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samedi 8 mars 2025

Argenteuil, la municipalité n’est propriétaire de rien, les locaux communaux sont la propriété de tous les habitants !

Étroite, à tous les sens du terme

 

Il y a plusieurs années, avant la mise en place des hautes grilles. Fermeture de tout !

La commune dispose de nombreuses salles municipales. Elles devraient être disponibles à plein pour l’usage et l’activité des organisations associatives, politiques, éducatives et culturelles. Elles seraient alors un atout pour l’essor d’une véritable conscience et engagement de la population.

         Oui, elles devraient. Mais si la commune dispose, c’est au final la municipalité qui en dispose.

         L’information nous avait échappé. Depuis septembre, sauf exception sur décision des princes, la réservation de salles à l’espace Nelson Mandela du Val-Notre-Dame, et même l’ouverture des locaux de ce dernier ne sont plus possibles les lundis, mardis, et mercredi.

         Si nous avions bien compris ce que visait la municipalité, c’était d’ouvrir le caractère associatif de cet espace Nelson Mandela en rénovation. Au final, en place d’une ouverture, cela a tout l’air d’un degré supplémentaire dans la fermeture.

         Après avoir, au moins en partie, évacué la présence syndicale de ce bâtiment, cette situation donne la fâcheuse impression que c’est aujourd’hui son caractère ouvert aux associations qui est en question ! DM

 

mercredi 5 mars 2025

Argenteuil, associatif, politique, rêve de l’édile et besoin d’une vraie salle des fêtes communale (2)

 

La catastrophe de la neutralisation de la salle des fêtes communale

 

Salon des numismates, naguère...

Dans son « grand » interview, le maire d’Argenteuil répond à une question sur l’avenir de l’espace Jean Vilar de la façon suivante : « L’espace Jean-Vilar devenu techniquement obsolète, doit être repensé. Ce lieu a rendu beaucoup de services comme salle des fêtes et espace de réunion, mais nous devons réfléchir à son avenir. Je me demande si la salle de spectacle ne doit pas être déplacée pour laisser place à une île Héloïse totalement verte… ».

         Cela fait 35 ans pour le moins que le complexe Jean Vilar, plutôt sa grande salle Jean Vilar, a été abandonnée par les municipalités successives. Elle n’a pas été entretenue comme il fallait. Les réparations nécessaires au fil des ans n’ont pas été effectuées en temps voulu.

         Lorsque nous l’utilisâmes pour la première fois en 1991 pour y mener notre banquet Lutte ouvrière annuel, nous découvrîmes que la vaisselle avait été pillée, que les feux n’étaient pas entretenus comme il fallait, que le système de chauffage avait besoin d’une rénovation… Et depuis...

         La neutralisation du complexe depuis trois ans est une catastrophe associative pour la commune, ce complexe étant totalement adapté pour des grandes réunions, pour des salons de l’emploi, pour des évènements culturels. En conséquence, les grandes réunions ne se tiennent plus. Les salons de l’emploi ou autres se font à une échelle réduite ou à grands frais comme le dernièr autour du marché Héloïse. Le Salon numismatique a migré. Autre évènement mondial, Les Cinglés du cinéma ont disparu. Il faut l’acharnement extraordinaire de Sous les couvertures pour mener son Salon du Livre et des Lecteurs...

         Quant aux « grands » spectacles, que la municipalité, pour commencer, soit déjà capable de remplir le Figuier blanc à toutes les séances, qu’elle utilise au mieux la salle Sochon de Joliot-Curie, et la salle Saint-Just du Val-Nord qui ne sert à pas grand-chose.

         Quand on veut noyer son chien, on l’accuse paraît-il d’avoir la rage. À Argenteuil, quand on veut tuer la vie associative, on accuse son grand lieu d’obsolescence. Catastrophique ! DM

mardi 18 février 2025

Argenteuil, une Maison de quartier du Centre qui n’en est pas une

 

La seule voie : le retour aux sources… culturelles

 

Quant à la montée pour les personnes subissant un handicap, la municipalité compte-t-elle la transformer en jardinière ?

Tous les quartiers de la Ville ont une « Maison de quartier » bien identifiée : celle d’Orgemont Joliot-Curie, Les Coteaux, le Val-Nord, le Val-Sud, et le Val Notre-Dame. Et elles fonctionnent. Il y a une exception, la Maison de quartier du Centre-Ville, un quartier très important éloigné des autres, très peuplé et s’il mêle des espaces périphériques pavillonnaires est centré sur un territoire très populaire qui aurait particulièrement besoin d’une véritable Maison de quartier.

         Pourquoi celle du Centre n’en est pas une véritable ? Parce que son espace comporte des éléments de bric-et-de broc qui ont bien du mal à être reliés ensemble, voire pour fonctionner ensemble. Pour l’essentiel, cet ensemble se compose de quatre parties : celle de ladite Maison de quartier à l’espace non identifié et en labyrinthe, la Maison des Jeunes et de la Culture, l’espace de L’atelier du 5, et depuis quelques mois la « Mission locale de l’emploi » qui a translaté de l’hôtel de ville au 5 de la rue des Gobelins.

         À l’origine ce bâtiment doté de sa fresque en céramiques d’Édouard Pignon était destiné à être un centre culturel où la Maison des Jeunes et de la Culture avait toute sa place. Ce centre depuis l’origine n’avait que partiellement rempli sa fonction. Mais la multiplication des fonctions y a profondément encore dégradé la situation, aux dépens de la nature des objectifs de chacun, et compliqué le travail et l’activité de tous les bénévoles et agents territoriaux qui y sont présents.

         Bref, il y a urgence à revoir le problème. Le mieux serait simplement que ce bâtiment retrouve sa destination primitive de centre culturel, d’autant plus que le conservatoire de musique et l’ancienne bibliothèque de la Ville sont en proximité.DM