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jeudi 28 mars 2024

Sénégal : pas de sauveur suprême

Pas de péril en la demeure pour l’impérialisme français


 

Bassirou Diomaye Faye vient d’être élu président du Sénégal dès le premier tour d’une élection qui a failli ne pas se tenir. C’est une claque pour l’ancien président Macky Sall, qui avait tenté de faire reporter l’élection, avait mis ses opposants en prison, dont Faye, mais aussi pour l’impérialisme français.

         Le nouveau président, bras droit de l’opposant Ousmane Sonko, met en avant la souveraineté économique, promet de sortir du franc CFA, de mieux répartir les richesses, et ces promesses ont parlé aux classes populaires qui espèrent sortir de la crise. Mais il a aussitôt déclaré que son pays « restera l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera dans une coopération vertueuse ». Un discours reçu cinq sur cinq par Macron qui a félicité le nouveau président. L’impérialisme français et ses relais dans la bourgeoisie sénégalaise se feront sans doute facilement à la transition.

 

mardi 13 février 2024

Sénégal : la défense sanglante des couches privilégiées du Sénégal et des bourgeoisies impérialistes

 

Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes !

 

 

Trois morts, des dizaines d’arrestations : c’est ainsi que, au Sénégal, Macky Sall compte faire cesser les manifestations contestant le report de l’élection présidentielle et donc son maintien au pouvoir. On comprend que ce dictateur soutenu par la France suscite la révolte.

Quelles que soient ses intentions aujourd’hui, il est probable que, s’il parvenait au pouvoir, son principal opposant, Ousmane Sonko, poursuivrait la même politique en faveur des couches privilégiées du Sénégal et des bourgeoisies impérialistes. Car c’est tout le système d’exploitation qu’il faudrait changer.

Stopper la descente vers toujours plus de misère ne dépend pas seulement de la lutte des travailleurs sénégalais, mais aussi de ceux d’ici.