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vendredi 22 décembre 2023

Argenteuil, vidéosurveillance communale en expansion, le produit d’appel de la municipalité

La vidéo constate, mais en elle-même n’empêche rien.

 

 

La vidéosurveillance publique se développe à Argenteuil. Cela se fait sans que les habitants en soient véritablement informés. Une commission pour suivre cette installation et la contrôler en principe existait naguère. Existe-t-elle toujours ? Et là encore, quelles conclusions pour les habitants ?

         La sécurité est certes une préoccupation importante des habitants. Celle qui relève des violences et des biens est en tout cas le terrain de prédilection idéologique de la municipalité. Comme si la sécurité ce n’était pas aussi celle des conditions de vie et de travail de la jeunesse et des habitants.

         Pourtant, il y a un rapport étroit entre la sécurité face aux violences et celles de ces conditions de vie et de travail qui concernent le logement, la vie des quartiers, et en premier lieu l’éducation dont les communes ont en partie la charge, mais pour la partie essentielle, celle de l’école primaire.

         C’est là où s’effectue la prévention fondamentale. Mais sur ce sujet, la municipalité est beaucoup plus discrète, et utilise même peu ce mot de « prévention ».

         Pour en revenir à la vidéosurveillance, prendre des vidéos est une chose. Les traiter en est une toute autre, pour apporter les solutions qui s’imposent si l’on veut éviter les récidives.

         Prévention « Avant » et traitement « Après » contre la récidive, devraient être les priorités au-delà du constat par vidéo. DM

 

vendredi 1 décembre 2023

Argenteuil, la sécurité des personnes et des biens d’accord, mais un terrain très glissant

Et si cela ne contribuait pas davantage à la psychose

 

 

Que le maire d’Argenteuil, LR, s’intéresse particulièrement à mettre en avant le thème de la « sécurité » des biens et des personnes n’étonnera personne. Qu’il s’adresse aux habitants de la zone pavillonnaire des Coteaux qu’il chérit n’est guère étonnant non plus.

         Mais certains éléments du compte-rendu d’une réunion tenue dernièrement sur le quartier ont suffisamment inquiété un habitant dudit quartier pour qu’il nous en fasse part.

         C’est la partie 3 ci-dessus de ces recommandations qui pose problème.

         Que veut dire exactement la recommandation de construire un « maillage solidaires entre riverains » ? Si c’est espérer la solidarité entre voisins, pas de problème. Mais…

         Beaucoup plus inquiétantes sont deux autres recommandations : « Relevez les passages récurrents et suspects de véhicules » et « Alertez la Police municipale des comportements inhabituels » !

         Nous conseillons aux habitants désœuvrés de ce quartier d’anciens qui n’auraient rien à faire de voir un bon documentaire ou de lire un excellent livre plutôt que de tenir un journal de ce qui se passe devant leur fenêtre. Je les préviens d’avance, s’ils me voient marcher d’une façon récurrente et déterminée dans leur rue, qu’ils sachent que je ne pratique que ma marche de santé hebdomadaire voire quotidienne ! DM

 

vendredi 2 juillet 2021

Argenteuil, quand la députée fait mine de s’intéresser à la vie des gens

 

Du vent, du papier, qui ne résoudront rien

 

Des affrontements sans perspectives

La députée du cru vient de se rappeler au souvenir de la population en faisant distribuer à dizaines de milliers d’exemplaires une lettre où elle se vante d’avoir fait voter des éléments législatifs aggravant les sanction pour la vente et l’utilisation de mortiers détournés de leur usage pour feux d’artifice et utilisés comme armes. À moins d’un an des prochaines élections législatives, la voilà entrant dans la danse où les politiciens font la course à l’échalote sur le terrain de la sécurité.

         Dans son discours lors de notre rassemblement festif du 13 juin dernier, notre porte-parole Nathalie ARTHAUD déclarait : « la surenchère sécuritaire ne peut pas résoudre le problème de la violence et des comportements asociaux. C’est de la démagogie électorale qui peut faire des voix, et quasiment tous les politiciens s’y engouffrent sans vergogne… ». Et elle ajoutait plus loin : « Eh bien camarades, on est à contre-courant, mais il faut tenir et continuer de le dire : pour lutter contre l’insécurité, il faut lutter contre le chômage, la précarité et les inégalités… »

         Mais sur ces terrains, depuis quatre ans, la députée est restée complètement muette dans les boîtes à lettres des habitants. Elle ne pouvait guère faire autrement il est vrai, elle qui a soutenu à fond la politique gouvernementale, s’inclinant devant les licenciements, dégradant le droit du travail avec la loi dite Loi travail, donnant un coup majeur contre l’École publique dont les premières victimes sont les jeunes des quartiers populaires dont régulièrement la colère se tourne contre la police et les habitants eux-mêmes à défaut de trouver la voie de s’opposer à la racine de ces inégalités, le capitalisme. DM