dimanche 28 février 2021

Pass sanitaire, sujet de diversion - l’obstacle du « brevet » - métro-boulot- dodo, les travailleurs confinés… au travail… Les lieux de travail c’est la boîte noire… Les interventions de Nathalie Arthaud sur LCI vendredi soir

Covid-19 : un dépistage massif est possible. L’expérience d’Eaubonne dans le Val d’Oise

Quand les moyens sont mobilisés, tout devient possible


 Toujours aussi valable

La ville d'Eaubonne a été sévèrement touchée depuis le début de l’année par un nombre notable de cas de Covid dans les établissements scolaires. Tout d'abord, une école primaire avec 14 adultes a été fermée, les parents étant incités à faire tester leurs enfants (la FCPE des parents d’élèves de l'école a compté au moins 37 cas). Dans un collège, une classe a d’abord été fermée (suite à 7 cas), puis le collège lui-même l’a été entièrement à cause de plusieurs cas avec variants (le "sud-africain") et de nombreux élèves testés positifs. À cela il faut ajouter la fermeture d’une classe dans une autre école, et encore une classe dans le lycée. Bref, il devenait urgent de savoir où en était l'épidémie sur la ville. 

         En conséquence, la municipalité avec l’ARS et des associations a organisé un dépistage massif juste avant les vacances : en 3 jours, au volontariat pourtant, 1500 personne ont été testées dans le grand gymnase municipal du Luat.

.        Bref, quand on veut, on peut. Que ne pourrait pas faire l’État avec de tout autres moyens qui sont les siens. Mais, depuis un an, il l’a prouvé, ce n’est pas là sa préoccupation principale.

         Ce dépistage a été rondement mené, la communication sur cette opération a été efficace, les associations ont relayé par leurs propres réseaux. Sans panique, tous ceux qui le souhaitaient ont pu faire le test.

         Au final, seuls 23 personnes étaient positives parmi ces 1500 personnes, soit un taux dans la moyenne nationale, ce qui est rassurant. Et bien moindre, donc, que la moyenne dans les établissements scolaires. DM

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro).

         Lors de nos permanences :

- ce samedi : de 10 heures 45 à 11 heures 45  au marché de la Colonie ;

-ce dimanche, de 11 heures à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 3 mars, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux ;

         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Argenteuil, Orgemont-sud, Orgemont-extrême-nord, un projet municipal à très courte vue

 

Pourquoi déshabiller Brossolette pour habiller Orgemont ?

 

Maison de quartier Guy Môquet

À l’école Brossolette des bas d’Orgemont, les enseignants et les parents d’élèves ne sont pas d’accord avec le projet de la municipalité de récupérer un local de l’école pour y installer une annexe de la Maison de quartier Orgemont-Volembert Guy Môquet. Ils ont bien sûr raison.

         Pour la municipalité, il s’agirait de faciliter les liens entre elle et les habitants du quartier d’Orgemont. Aujourd’hui, ces derniers doivent se rendre, non pas au bout du monde, mais à la Maison du quartier Orgemont-Volembert, la Maison Guy Môquet, sise il est vrai au-delà de l’échangeur peu sympathique de l’A15.

         Pourtant, les dimensions de cette édifice reconstruit il y a peu de temps visaient à ce que des activités et des services permettent de dépasser cette coupure spatiale, et d’unifier autant faire se peut un quartier excentrique et populaire à un quartier plus proche du centre et composée majoritairement d’une population plus aisée. Une idée pas fausse au demeurant.

         En tout cas, si l’abandon de cet objectif est regrettable, il n’est pas question de dépouiller l’école Brossolette d’un local pour édifier un local communal supplémentaire qui doit bien trouver sa place ailleurs. DM

Israël : apartheid vaccinal

 

Une discrimination aussi stupide que choquante

 

Un mur dans les Territoires occupés

En vaccinant 5 millions de personnes sur 6,2 millions d'habitants en quelques semaines, l'État israélien a montré son efficacité dans le domaine sanitaire. Cherchant à tirer profit politiquement de ce succès, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou promet de fournir 100 000 doses excédentaires à divers pays qui soutiennent sa politique de colonisation.

         Par contre, les Palestiniens de Cisjordanie ou de Gaza, territoires étranglés par Israël, n'auront pas ces vaccins. Cette discrimination, qui vise également les 250 000 Palestiniens venant travailler chaque jour en Israël, est aussi stupide que choquante. N'en déplaise à Nétanyahou, Palestiniens et Israéliens cohabitent sur le même espace sanitaire. Contrairement aux dirigeants israéliens, le virus se moque des nationalités ou des différences religieuses.