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lundi 20 octobre 2025

Martinique : succès pour les travailleurs de la SAUR

Martinique : succès pour les travailleurs de la SAUR

Le 11 octobre, au bout de deux mois, la grève des travailleurs de la SAUR Martinique s’est terminée par une victoire.

Publié le 15/10/2025

 

La direction s’est engagée à verser à l’ensemble des salariés les 1 500 euros qu’elle devait de la « prime de bienvenue » de 3 000 euros. Cette prime était prévue lors du contrat d’attribution du marché signé entre le groupe SAUR et la communauté d’agglomération CAP NORD.

La direction a accepté également, « au titre de réparations de tous les préjudices subis », le paiement d’une prime de partage de la valeur (PPV) de 5 000 euros brut à tous les travailleurs, grévistes et non-grévistes. Selon l’accord, la reprise du travail a été fixée au lundi 13 octobre.

Les 5 000 euros ne font pas le compte des jours de grève, mais les travailleurs ont considéré malgré tout que leur lutte se soldait par une victoire. Ils ont fait au cours du mouvement une expérience majeure, celle de la solidarité et de l’efficacité du comité de grève, comme la plupart d’entre eux l’ont exprimé lors du sympathique pot organisé dimanche 12 octobre sur le piquet de grève. Pour les travailleurs, les acquis de la grève vont au-delà des primes. Ils sont fiers aussi d’avoir vu la population touchée par les perturbations de distribution d’eau les soutenir malgré les difficultés. Tout en étant convaincus qu’ils auront d’autres luttes à mener face à leur direction, ils ont repris le travail la tête haute.

                                                Marianne Tibus (Lutte ouvrière n°2985)

 

dimanche 19 octobre 2025

Pas de prime ? C'est la grève ! Chez Arabelle Solutions à Belfort

 

La grève : l’arme des travailleurs

 

Une entrée du site pendant la grève

En octobre 2024, les travailleurs des ateliers d’Arabelle Solutions s’étaient mis en grève contre l’inégalité des primes de fin d’année. La direction proposait alors une prime de 70 euros pour les ouvriers quand elle proposait des primes allant jusqu’à 20 000 euros pour les cadres. A la suite de cette grève, une prime de 1 000 euros brut avait été obtenue pour les ouvriers avec la promesse de renouveler l’obtention d’une prime chaque année.

         Cette année, chacun dans les ateliers s’attendait à l’annonce de cette prime. Lundi 13 octobre, la nouvelle circulait, la direction proposait d’envisager des primes pour 2026, 2027, 2028, mais rien pour 2025. Dès mardi, des travailleurs de l’atelier Alternateurs sont passés spontanément discuter avec leurs camarades pour protester.

         Mardi après-midi, ils se sont retrouvés à près d’une centaine dans la cour de l’usine, bloquant les véhicules à une entrée du site par un piquet de grève. Une turbine de type Arabelle qui devait quitter l’usine, a été bloquée. La grève a continué mercredi et jeudi. Vendredi rien ne changeait, la direction ne voulant rien lâcher. Mais les travailleurs n’ont pas dit leur dernier mot.

dimanche 6 juillet 2025

Contrôle aérien : Vive la grève des contrôleurs aériens

 

Les travailleurs défendent leurs intérêts par la grève

 

 

Bayrou trouve la grève des contrôleurs aériens « choquante ». Son ministre des Transports dénonce des revendications « inacceptables ». Une bonne partie de la presse présente les contrôleurs comme des privilégiés, travaillant peu pour un gros salaire, et les compagnies aériennes comme des victimes, pénalisées par le surcoût lié aux annulations de vol.

         Ce qui heurte ces serviteurs du patronat, ce n’est pas le sort des passagers, c’est que des travailleurs défendent leurs intérêts par l’action collective de la grève.