mercredi 31 octobre 2018

Animaux sauvage : un nombre en chute livre à l’échelle de la planète


Le prédateur, c'est le capitalisme, pas « l’activité humaine »



Selon le dernier rapport publié le 30 octobre, établi tous les deux ans par le WWF, 60 % des populations d'animaux sauvages ont été éliminés depuis 1970 de la surface de la Terre. Dans les zones tropicales et en Amérique latine, la chute est de 89 % en raison, entre autres, de la déforestation pour la culture intensive du soja et l'élevage de bœufs.
Le WWF dénonce l'activité humaine, en général, comme responsable de l'hécatombe. Mais cette activité humaine est mise en œuvre, depuis quelque 200 ans, par des capitalistes de l'industrie et de l'agriculture qui n'ont comme objectif que le profit à court terme sans se préoccuper de ruiner les écosystèmes ou de garantir aux générations futures une planète viable. Produire sans détruire les hommes, les autres espèces ou la nature exige de faire disparaître les rapaces de la finance, c'est-à-dire de renverser ce système économique aberrant qu'est le capitalisme.

Maladie de Parkinson : ruptures graves du Simenet


Les profits avant la santé



Des associations de patients dénoncent les ruptures graves du Simenet, un médicament de base contre la maladie de Parkinson. Elles expliquent que "les malades doivent se contenter des miettes que les laboratoires veulent bien leur accorder". Plus globalement, ces ruptures ont été multipliées par 10 en dix ans pour l'ensemble des médicaments. Pour ceux qu'ils ne jugent pas assez rentables, les trusts pharmaceutiques ont de plus en plus recours à des façonniers ou n'investissent pas suffisamment pour produire les molécules utiles.
Les industriels de la pharmacie soignent d'abord les dividendes des actionnaires et accessoirement les maladies.

Réquisition des locaux vides pour loger des travailleurs : un bel exemple à Montreuil de réquisition nécessaire


Non à l’expulsion des travailleurs du foyer Bara !


Manifestation devant l'AFPA Montreuil / DR

Le vendredi 19 octobre, le tribunal administratif ordonnait l’évacuation des locaux de l’AFPA réquisitionnés par la mairie de Montreuil. Saisi par l’Etat, le tribunal ordonnait que les plus de 220 travailleurs africains de l’ex foyer Bara qui s’y étaient installés quittent les lieux sous huit jours.
Ce gouvernement des riches et la justice de classe ne tolèrent pas que l’on puisse mettre en cause le droit de propriété. A l’inverse, le droit des travailleurs à un logement digne n’a à leurs yeux aucune valeur.
Depuis des décennies, les travailleurs africains du foyer Bara étaient contraints de vivre dans des chambres et des locaux insalubres. Les projets de démolition du foyer ont été le prétexte, pour les propriétaires et l’Etat, de refuser d’investir le moindre centime dans l’entretien et la réfection des locaux, laissant pourrir la situation.
Fin septembre, le maire PCF de Montreuil, Patrice Bessac, dénonçait la situation en procédant au relogement et à la réquisition d’un bâtiment appartenant à l’Etat, qui avait abrité l’AFPA mais était vide depuis des années.
Contre la décision inique de l’Etat de procéder à leur expulsion et à l’annulation du décret de réquisition, les travailleurs de Bara sont décidés à ne pas se laisser faire. La Mairie appelle à exprimer sa solidarité et à exiger l’application de la loi sur les réquisitions.
Lutte ouvrière exprime tout son soutien aux travailleurs de l’ex foyer Bara et à leur lutte pour le droit à un logement digne pour tous.

Politique de la Ville à Joliot-Curie Argenteuil, la réalité


60ème anniversaire de la cité en fanfare, c’est bon pour la galerie !



