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mardi 11 juin 2024

Argenteuil, résultats électoraux : quand un soutien s’avère un soutien bien révélateur

 

Un crédit en chute libre ?

 

                                                            DM

Conclusion : un collage bien intempestif
 

La semaine passée, nous avions évoqué le collage intempestif des colleurs de Bellamy, le candidat LR, recouvrant toutes les autres affiches. En particulier, il était question d’une affichette « Votre maire soutient la liste FX Bellamy ». J’avais alors indiqué la façon dont nous pourrions le soir de dimanche mesurer ce soutien.

         À Argenteuil, le sieur Bellamy a recueilli 888 voix, soit 3,88 % des suffrages exprimés…

         Bref le soutien municipal s’est avéré particulièrement très limité. Cela, je crois, en dit très long sur la popularité actuelle du maire d’Argenteuil.

         L’état de la Ville ? L’affaire Jean Vilar ?... DM

lundi 10 juin 2024

Après l'annonce de la dissolution de l'assemblée nationale par Macron

Publié le 09/06/2024

Macron a monté une opération politicienne minable. Il est prêt à faire rentrer Bardella à Matignon ? Peut-être.

         En tout cas aucune élection ne fera barrage aux idées anti-ouvrières du RN. L'essentiel est de faire exister et de renforcer, dans le monde du travail, la conscience révolutionnaire contre toutes les écuries qui aspirent à gouverner ce système fou et barbare.

         Comptez sur nous pour être présents dans ces législatives !

 

Communiqué de Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs au soir des élections

 Après les élections européennes du 9 juin 2024

Publié le 09/06/2024

 

À l’heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas encore les résultats de notre liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs. Mais nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui ont fait le choix de voter pour notre liste.

Même s’ils constituent, aujourd'hui, un courant minoritaire, ce sont eux qui avaient raison. Ils ont refusé de jouer le jeu de cette énième comédie électorale et se sont placés sur le terrain des intérêts des travailleurs de tous les pays ; celui de leur lutte contre la grande bourgeoisie pour renverser le capitalisme.

Car il n’y a pas le choix. Le capitalisme n’est plus capable de faire progresser l’humanité. Il donne à admirer ses milliardaires et leurs caprices de riches quand la population mondiale s’enfonce dans la faim et la misère. Au lieu de construire des hôpitaux et des écoles, il fabrique des missiles et des avions de chasse. Pour imposer sa suprématie et son pillage, la grande bourgeoisie et ses politiciens aux ordres dressent les peuples les uns contre les autres et les plongent dans des guerres atroces, comme à Gaza et en Ukraine. Au lieu de chercher à réparer le climat, ils sont en train de nous conduire vers une troisième guerre mondiale.

Ce concours entre les écuries politiques pour passer l’une devant l’autre est dérisoire. Elles aspirent toutes à gouverner ce système complètement fou et de plus en plus barbare. La seule chose qui compte est de faire exister et de renforcer, dans le monde du travail, un courant communiste révolutionnaire et internationaliste.

Les commentateurs n’en finissent pas de gloser sur le duel qui opposerait la majorité au Rassemblement national. Mais tout comme Macron, Le Pen et Bardella sont des ennemis de la classe ouvrière. Ils soutiennent l’ordre bourgeois, le pouvoir patronal et la propriété privée capitaliste.

Sans être au pouvoir, le Rassemblement national dresse déjà les travailleurs et les pauvres les uns contre les autres. En faisant passer les immigrés, des femmes et des hommes qui font souvent les métiers les plus durs et les plus mal payés, pour des fardeaux ou des menaces, le RN divise et affaiblit les exploités face à la grande bourgeoisie. Tout cela, pendant que celle-ci accumule des fortunes au travers de l’exploitation et du pillage du monde.

Le Pen et Bardella font mine de s’opposer à la politique va-t-en guerre de Macron, mais ils attisent le nationalisme, le patriotisme et le militarisme. Comme leurs ancêtres d’extrême droite l’ont fait en leur temps, si les intérêts des capitalistes français l’exigent, ils gouverneront en s’appuyant sur des régimes autoritaires et fascistes. Ils feront marcher la population au pas, y compris dans des guerres meurtrières. Les travailleurs qui soutiennent le RN se fourvoient donc gravement.

Mais si le RN incarne à leurs yeux la capacité de changer leur vie, on le doit aux renoncements et aux trahisons des partis de gauche quand ils ont gouverné. On le doit au fait que ceux-ci ont abandonné la perspective révolutionnaire depuis longtemps et se sont intégrés à l’ordre bourgeois.

Aujourd'hui, cette même gauche gouvernementale - le PS, La France insoumise, les Ecologistes et le PCF- divisée ou unie, continue de tromper les travailleurs avec des promesses électorales aussi dérisoires que mensongères. Ces partis parlent de capitalisme à visage humain, mais le capitalisme a de plus en plus l’odeur du sang et des destructions.  

Voter pour les uns ou pour les autres, c’était voter pour l’ordre bourgeois. Alors, tous ceux qui ne se sont pas laissés duper par le petit jeu politicien peuvent en être fiers.

Ils ont affirmé la nécessité que les travailleurs prennent la direction de la société parce qu’eux seuls peuvent la réorganiser sur des bases collectives, de façon à mettre en commun les richesses et les moyens de les produire pour répondre aux besoins de tous.

Ils représentent des femmes et des hommes qui ne se découragent pas et continuent de placer leur confiance dans la capacité de révolte du monde du travail pour renverser l’ordre capitaliste. En cela, ils ont fait entendre les idées qui représentent le seul avenir pour l’humanité.  

