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mardi 17 septembre 2024

Boeing : la grève, c’est la force des travailleurs !

 

Nouvelle convention collective et condition ouvrière ne font pas bon ménage

 

 

Plus de 30 000 travailleurs de Boeing se sont mis en grève dans la région de Seattle, aux États-Unis. Ils protestent contre la nouvelle convention collective que la direction veut imposer, avec l’aval syndical, et réclament des augmentations de salaire plus importantes et de meilleures conditions de départ à la retraite.

         À la direction qui prétexte la mauvaise situation financière précaire du trust pour refuser leurs revendications, les travailleurs répondent par la grève, refusant de payer les erreurs et les mauvais calculs de la direction par une baisse de leur niveau de vie. Ils ont mille fois raison !

lundi 9 septembre 2024

À Argenteuil comme partout, une grève qui concerne en premier lieu l’avenir des élèves

L’École non seulement dans le viseur mais blessée depuis plusieurs décennies

 

Depuis plusieurs décennies, l’École publique est dans le collimateur de l’État et des gouvernement successifs, de droite comme de gauche.

         Elle a subi leur offensive pour diminuer son budget. Les enseignants ne savent plus où donner de la tête. Ils ont subi une succession de réformes qui ont déstabilisé l’École. En primaire, ils passent un temps de plus en plus important pour « évaluer » alors que leur priorité est d’enseigner. La formation et le recrutement des enseignants est à la dérive. Par manque de moyens et de considération pour les accompagnants, l’inclusion de élèves subissant un handicap est dans une impasse.

         La ségrégation scolaire s’est amplifiée. Les milieux populaires en sont les premières victimes. L’École privée s’est renforcée d’autant plus.

         S’opposer à ce recul est la tâche des parents, des travailleurs en particulier, mais bien sûr des enseignants. C’est une nécessité vitale.

         Ces derniers sont appelés à la grève demain. Leur combat n’est pas une lutte corporative, mais d’abord pour l’avenir des enfants alors que l’horizon s’assombrit de toutes parts pour eux. DM

 

jeudi 11 juillet 2024

Gares d’Île-de-France : grève au ménage

 Gares d’Île-de-France : grève au ménage

Publié le 10/07/2024

Depuis le 1er avril, le marché du nettoyage des gares de banlieue des lignes de transilien L, A et J, géré auparavant par l’entreprise USP, a été gagné par Challancin. Les travailleurs du secteur sont majoritairement restés et ont donc changé d’employeur.

Ce nouvel employeur a dégradé les conditions de travail de 87 salariés chargés de nettoyer les gares. Loin de l’accepter, la majorité s’est mise en grève depuis lundi 8 juillet. Les grévistes se sont regroupés à plus d’une trentaine en gare Saint-Lazare pour faire connaître leur mouvement aux cheminots, aux salariés des autres entreprises de ménage ainsi qu’aux voyageurs. Ils ont pu recevoir des gestes de soutien.

Les grévistes dénoncent le versement des salaires au 5 ou 6 du mois, au lieu du 1er comme c’était le cas auparavant. De plus, la prime de panier repas n’est plus payée. En revanche, le paiement de la mutuelle obligatoire est bien prélevé sur leurs salaires, mais les travailleurs n’en bénéficient pas, ce qui les empêche de se soigner correctement.

Enfin, les grévistes dénoncent l’augmentation de la charge de travail et le comportement irrespectueux de la direction, qui refuse d’ailleurs de reconnaître les délégués syndicaux élus en 2022. Pour refuser de reconnaître les délégués, Challancin utilise un argument fallacieux : les chantiers d’USP ayant été découpés en trois lots, l’entreprise n’aurait pas d’obligation légale vis-à-vis des délégués.

C’est une manipulation grossière. La division en lots, réalisée par la SNCF avec la complicité des pouvoirs politiques, n’est qu’une manière de diviser les travailleurs pour les affaiblir et tirer les conditions de travail vers le bas pour faire des économies… et augmenter les profits de ces entreprises.

La réponse unitaire des travailleurs de Challancin qui refusent de se laisser diviser et de voir leurs conditions de travail régresser est la seule qui vaille. Ils ne peuvent se faire respecter que s’ils se battent ensemble, au-delà des barrières de statuts, d’entreprises ou autres contre leurs ennemis communs : les patrons des entreprises sous-traitantes et des donneurs d’ordre.

                                      Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2919)

 

Hier matin mercredi, les grévistes distribuaient le tract suivant à la Gare Saint-Lazare

 


jeudi 27 juin 2024

1936 : réalité de la force de la grève générale et fable politicienne. On a les références qu’on peut

La nôtre, c’est la force politique des travailleurs en grève générale

 

 

La nouvelle union de la gauche s’est baptisée « Nouveau Front Populaire » par référence au Front populaire de 1936, alliance électorale entre le Parti socialiste, le Parti communiste et le Parti radical, grâce à laquelle les congés payés et les 40 heures hebdomadaires auraient été obtenus. Pourtant, aucune de ces mesures ne figurait à son programme !

         C’est la grève générale de mai-juin 1936 qui poussa le grand patronat à céder sur ces revendications, par crainte de tout perdre. Le rôle du Front populaire consista à faire arrêter la grève. Un an plus tard, il commençait à revenir sur les 40 heures, faisant même tirer sur des manifestants ouvriers. Et finalement, en 1940, la même chambre du Front populaire, à l’exception des députés du PCF alors interdit, votait les pleins pouvoirs à Pétain.

         Se réclamer de cet accord électoral qui a servi à tromper les travailleurs, c’est tout un programme...