Plus de 10% d’un salaire

Cela fait des mois et des mois que les travaux n’en finissent pas rue Yves Farge.
Depuis des semaines, il y avait bien un avis de travaux de chaussée imminents qui nécessitaient de ne pas se garer, mais les travaux n’arrivaient pas, et il fallait bien se garer…
         Résultat, des voitures ont été prises dans la nasse, et ont été enlevées. Pour ceux et celles qui ont eu « la chance » de pouvoir la descendre de la dépanneuse, cela leur aura coûté… 150 euros.
         Comme s’il n’aurait pas été possible de faire autrement. De déplacer certes les voitures en les déposant simplement le long du cimetière de Maully par exemple… 

Mystère

Rue Yves Farge toujours, l’ancien bâtiment des logements de fonction des enseignants est toujours debout mis au propre comme s’il allait être réhabilité. Mais rien ne se passe depuis des mois. Les habitants s’interrogent. D’autant que sa réhabilitation permettrait de loger une dizaine de familles. 

Incompréhensible

Il y a actuellement de très nombreux logements libres dans la cité. Pourquoi faut-il parfois attendre deux ans avant qu’un locataire parti soit remplacé. Deux ans quand ce n’est pas davantage…
         Il y a combien de demandeurs de logements sur Argenteuil ?


Il lui faut le son d’un porte… voix pour nous entendre ?

Au 12 de la rue Rouquès, cela fait des semaines que la porte palière de l’escalier n’est pas réparée. Ce n’est pas faute que les responsables d’ABH soient au courant.
         De deux choses l’une. Ou le bailleur veut démontrer que ces portes et autres codes ne servent à rien, ou bien qu’il ne veut pas nous entendre.

Argenteuil que les ministres aiment


La ville des impressionnistes, ça ne se rate pas

 
C'est vrai que cela a du charme

Il y a deux jours, nous faisions le point sur l’attraction d’Argenteuil pour les ministres. Mais aux trois dont nous évoquions le petit tour dans la commune ces dernières semaines, s’est ajoutée depuis la ministre de la santé venue visiter lundi le Pôle enfance parentalité géré par la Croix-Rouge et installé près de la gare centrale.
Cela permet au moins aux uns et aux autres de prendre l’air loin de l’atmosphère étouffante de leurs beaux quartiers parisiens. Et venir à Argenteuil, en convoi officiel, cela ne demande pas plus de 20 minutes, alors pourquoi s’en priver ! A moins que la ministre de la santé se soit commise à utiliser les services de la gare proche.
         Quatre ministres en moins de trois semaines, tout de même ! S’ils préfèrent Argenteuil au 8ème, ils peuvent toujours venir y tenir le conseil des ministres. On leur trouvera bien une salle à l’espace Mandela…

mardi 30 octobre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 29 octobre 2018 : « Face à la hausse des prix des carburants : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations ! »


Face à la hausse des prix des carburants : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !



