Quand l’information est faible, la discussion l’est tout autant
Le conseil municipal de la Ville : si partiel, si pauvre de vrais débats
Argenteuil est une grande ville de 110 000 habitants. Des évènements méritant d’être connus sont très nombreux. Finalement très peu d’entre eux réussissent à l'être, en tout cas d’une fraction notable des habitants. Ne parlons pas des discussions entre ces derniers qui devraient s’imposer à leur suite, dans la différence des points de vue, et c’est bien normal.
Les réseaux dits « sociaux » ne peuvent répondre que très partiellement à cette situation dommageable et aider à la surmonter.
Le blog quotidien « lo argenteuil » est une contribution, certes très modeste, pour répondre au problème. Il existe depuis novembre 2010. Puis j’ai utilisé Facebook depuis une dizaine d’années pour donner la liste des brèves journalières du blog, et les liens pour les rejoindre. Depuis plusieurs mois, je poste chaque jour sur F un article concernant Argenteuil.
Je ne m’attarde pas en général sur ce qui fonctionne dans la Ville. Pour ce qui est de l’action municipale, on n’imagine pas que disposant d’un énorme budget, de 2500 employés communaux, et de plus de 45 conseillers communaux et autres membres du Cabinet plus ou moins permanents (en tout cas considérés en tant que tels au vue de leurs indemnités, en tout cas pour certains), il n’y ait pas du travail de fait. Et la municipalité a tous les moyens de les promouvoir, et ne s’en prive pas.
Mais bien des sujets restés dans l’ombre méritent pourtant information et discussion.
Je rappelle que naguère, il y eut des moyens substantiels d’information locale en particulier dans les pages locales du Parisien, et plus important, avec l’existence d’un hebdomadaire du PCF, Le Prolétaire qui devint La Renaissance. Mais aujourd’hui, il n’y a pour l’essentiel plus rien. Nous avons déjà dit ce que nous pensions de Ma Ville.
Oui, la discussion est nécessaire, n’en déplaise aux partisans du scotch sur la bouche et de l’autoritarisme trumpiste. Il y a bien des sujets locaux qui la méritent. Il en va de l’argent de tous, et de conditions qui concernent localement la vie de chacun.
Pour ma part, je tente de les aborder d’un point de vue du collectif, soucieux du bien-être de tous, et en particulier des plus modestes, en ayant en tête que la réalité vécue pourrait être bien meilleures. À toutes les échelles bien sûr, mais aussi à l’échelle locale, en fonction de bonnes décisions, même limitées, à ce niveau.
Bien évidemment, n’en déplaise aux grincheux, je continuerai sur cette voie. DM


