samedi 31 juillet 2021

Parcoursup, enseignement supérieur : les places manquent partout. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Enseignement supérieur : les places manquent partout

28 Juillet 2021

Le 17 juillet, environ 66 000 bacheliers, soit près de 10 % du total, étaient sans proposition d’affectation pour la rentrée, sans compter tous ceux qui ne seront pas satisfaits de l’orientation attribuée. Les plus touchés sont les jeunes des milieux populaires, comme ceux qui ont passé un bac professionnel.

Et il n’y a pas que les bacheliers de cette année qui manquent de places. Le 2 juillet, 2 000 étudiants en master ont adressé une pétition à la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, pour protester contre le manque de places dans les universités. Certains étudiants ont postulé pour des dizaines de masters sans arriver à trouver où continuer leurs études. Les responsables d’une filière ont par exemple déclaré avoir reçu 170 demandes, pour 25 places. Les étudiants sont placés sur liste d’attente, ce qui leur interdit tout recours, puisqu’ils ne sont pas officiellement refusés.

La ministre a créé en urgence trois à quatre mille places supplémentaires, seulement pour les masters les plus demandés, et une nouvelle plateforme numérique pour mieux affecter les étudiants.

Même dans les Institut de formation aux soins infirmiers (IFSI), une des formations les plus demandées sur Parcoursup, le gouvernement ne propose que mille places supplémentaires. Le pays comptant plus de 1 300 établissements publics de santé, cela fera, dans trois ans, moins d’une infirmière supplémentaire par hôpital. Des bacheliers qui voulaient faire cette formation n’ont pas été acceptés, alors que les besoins en personnel soignant sont encore plus criants depuis l’épidémie.

D’une façon plus générale, selon l’intersyndicale de l’enseignement supérieur, il faudrait construire trois universités et embaucher plus de 9 000 enseignants pour répondre aux demandes. Mais le gouvernement consacre ses milliards au grand patronat et aux actionnaires des grands groupes capitalistes. Loin de vouloir mettre fin à la pénurie, il la gère.

                                         Charles Legoda (Lutte ouvrière n°2765)

 

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Nos prochains rendez-vous :

Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Pfizer et cie : contre eux, vacciner l’humanité contre le profit

 

Les profits ou la santé ?

 


Pfizer prévoit d’empocher 33,5 milliards de dollars cette année pour son vaccin. Les autres laboratoires ne sont pas à plaindre non plus : 16 milliards d’euros pour Moderna et 2,1 milliards pour Johnson and Johnson.

Seule une petite partie de l’humanité est pour l’instant vaccinée et l’épidémie flambe en Afrique et en Asie. Mais cela satisfait ces laboratoires qui, en spéculant sur le prix des doses, peuvent exploser leurs profits. Ils peuvent compter sur la complicité des États qui payent rubis sur l’ongle des vaccins dont les coûts sont totalement opaques.

Argenteuil, le judo, Clarisse, Ahcène, Nordine, Xavier (2)

 

Médaille d’or de l’hypocrisie

 

Après la victoire de Clarisse Agbegnenou, le premier adjoint au maire d’Argenteuil, Xavier Péricat, s’est fendu du tweet dithyrambique suivant de la victoire.

 


Nous avons donné le lien hier de l’article de septembre 2016 de l’hebdomadaire régional La Gazette du Val d’Oise qui portait sur les difficultés après 2014 du club Judo Club Escales Argenteuil. Dans cet article, nous trouvons les deux paragraphes suivants

« La version de la municipalité diffère de celle des dirigeants. Dans plusieurs courriers adressés au président du Jcea, le maire, Georges Mothron (Lr), évoque une « gestion administrative approximative » de l’association et parle d’une « situation irrégulière quant à l’utilisation des deniers publics qui vous sont attribués. En aucun cas, la Ville d’Argenteuil ne pourra être tenue pour responsable de votre mauvaise gestion et des difficultés personnelles dont sont victimes certains de vos salariés ».

« Nous avons eu jusqu’à huit salariés. On n’en a plus qu’un », explique Ahcène Goudjil. La Ville reconnaît n’avoir pas respecté les termes de la convention triennale, mais Georges Mothron justifie cela par la situation financière. »

         Pas très amène la municipalité en juin 2016 à l’encontre de la JCEA.

      Cinq ans plus tard, celui qui était à cette époque adjoint-au-maire aux finances ( !) a donc tout oublié. C’est vrai, chez ces gens-là, l’oubli est tellement facile et tout est tellement bon à prendre. Sans principe. DM