Des appels à manifester contre la hausse des carburants et à bloquer les axes routiers dans tout le pays le 17 novembre prochain circulent sur les réseaux sociaux. Des pétitions en ligne ont recueilli des centaines de milliers de signatures en quelques jours. La rapidité avec laquelle ces initiatives ont rencontré un écho montre la colère suscitée dans une grande partie de la population par la décision du gouvernement d’augmenter les taxes qui représentent 60 % du prix de l’essence et du gazole.
Ceux qu’on appelle les professionnels de la route, les patrons du transport, les artisans taxis, ont pris la tête de cette fronde anti-taxes. C’est vrai qu’eux aussi subissent les conséquences de la politique menée par Macron en faveur de la minorité la plus riche de la société.
Mais les millions de salariés qui sont obligés de prendre leur véhicule tous les jours pour aller travailler sont frappés eux aussi de plein fouet par ces hausses. En un an, les prix à la pompe ont grimpé de 23 % pour le diesel et de 14 % pour l’essence. Quels sont les travailleurs qui ont vu leur salaire augmenter dans une telle proportion ? Au contraire, depuis des années, dans la grande majorité des entreprises, pour s’assurer des profits en augmentation dans cette période de crise, le patronat n’a cessé de tirer tous les salaires vers le bas. Alors que de plus en plus de travailleurs ont du mal à finir le mois, le gouvernement a déjà annoncé que les taxes continueraient d’augmenter chaque année, au moins jusqu’en 2022. Face à ces attaques et au mépris gouvernemental, les travailleurs ont vraiment toutes les raisons de protester !
Macron et ses ministres prétendent vouloir instaurer une « fiscalité écologique ». Il faudrait être bien naïf pour croire à ces mensonges. L’augmentation des produits pétroliers permet à des sociétés comme Total d’engranger des bénéfices record ; les constructeurs automobiles ont développé le diesel sans se préoccuper des conséquences sur la santé publique ; et ce sont les travailleurs que le gouvernement fait payer au nom de la lutte contre la pollution !
En réalité, l’écologie sert de prétexte pour se livrer à un racket de grande ampleur sur la population : l’association de consommateurs CLCV a calculé que la taxation des carburants, du fioul et du gaz rapportera à l’État 23 milliards d’euros cette année. À quoi servira cette recette considérable ? Certainement pas à améliorer le sort des travailleurs car l’État ne cesse de s’attaquer à leurs conditions de vie, en gelant les allocations logement et les pensions, en supprimant des milliers d’emplois aidés… Cet argent n’ira pas non plus dans les services publics où le gouvernement ne cesse de supprimer des moyens matériels et humains, provoquant la dégradation de la situation des hôpitaux, des Ehpad, de l’éducation, de tout ce qui est le plus essentiel pour la population. Tous ces milliards prélevés sur la population ou économisés à ses dépens sont destinés à répondre aux exigences de la partie la plus riche de la bourgeoisie qui domine la vie économique !
Les travailleurs ne pourront défendre leur pouvoir d’achat et leurs conditions d’existence qu’en se mobilisant. Mais s’ils se contentent de mots d’ordre aussi vagues que « à bas les taxes », ils se retrouveront forcément à être les dindons de la farce. Si la contestation se développe, le gouvernement fera peut-être des concessions au patronat du transport et du BTP car ils font partie de sa clientèle électorale. Il leur accordera peut-être des exonérations de taxes ou une forme de crédit d’impôt. Mais les concessions que le gouvernement pourrait être amené à leur faire, il les fera payer aux travailleurs d’une manière ou d’une autre.
Pour faire prévaloir leurs intérêts, il est indispensable que les travailleurs se mobilisent en mettant en avant leurs propres revendications qui vont au-delà du problème de l’essence. Face aux augmentations des prix, ceux du carburant comme tous les autres, il faut exiger l'augmentation des salaires et des pensions de retraite, et leur revalorisation automatique quand les prix augmentent ; autrement dit, leur indexation sur les prix.
En se mobilisant sur leur terrain de classe, les travailleurs, qui produisent toutes les richesses, ont les moyens d’imposer leurs exigences. Grâce à leur force collective et à l’arme de la grève, ils pourront bloquer l’économie plus sûrement que ne pourront le faire des barrages routiers.

Brésil : évolution réactionnaire fruit de la pourriture du système capitaliste


Le Brésil n’est pas si loin…

Bolsonaro a été élu président du Brésil. Ce politicien d'extrême droite, nostalgique de la dictature militaire qui ensanglanta le pays pendant 21 ans, veut donner plein pouvoir à la police et éliminer, dit-il, « la vermine rouge » : travailleurs qui défendent leurs droits, paysans sans terre, syndicalistes, militants de gauche...
Le candidat du parti des deux ex-chefs de l'État Lula et Dilma Rousseff n'a eu que 45 % des voix. Il paie la politique de ce Parti dit des Travailleurs (PT) qui a gouverné treize ans au service des possédants. Il a déçu les classes populaires et, avec la crise, cela a rejeté une partie d'entre elles dans les bras de leur pire ennemi, Bolsonaro.
Celui-ci va s'en prendre à la population encore plus durement que ses prédécesseurs. Mais il pourra le faire en ayant la bénédiction des élections.
L'évolution réactionnaire au Brésil et partout dans le monde est le fruit de la crise du système capitaliste.
Face à cette menace, les travailleurs ont un besoin urgent de se doter de partis ouvriers révolutionnaires pour défendre leurs intérêts contre leurs faux amis et leurs vrais ennemis, qui servent le système capitaliste.






