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lundi 31 mars 2025

Médicaments : pénuries permanentes

L’incidence de la propriété privée des moyens de production

 

 

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, les industriels ont déclaré près de 400 médicaments en rupture de stock en 2024. Elle précise qu’il s’agit d’un niveau « historiquement haut ». La liste contient des molécules indispensables pour nombre de malades : anti-infectieux, anticancéreux, antipsychotiques. Ainsi, la quétiapine, pourtant prescrite à 250 000 patients bipolaires ou schizophrènes, est introuvable. 

         La décision de produire ces médicaments relève du choix de chaque fabricant, en fonction de ses priorités, de ses profits, sans s’occuper de l’urgence dans laquelle se retrouvent les malades.

 

dimanche 16 mars 2025

Quétiapine : l’angoisse de la pénurie d’une molécule essentielle en psychiatrie

 Quétiapine : l’angoisse de la pénurie

La Quétiapine, un médicament très utilisé en psychiatrie dans le traitement de la schizophrénie, des troubles bipolaires et des épisodes dépressifs majeurs, est en rupture de stock.

Publié le 12/03/2025

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce que 60 % du marché français n’est plus approvisionné. Entre 200 000 et 250 000 patients seraient concernés et l’ANSM demande que ce médicament soit délivré à l’unité, que les pharmacies le proposent sous forme de préparations et que les médecins ne le prescrivent plus à de nouveaux patients sauf en cas de troubles bipolaires.

La raison avancée pour cette pénurie dramatique est un arrêt, depuis l’été 2024, de la production du principe actif par le laboratoire grec Pharmaten pour des « défauts de qualité ». Sept des douze laboratoires qui commercialisent le produit en France ne disposent plus du principe actif. Le professeur Pelissolo, du CHU Mondor de Créteil, dénonce une situation dramatique, évoquant un risque vital pour des patients privés de ce médicament, « une molécule essentielle en psychiatrie ».

Les pénuries de médicaments sont de plus en plus nombreuses, 37 % des malades ont eu à en subir en 2023, tous les produits étant en cause, les antibiotiques, les antidiabétiques, les anticancéreux et maintenant les antipsychotiques. Le gouvernement, bien incapable d’obliger les laboratoires à fabriquer en fonction des besoins de la population, alors que leur seul critère est l’attente de leurs actionnaires, se contente d’annonces sur les « plans blancs du médicament » ou le « new deal de la chaîne pharmaceutique ». Des mots qui n’empêchent pas les pénuries de se révéler dangereuses, voire mortelles.

                                                                Cédric Duval (Lutte ouvrière n°2954)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui dimanche 16 mars, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 17 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

jeudi 21 novembre 2024

Santé : le retour de la saignée… financière

Durs avec les assurés, à plat ventre devant l’industrie pharmaceutique

 

Pilules amères... à rejeter
 

La ministre de la Santé a annoncé que les médicaments et les consultations médicales seraient moins bien remboursés par la Sécurité sociale. On parle de moins 5%. Elle met en cause un dérapage dans les dépenses de 1,2 milliard d’euros, dû entre autres au fait que les laboratoires pharmaceutiques font payer trop cher les médicaments à l’Assurance maladie.

         Mais c’est aux malades que le gouvernement veut s’en prendre en augmentant leur reste à charge. Ce qui aura comme conséquence, si les mutuelles les remboursent, d’augmenter le montant de leur cotisation.

 

mercredi 23 octobre 2024

Sanofi : il n’y a pas de bons actionnaires

En plus, enfumage gouvernemental

 

 

Sanofi vend sa filiale Opella, qui produit le Doliprane, à un fonds d’investissement américain. Pour éviter ce qu’il appelle une « perte de souveraineté française », le ministre de l’Économie a annoncé une petite prise de participation publique, de 1 à 2 % du capital.

         Cet enfumage sert à masquer que les seuls souverains sont les actionnaires et qu’ils continueront à faire ce qu’ils veulent, qu’ils soient en France ou ailleurs. Pour garantir l’emploi et la production de médicaments, il faut les exproprier !