Si le capitalisme nous conduit aux pires horreurs et à la barbarie, il fabrique aussi des révoltés, des révoltes et des insurrections. C’est dans ces moments de révolte que la minorité de travailleurs conscients peut grandir, devenir la majorité et transformer la société en s’attaquant au véritable pouvoir qui s’impose à toute la société : celui de la grande bourgeoisie, des grands actionnaires, du grand capital. C’est en s’appuyant sur ce programme et l’idéal révolutionnaires que ces révoltes peuvent déboucher sur de nouvelles révolutions et changer la face du monde.

mardi 4 juin 2024

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 3 juin 2024

Le 9 juin, votez Lutte ouvrière – le camp des travailleurs !

03/06/2024

 

À l’approche des élections européennes, certains tentent de présenter l’Union européenne comme une garantie de prospérité, tandis que d’autres ne jurent que par le protectionnisme et les frontières nationales. Mais aucun parlement, qu’il soit européen ou français, ne protègera les travailleurs. Ni de l’appauvrissement qu’ils subissent, ni de la menace de guerre qui monte.

L’escalade dans l’horreur se poursuit à Gaza avec les bombardements de l’armée israélienne sur les réfugiés de Rafah. Après des mois de massacres et 36 000 morts, le président américain Biden parle d’arrêter la guerre et propose un plan de paix, mais continue à soutenir et à armer Netanyahou au nom du droit d’Israël à se défendre et de la lutte contre le terrorisme. Comme si le massacre d’un peuple spolié de sa terre pouvait garantir la paix à celui qui l’occupe !

En Ukraine, la guerre fratricide, payée au prix fort par les jeunesses ukrainienne et russe envoyées sur le front, franchit une nouvelle étape avec l’autorisation accordée par les États-Unis d’utiliser les armes qu’ils fournissent pour bombarder en territoire russe. En prolongeant un peu plus la guerre, ils ne se soucient pas plus des droits de la population ukrainienne que l’autocrate Poutine ne se soucie de ceux de la population russe.

Ces dirigeants qui prétendent œuvrer pour le droit des peuples défendent en réalité les intérêts de leurs capitalistes. C’est pour leur garantir les meilleurs marchés et les pans de l’économie les plus profitables qu’ils provoquent et alimentent des guerres en permanence. Aujourd’hui, les principales puissances réarment à tour de bras et veulent nous entraîner vers une troisième guerre mondiale.

En France, nous ne croupissons pas dans des tranchées qui rappellent celles de la guerre de 14. Nos familles ne courent pas se réfugier dans le métro quand retentissent les sirènes. Mais nous payons déjà cette marche à la guerre par les économies réalisées sur notre dos. Nous manquons de lits d’hôpitaux, de soignants, d’enseignants et de conducteurs de train, mais nous aurons des chars et des missiles, qui feront les beaux jours des Dassault et autres marchands de canons.

Et nous subissons la guerre sociale menée par le patronat pour nous faire marcher au pas. Le gouvernement y veille avec ses mesures contre les retraites, les travailleurs immigrés ou les chômeurs. En allongeant la période de travail nécessaire pour être indemnisé, le gouvernement condamne à la misère de nombreux travailleurs. Mais, en faisant les poches des chômeurs, il veut récupérer trois milliards et faire ainsi plaisir à ses seuls maîtres : les capitalistes, les financiers et leurs agences de notation. En attaquant une partie du monde du travail après l’autre, le gouvernement donne au patronat les moyens de sa politique : contraindre les travailleurs à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire, tout en essayant de les diviser dans une guerre entre pauvres.

Il n’y a pas assez de HLM ? La faute à ceux qui les occupent « abusivement », prétend le gouvernement. Pas assez de moyens pour la santé ? D’après l’État, il y aurait trop « d’abus » et il faudrait faire passer aux travailleurs « l’envie » de tomber malade. Voilà donc que la Cour des comptes propose de faire passer le délai de carence des arrêts maladie de trois à sept jours !

Alors, le problème n’est vraiment pas de savoir si c’est à Bruxelles ou à Paris que les décisions se prennent, mais de savoir pour quels intérêts, au profit de quelle classe sociale.

La liste Lutte ouvrière que je conduis défend cette idée fondamentale : sans enlever le pouvoir des mains de la classe capitaliste, qui nous mène de crises économiques en catastrophes climatiques, de guerres régionales en menace de guerre mondiale, il n’y aura pas d’avenir pour les travailleurs.

Alors le 9 juin, votez Lutte ouvrière pour affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, doivent la diriger ! Affirmez que par-delà les frontières, quels que soient leur statut, la couleur de leur peau ou leur nationalité, les travailleurs doivent faire front ensemble pour refuser de voir leurs vies sacrifiées pour les profits de la bourgeoisie !

Le vote pour ces idées est à contre-courant, mais c’est le seul porteur d’espoir. Aucun parti providentiel, aucun sauveur suprême ne nous évitera la catastrophe à laquelle nous condamne le capitalisme. Les élections ne changeront pas notre sort, mais le bulletin de vote Lutte ouvrière servira à affirmer qu’une fraction du monde du travail veut s’opposer à la marche à la guerre dans laquelle nous entraîne le capitalisme.

Il servira à lever haut le drapeau rouge de l’internationalisme, du communisme révolutionnaire, le drapeau des travailleurs conscients que la seule perspective qui vaille est de renverser le capitalisme !

                                                                                            Nathalie Arthaud