Fonction publique : une volonté revendiquée d’une précarisation croissante des emplois


Toujours plus sur le dos des salariés et de la population

 
                                                                                   Paperblog

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, vient d'annoncer que le gouvernement va généraliser les embauches hors statut dans la fonction publique.
Il prétend que les fonctionnaires auront, pour la première fois, « la liberté de choix entre le statut actuel » et des contrats de 5, 10 ou 15 ans.
Mais il y a déjà un emploi sur cinq sous contrat dans la fonction publique : soit 1,28 million de contractuels. Des hôpitaux à l'éducation et aux collectivités locales, cela n'a bien sûr amélioré ni leur situation ni celle des services publics qui manquent de bras et de moyens.
Le but y est de faire toujours plus d'économies sur le dos des salariés, comme des usagers des services publics utiles à la population.

Ententes illégales sur le dos des consommateurs : le jambon se fait du gras


Arnaqueurs et mouches

 
Les bourgeois c'est comme les...

De grandes marques se font agrafer de temps en temps pour des ententes illégales sur le dos des consommateurs. C'est au tour des marques de jambon (mais aussi de saucisses, lardons, etc.) d'être visées par l'Autorité de la concurrence.
        Pour réduire sa sanction, une des marques épinglées a demandé à profiter d'une procédure de clémence en échange d'informations sur la façon dont les industriels du secteur s'entendent pour nous arnaquer.
        Les charcutiers industriels ne sont pas tendres avec les cochons, mais avec les consommateurs non plus.

Sport et santé à Argenteuil : la mauvaise conscience de la municipalité


Trois kilos en plus d’un côté, et 20 gramme en moins de l’autre



La municipalité a mis une information en ligne sur le site internet d’Argenteuil intitulé : « La Ville souhaite améliorer la santé des Argenteuillais. »
         Louable intention. La santé des Argenteuil ne va pas fort, et s’il est possible de l’améliorer, tant mieux.
         L’opération qui a débuté depuis le 1er octobre dernier mais dont on en informe les habitants qu’aujourd’hui s’adresse aux futures et jeunes mamans, mais surtout aux obèses, enfants, ados et adulte. Elle a été mise au point en liaison avec des médecins des centres de santé municipaux et fait appel à des éducateurs sportifs du service des sports.
         Oui, la pratique régulière du sport est bonne pour la santé.
         Mais c’est là où l’on mesure toutes les limites de l’enthousiasme de la municipalité pour la santé des habitants :
         -des équipements aquatiques indignes d’une ville de près de 110 000 habitants ;
         -la disparition d’une épreuve de course à pied qui s’effectuait dans les rues de la commune et qui était une excellente réclame pour la pratique du footing ;
         -et cerise sur le big mac, l’autorisation qu’elle a donné à l’ouverture d’un « burger king », en entrée de ville de surcroît, comme s’il n’y en avait déjà pas assez pour faire grossir les jeunes de la Ville !

http://www.argenteuil.fr/actualite/164/39-sport-sante.htm

lundi 29 octobre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 29 octobre 2018 : « Face à la hausse des prix des carburants : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations ! »


Face à la hausse des prix des carburants : augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !

Des appels à manifester contre la hausse des carburants et à bloquer les axes routiers dans tout le pays le 17 novembre prochain circulent sur les réseaux sociaux. Des pétitions en ligne ont recueilli des centaines de milliers de signatures en quelques jours. La rapidité avec laquelle ces initiatives ont rencontré un écho montre la colère suscitée dans une grande partie de la population par la décision du gouvernement d’augmenter les taxes qui représentent 60 % du prix de l’essence et du gazole.

Ceux qu’on appelle les professionnels de la route, les patrons du transport, les artisans taxis, ont pris la tête de cette fronde anti-taxes. C’est vrai qu’eux aussi subissent les conséquences de la politique menée par Macron en faveur de la minorité la plus riche de la société.

Mais les millions de salariés qui sont obligés de prendre leur véhicule tous les jours pour aller travailler sont frappés eux aussi de plein fouet par ces hausses. En un an, les prix à la pompe ont grimpé de 23 % pour le diesel et de 14 % pour l’essence. Quels sont les travailleurs qui ont vu leur salaire augmenter dans une telle proportion ? Au contraire, depuis des années, dans la grande majorité des entreprises, pour s’assurer des profits en augmentation dans cette période de crise, le patronat n’a cessé de tirer tous les salaires vers le bas. Alors que de plus en plus de travailleurs ont du mal à finir le mois, le gouvernement a déjà annoncé que les taxes continueraient d’augmenter chaque année, au moins jusqu’en 2022. Face à ces attaques et au mépris gouvernemental, les travailleurs ont vraiment toutes les raisons de protester !

