignants et personnels ont fait grève
massivement jeudi dernier. Les élèves et les parents s'apprêtent à les
rejoindre dans l'action.
La
mobilisation du lycée Dorian à Paris sur le même sujet montre que les
réactions doivent être multiples à l’échelle du pays pour conserver des postes
nécessaires et faire que les travailleurs licenciés ne se retrouvent pas au
chômage. Pour le moment ce ne sont que des mobilisations isolées les unes des
autres. Elles doivent finir par converger.
Ailleurs dans le pays, la preuve
Pour le maintien d'emplois nécessaires
Le collectif vosgien "Pour
la sur-Vie associative" organisait ce vendredi une manifestation à Épinal.
En effet, comme partout, la diminution importante des emplois aidés met en
péril l'existence même d'associations qui ont fait la preuve de leur utilité.
Mais le
choix du gouvernement est clair : on met la population au régime sec pour mieux
arroser le patronat.