Macron et ses ministres prétendent vouloir instaurer une « fiscalité écologique ». Il faudrait être bien naïf pour croire à ces mensonges. L’augmentation des produits pétroliers permet à des sociétés comme Total d’engranger des bénéfices record ; les constructeurs automobiles ont développé le diesel sans se préoccuper des conséquences sur la santé publique ; et ce sont les travailleurs que le gouvernement fait payer au nom de la lutte contre la pollution !

En réalité, l’écologie sert de prétexte pour se livrer à un racket de grande ampleur sur la population : l’association de consommateurs CLCV a calculé que la taxation des carburants, du fioul et du gaz rapportera à l’État 23 milliards d’euros cette année. À quoi servira cette recette considérable ? Certainement pas à améliorer le sort des travailleurs car l’État ne cesse de s’attaquer à leurs conditions de vie, en gelant les allocations logement et les pensions, en supprimant des milliers d’emplois aidés… Cet argent n’ira pas non plus dans les services publics où le gouvernement ne cesse de supprimer des moyens matériels et humains, provoquant la dégradation de la situation des hôpitaux, des Ehpad, de l’éducation, de tout ce qui est le plus essentiel pour la population. Tous ces milliards prélevés sur la population ou économisés à ses dépens sont destinés à répondre aux exigences de la partie la plus riche de la bourgeoisie qui domine la vie économique !

Les travailleurs ne pourront défendre leur pouvoir d’achat et leurs conditions d’existence qu’en se mobilisant. Mais s’ils se contentent de mots d’ordre aussi vagues que « à bas les taxes », ils se retrouveront forcément à être les dindons de la farce. Si la contestation se développe, le gouvernement fera peut-être des concessions au patronat du transport et du BTP car ils font partie de sa clientèle électorale. Il leur accordera peut-être des exonérations de taxes ou une forme de crédit d’impôt. Mais les concessions que le gouvernement pourrait être amené à leur faire, il les fera payer aux travailleurs d’une manière ou d’une autre.

Pour faire prévaloir leurs intérêts, il est indispensable que les travailleurs se mobilisent en mettant en avant leurs propres revendications qui vont au-delà du problème de l’essence. Face aux augmentations des prix, ceux du carburant comme tous les autres, il faut exiger l'augmentation des salaires et des pensions de retraite, et leur revalorisation automatique quand les prix augmentent ; autrement dit, leur indexation sur les prix.

En se mobilisant sur leur terrain de classe, les travailleurs, qui produisent toutes les richesses, ont les moyens d’imposer leurs exigences. Grâce à leur force collective et à l’arme de la grève, ils pourront bloquer l’économie plus sûrement que ne pourront le faire des barrages routiers.

Brésil : Le Brésil n’est pas si loin…



Le Brésil n’est pas si loin…

Bolsonaro a été élu président du Brésil. Ce politicien d'extrême droite, nostalgique de la dictature militaire qui ensanglanta le pays pendant 21 ans, veut donner plein pouvoir à la police et éliminer, dit-il, « la vermine rouge » : travailleurs qui défendent leurs droits, paysans sans terre, syndicalistes, militants de gauche...
Le candidat du parti des deux ex-chefs de l'État Lula et Dilma Rousseff n'a eu que 45 % des voix. Il paie la politique de ce Parti dit des Travailleurs (PT) qui a gouverné treize ans au service des possédants. Il a déçu les classes populaires et, avec la crise, cela a rejeté une partie d'entre elles dans les bras de leur pire ennemi, Bolsonaro.
Celui-ci va s'en prendre à la population encore plus durement que ses prédécesseurs. Mais il pourra le faire en ayant la bénédiction des élections.
L'évolution réactionnaire au Brésil et partout dans le monde est le fruit de la crise du système capitaliste.
Face à cette menace, les travailleurs ont un besoin urgent de se doter de partis ouvriers révolutionnaires pour défendre leurs intérêts contre leurs faux amis et leurs vrais ennemis, qui servent le système capitaliste.